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  • "Que faire ?"

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  •   PROPOSITION  POUR  HOMÉLIE  4ème Dim Pâques A  3 Mai 2020

                

    JOURNÉE  DES  VOCATIONS   

    Ac 2, 14. 36-41  Ps 22  1 P 2, 20-25  Jn 10, 1-10

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Chacun de nous a, dans sa vie, pour sa vie, un rôle particulier, personnel, auquel il est appelé par le Seigneur. C'est cela la vocation, qui doit s'insérer dans le Plan général de Dieu et qui concerne soit l'ensemble de notre vie, soit certains secteurs de celle-ci! On parle alors de vocation principale ou de vocations secondaires. Mais toutes nous sont adressées par Celui qui mène le déroulement de notre vie, notre "berger, le Christ Jésus! D'où l’importance, de nous mettre chacun en condition d’entendre Celui qui nous appelle ! A cet égard, le confinement difficile qui nous est imposé nous offre certainement des possibilité de réflexion et d’écoute…à ne pas manquer !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. C’est clair : il y a un seul pasteur, le Christ, le vrai pasteur. Il y a un seul troupeau, le sien, et de multiples brebis, nous, toutes différentes, portant un nom qui nous est propre. Chacun de nous est capable de reconnaître la voix de son berger, le Christ s’adressant à lui personnellement,  par sa vocation particulière !
    2. Cela ressemble  à l’appel envoyé par la maman ou le papa manchot, en Antarctique, quand, rentrant de la pêche, après des jours et des jours d'absence, ils veulent retrouver leur petit au milieu des centaines d'autres bébés manchots de la « nursery » : la communication marche à tous les coups ! L’appel que le Christ/berger nous envoie, concernant l’usage de notre vie nous rejoint personnellement, immanquablement. C’est bien une "vocation"!
    3. Cet appel porte sur le sens que nous devons donner à notre vie : Ce sens est-t-il ou non l’amour ? Par l’adhésion à notre baptême, nous choisissons l’amour comme sens donné à notre vie, en réponse à notre vocation primordiale de chrétien, la vocation baptismale.
    4. Mais ensuite, nous avons à manifester concrètement dans notre vie ce qui découle de notre vocation baptismale, en répondant au fur et à mesure aux vocations "secondaires" que nous recevrons! Ainsi en est-t-il pour les vocations à tel ou tel état de vie : célibat consacré, célibat accepté ou subi, ou engagement dans une vie de couple, dont celui du sacrement de mariage. De même pour le choix d’une vie professionnelle ou sacerdotale, religieuse, diaconale, ou autre et de la façon concrète de vivre ainsi!
    5. Selon son Plan et selon la place et le rôle qu’il nous destine dans son Plan, le Christ nous appelle, au moment qu’il veut et de la façon qu’il veut, nous laissant toujours libres de notre réponse, mais répétant son appel inlassablement si besoin.
    6. En effet, notre réponse compte pour la réalisation du Plan de Bonheur de Dieu pour l’humanité. Ce plan est comme un « puzzle » dans lequel notre vocation représente un morceau. L’absence d’un morceau quel qu’il soit, causera un vide, un manque !
    7. Ce vide, ce manque sera particulièrement ressenti par l’ensemble s’il concerne l'Eglise fondée par le Christ! Mais chacun a la responsabilité de sa propre réponse à la « voix », à l’appel du Christ. Je ne puis dire à mon prochain qu’il devrait choisir ceci ou cela. Par contre, je dois l’aider à choisir selon le Plan de Dieu sur lui. Et l’aide que je puis fournir dans ce sens, c’est de témoigner, moi,  du bonheur de vivre avec la certitude que mon choix à moi correspond au désir de Dieu sur moi.
    8. C’est sûrement plus convaincant que si je dis à quelqu’un: « tu devrais suivre cette voie formidable » alors que moi-même je ne réponds peut-être pas vraiment à l’appel de Dieu sur moi !
    9. Que Dieu appelle, c’est certain et que la voie qu’il m’indique, à moi, mène au Bonheur c’est sur! Mais comment, moi, être une vraie brebis de Jésus, capable de reconnaître immédiatement sa voix ? La première condition est d’être attentif et, pour cela, faire suffisamment silence  pour entendre Jésus nous appeler. Dans le silence de quelques moments d’intimité avec lui au cours de notre journée, nous pourrons entendre sa voix, nous mettre sur sa « longueur d’onde » et donc communiquer avec Lui. Il y a souvent trop de bruits inutiles et traumatisants autour de nous. Osons alors couper radio et télé, évitons le bavardage inutile et le bruit.
    10.  Mais Jésus attire aussi notre attention sur le danger que représentent les faux bergers, ceux qui s’introduisent dans la bergerie pour voler et tuer, non par la porte, mais en escaladant le mur ou, actuellement par l’antenne de télé ! C’est dire l’importance de connaître la Parole de Dieu, de se former à un bon discernement, pour entendre la voix du bon berger et non celle des chantres du Mal, essayant, tels les sirènes, de nous séduire! La voix de notre bon Berger, Jésus, nous appelle toujours à la "Vie en plénitude"!

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG    http://puzzlebondieu777.over-blog.com