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François - « Le pape François, ses paroles simples, sans grands discours, et le regard d'amour qu'il porte sur chacun. Nous voyons qu'il cherche à vivre en disciple nourri de l'Évangile. »
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Sant Erwan
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Sœur Marie Simon-Pierre - Sœur Marie Simon-Pierre raconte sa guérison miraculeuse.
ROME, Vendredi 3 juin 2011 (ZENIT.org) – Des personnes voulant abuser de la notoriété de Sœur Marie-Simon Pierre depuis la béatification de Jean-Paul II, la supérieure générale de l’Institut des Petites Sœurs des Maternités Catholiques auquel appartient la religieuse, a tenu à mettre en garde les fidèles.
Son message a été relayé, le 1erjuin, par la Conférence des évêques de France.
« Des appels aux dons, au nom de Sœur Marie Simon-Pierre, circulent actuellement sur internet, notamment. La congrégation des Petites Sœurs des Maternités Catholiques, à laquelle elle appartient, tient à faire les deux précisions suivantes :
Sœur Marie Simon-Pierre n’a pas de profil sur internet.
Elle ne fait la promotion d’aucune œuvre, qu’elle soit caritative, sociale, humanitaire, etc. ».
« En conséquence, toute sollicitation faite en son nom-propre est sans objet et dépourvue de fondement », rappelle la supérieure des Petites Sœurs des Maternités Catholiques. « Une telle sollicitation s’apparente à une usurpation d’identité et pourrait être constitutive d’une tentative d’escroquerie ». -
La Vallée des Saints
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Sant Erwan - Saint Yves à La Marsa (Tunisie)
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Récite ton chapelet - Récite ton chapelet, dit Dieu,
et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :
que c'est une dévotion passée et qu'on va abandonner.
Cette prière-là, je te le dis
est un rayon de l'Evangile :
on ne me le changera pas.
Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
Comme fut mon Fils.
Comme fut ma Mère.
Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés
toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études
et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
et tous les éclopés que leur foi a sauvés,
et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
qui découvrent mon Fils et sa Mère...
Récite ton chapelet, dit Dieu,
il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,
comme font entre vos doigts les grains du chapelet.
Alors, quand je voudrai, je vous l'assure,
vous recevrez la bonne nourriture,
qui affermit le coeur et rassure l'âme.
Allons, dit Dieu, récitez votre chapelet
et gardez l'esprit en paix.
Charles Péguy -
Cardinal Carlo-Maria Martini - Depuis Jérusalem où il s'est retiré il y a trois ans, l'ancien archevêque de Milan, Carlo Maria Martini, se souvient. Enfant, il entendait parler de la Bible, sans savoir si elle était vraiment fréquentée. Il a cherché à la lire en italien. Dès lors, l'idée que Dieu nous parle ne l'a plus quitté. Lire, étudier, partager l'Évangile résume le ministère du cardinal Martini et sa carrière d'exégète. L'affinité avec l'écriture sainte qu'il a trouvée dans les « Exercices spirituels » d'Ignace de Loyola le convertit à la spiritualité ignatienne. Il la met en pratique dans sa vie et son ministère épiscopal. L'apprentissage d'une lecture priante de la Bible, dispensée à l'école de la Parole, montre les horizons nouveaux qu'il a ouverts notamment aux jeunes de son diocèse sans repères. Enfin, son activité au cœur des synodes a marqué son engagement pour une Église attentive aux enjeux de la société actuelle. Pour lui, être chrétien, aujourd'hui comme hier, c'est vivre l'Évangile guidé par l'Esprit Saint. Une parole simple et vivante, accessible à tous. Le Cardinal Carlo Martini est un ecclésiastique de dialogue, d’accueil et partisan d’une profonde rénovation de l’Eglise comme de la Société.
Dans son livre de confidences et de confessions intitulé : « Colloques nocturnes à Jérusalem », il déclare : « Avant, je faisais des rêves sur l’Église. Je rêvais d’une Église qui suivait son chemin dans la pauvreté et l’humilité, qui ne dépendait plus des pouvoirs de ce monde, de laquelle on avait extrait les racines de la méfiance, qui faisait davantage de place aux personnes qui pensent de façon plus ouverte, qui encourageait plus spécialement ceux qui se sentent petits et pécheurs. Je rêvais d’une Église jeune. Mais aujourd’hui, je n’ai déjà plus ces rêves ». -
Joseph Lec’hvien - Joseph Lec’hvien est né à Ploubazlanec (Goëlo) en 1919 dans une famille paysanne catholique. Il entre à l’école primaire chez les Frères à Tréguier, puis à Lannion à l’Institution Saint-Joseph. Il poursuit ses études de théologie au Grand Séminaire de Saint-Brieuc.
