Dt8, 2-3 .14-16 Ps 147 1 Co 10, 16-17 Jn 6, 51-58
Fête du corps et du sang du Christ
FIL CONDUCTEUR :
« De même que le Père qui est vivant m’a envoyé et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mange vivra par moi ! »
Jésus peut accomplir le Salut de l’humanité car il vit par le Père. De même, nous pouvons participer à l’œuvre du Salut, à notre niveau, si nous vivons par le Christ , et, pour cela, nous dit-t-il, il nous faut le manger non pas « symboliquement », mais réellement. Ainsi nous pouvons participer alors vraiment à l’œuvre d’AMOUR du CHRIST !
PRINCIPAUX POINTS :
- Concrètement, c’est par la communion au corps et au sang du Christ lors de l’eucharistie que nous pouvons le « manger », après avoir joint l’offrande de notre vie à l’offrande que Jésus y fait de la sienne au Père, à la fin de la consécration. Nous exprimons alors notre accord pour tout cela en répondant « Amen » au « par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Père Tout puissant tout honneur et toute gloire…. » que prononce le prêtre !
- L’offrande de lui-même que Jésus a faite à la dernière Cène a été concrétisée le lendemain à la croix. L’offrande de notre vie que nous joignons à la sienne, elle se concrétise dans notre vie de tous les jours quand nous essayons de la rendre conforme à l’AMOUR, d’autant plus que Jésus nous a dit : « celui qui mange ma chair et boit mon sang, je demeure en lui et lui demeure en moi » !
- Pour apporter notre participation à l’offrande puis au sacrifice du Christ, il nous faut donc vivre en permanence avec lui, comme Lui avec son Père !
- Mais sommes nous dignes de le recevoir ?Certainement pas si c’est au sens de « mériter » ! C’est pourquoi nous disons « Seigneur , je ne suis pas digne de te recevoir…. » et nous ajoutons « Mais dis une parole et ton serviteur sera guéri… » c'est-à-dire, grâce à cette présence agissante, rendu capable de se joindre, à son niveau, même pas très élevé, à l’offrandc sacrificielle du Christ !
- Le «manger » a posé aux juifs autour de Jésus un problème apparemment insoluble et même scandaleux de rejet de cette « anthropophagie »supposée, car ils n’avaient pas compris que le Christ voulait venir en nous en plénitude de cette Vie qu’il vit avec la Père et non comme un cadavre que se partagent des cannibales !
Son offrande sacrificielle, liée à sa présence réelle lors de chaque eucharistie, Jésus en a réalisé la possibilité de s’y joindre, aux
hommes et aux femmes des générations successives jusqu’à la fin des temps. En avons-nous le désir ? C’est la bonne question que Paul pose à chacun de nous avant de communier en disant de nous « éprouver nous mêmes!
Puissions-nous répondre toujours affirmativement !
Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre,@gmail.com