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Halloween

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La mort demeure un mystère, et pour nous Bretons, elle revêt une dimension à la fois mystique, familiale et ethnique. Elle s’inscrit dans une tradition où le sacré et l’intime se rejoignent.

Aujourd’hui, c’est Halloween — All Hallows' Eve — qui signifie en anglais contemporain « la veille de tous les saints », ou encore « la veillée de la Toussaint », Hollsent en breton. Cette fête coïncide avec Samhain, ancienne célébration celtique et païenne marquant la fin de l’été, la clôture des récoltes et l’entrée dans les « mois sombres ».

Samhain était aussi le jour de l’an dans le calendrier celte, un calendrier soli-lunaire : 28 jours pour la lune, 30 pour le soleil. Il fallait un moment de jonction entre ces deux rythmes, et ce moment charnière, entre passé et futur, c’est Samhain — période où les morts se mêlent aux vivants.

La fête des morts, loin d’être une fin, devient un passage. Elle offre aux vivants un profond réconfort, ravivant les liens d’amour, de mémoire et de foi avec ceux qui nous ont quittés. Dans la tradition chrétienne, elle affirme que les défunts vivent en Dieu, et que la mort ne rompt pas les liens d’amour.

La prière pour les défunts devient alors un acte de communion : elle nous relie à eux, nous permet de leur parler, et nourrit la croyance qu’ils intercèdent pour nous.

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