Directeur de l’école Saint-Pierre (aujourd’hui le collège de Diwan) à Plésidy de 1945 à 1970, il a été très longtemps recteur de Kergrist-Moëlou et de Trémargat. Joseph Lec’hvien, en plus de ses fonctions de recteur de Kergrist-Moëlou, fut aussi un des piliers de l’Union Sportive Kergristoise et a très souvent rempli les fonctions d’arbitre de champ ou de touche sur le terrain de football de Kermablouz.
Il a travaillé avec plusieurs prêtres, dont l’abbé Pierre Le Gall, à la traduction et la publication en breton de la Bible (Ancien Testament) à partir du texte original en hébreu. Il anima aussi avec Pierre Le Gall les éditions An Tour Tan [1], consacrées surtout à l’édition de textes religieux.
Il a également traduit le catéchisme de l’Église catholique (1992) dans son intégralité, largement participé à l’élaboration du Missel interdiocésain en langue bretonne, traduit des vies de saint bretons, le Propre du diocèse de St-Brieuc et Tréguier en 2007.
Il a reçu le Prix Xavier de Langlais en 1988 pour sa traduction de la bible. En 1996, toujours pour sa traduction de la Bible (Ancien Testament), il est décoré de l’ordre de l’Hermine (créé en 1381) avec André Lavanant, Pierre Le Treut et Rita Morgan Williams. Il est actuellement en retraite active à Tréguier (Foyer Gwazh Mikael). -
Lisieux : ferveur pour les bienheureux Martin - Les parents de sainte Thérèse, Louis et Zélie Martin, ont été béatifiés, à la basilique, en présence de 12 000 fidèles.
Des drapeaux de tous les pays, des chants et un sanctuaire noir de monde. À Lisieux, hier matin, la basilique Sainte-Thérèse ressemblait à une joyeuse fête familiale, où tous les amis de la petite sainte Thérèse étaient là pour honorer ses parents. Pour l'occasion, les sœurs carmélites avaient même quitté leur clôture.
« L'amour conjugal de Louis et Zélie est un pur reflet de l'amour du Christ et de son Église », a souligné le cardinal Martins, légat du pape, en proclamant la béatification des parents de sainte Thérèse. « Nous savons que nous vivons une grande crise de la famille. Beaucoup vivent la grande épreuve du divorce », a appuyé le nonce apostolique.
« Les familles ont, avec le couple Martin, un véritable modèle. » Une évocation de la famille que Christine Boutin, ministre du Logement et membre du Conseil pontifical de la famille, n'a pas manqué de relever comme « un clin d'œil de l'Église envers notre société qui souligne l'importance du couple, du mariage et de la famille ».
« Elle était admirable »
Des familles en nombre et du monde entier, telle Zélie, une Irlandaise de 11 ans. Avec sa famille (neuf enfants), elle porte un culte particulier à Thérèse et à ses parents : «J'aime mon prénom, la maman de Thérèse était une grande travailleuse qui ne se plaignait jamais. Elle était admirable. »
Le moment le plus fort et le plus poignant de la cérémonie a été lorsque le petit Pietro Schiliro, l'enfant italien miraculé, grâce à l'intercession des époux Martin, tenant son père par la main, a dévoilé à la foule le grand reliquaire contenant les ossements de Louis et Zélie Martin... Surtout, quand il a repris à son tour, en frappant dans ses mains, la grande clameur que l'on entendait monter du parvis par les portes grandes ouvertes. Dehors, les 8 000 fidèles qui n'avaient pas pu entrer et qui suivaient la cérémonie sur de grands écrans géants étaient en liesse, applaudissant et agitant leurs foulards.
Emportés par leur ferveur, les fidèles ont réclamé de pouvoir approcher le reliquaire. Bien que le protocole n'ait pas prévu de le présenter à la foule, celui-ci a été amené en haut des escaliers où, dans une procession ininterrompue, les pèlerins se sont recueillis jusqu'après les vêpres et le feu d'artifice tiré, à la nuit tombante, au-dessus de la basilique.