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  • DIX HUITIÈME DIMANCHE ORDINAIRE B (5 Août 2018

     

    Ex 16, 2-4. 12-15  PS 77  Ep 4, 17. 20-24  Jn 6, 24-35

    DIALOGUE  DE  SOURDS  SUR  LE  BONHEUR

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Jésus s'évertue, en vain, à montrer à ses interlocuteurs la voie du véritable bonheur, auquel ils préfèrent l'illusion! Ce dialogue de sourds entre Dieu et le «monde » n’a malheureusement pas changé, mais la Foi nous montre que c’est seulement la voie de Jésus, celle de l’Amour, qui nous mènera vraiment au BONHEUR.

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Une controverse s'installe entre Jésus et les juifs qui, pourtant, ont assisté au miracle de la multiplication des pains, annonciateur du projet de Bonheur parfait que Dieu nous réserve. Mais cette foule n'en a pas compris la signification! Pourquoi? Tout simplement par ce que, comme nous aujourd'hui, ces hommes sont plongés dans un monde avide de satisfactions matérielles. C’est à cela seulement que se limitent leurs désirs. C’est en cela qu’ils placent leur espoir de bonheur!
    2. Le chemin du Bonheur par la pratique de l'Amour, que montre et pratique Jésus, ne les intéresse nullement. Il leur parait en contradiction avec la satisfaction à tous prix de leurs désirs immédiats, bons ou mauvais, dont ils attendent un bonheur qui n'est, en fait, qu'illusion.
    3. Et, pour ne pas avoir d’obstacle à ses désirs, le monde qui nous entoure déclare que c’est l’homme qui décide de ce qui est bon et de ce qui est mal : ce n’est plus Dieu … que l’on écarte le plus possible de notre société pour ne pas être gêné par des règles morales que l’on rejette!
    4. Avouons le : sans même nous en rendre compte, nous faisons peut-être parfois passer nos désirs matériels avant le désir de l’amour véritable. Alors, notre prière devient une sorte de « parapluie » vis-à-vis de tout ce qui pourrait empêcher la satisfaction totale de nos désirs. Elle est d’abord axée sur le « matériel »: confort insatiable, santé parfaite, argent à profusion, belle situation, assurances tous risques contre tous les malheurs, sans oublier la considération que les autres nous doivent, la sécurité de nos biens, les pouvoirs que nous avons sur les autres ….et que nous ne voulons pas lâcher. Après cela, Seigneur, si tu as encore le temps de t’occuper de nous, donne nous un cœur qui écoute et pardonne….à condition que ce ne soit pas trop difficile !
    5. Aujourd’hui, Jésus vient détruire nos illusions. Il dit aux juifs et à nous que « les œuvres de Dieu », c'est-à-dire ce qui peut nous rapprocher de lui, c’est de croire en celui que le Père a envoyé, c'est-à-dire lui, Jésus, de croire en son amour, en sa Parole. Celle-ci nous dit que le Bonheur ne se trouve que dans l’amour. Il nous dit de le suivre sur ce chemin et même d’accepter de participer, avec lui, au salut du monde en aimant Dieu, et le prochain comme nous-mêmes. C’est cette attitude concrète qui peut, seule, apporter le vrai bonheur, et non ce pseudo bonheur que nous propose le monde !

    Le croyons-nous, le voulons- nous et le pratiquons- nous vraiment ? Avons-nous choisi l’amour véritable comme sens à notre vie ?.....Il n’est jamais trop tard pour le faire !

     

    Michel  ANDRE, diacre      jeannemichel.andre@gmail.com

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  • DIX  SEPTIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B  (29 Juillet 2018)

    2 R 4, 42-44  Ps144  Ep4, 1-6  Jn 6, 1-15

    LA  MULTIPLICATION  DES  PAINS

    FIL  CONDUCTEUR :

     Cette multiplication des pains nous est tellement familière qu’elle nous semble presque « naturelle » ! Et pourtant, elle nous apporte plus que le « miracle » en lui-même! Celui-ci nous fait découvrir la Toute Puissance du Christ et sa compassion active, mais il nous interpelle aussi sur notre respect de l'œuvre de Dieu et l’obligation d’y participer en tant que co-créateurs et  disciples du Christ!

    Principaux points :

    1. Cinq pains et deux poissons nous semblent peu de choses, mais, aux yeux de Dieu, ils représentent la participation des hommes à son œuvre de salut. De même, la goutte d’eau qui sera mise tout à l’heure dans le calice représentera l’offrande de notre propre vie, participation à l'offrande, par le Christ, de sa vie pour le salut de l'humanité.
    2. Quand Jésus pose à ses disciples le problème de cette foule affamée spirituellement mais aussi physiquement, il reçoit deux réponses:
      • celle de Philippe (et de nous peut-être, habituellement!), qui se défile purement et simplement!
      • celle d'André, plus responsable, décidé à apporter ce qu'il peut, mais conscient de la "faiblesse de ses moyens". Autrement dit, André n’est ni dans l’indifférence ni dans la naïveté, mais dans une attitude de confiance active en Dieu !

    3.Voici peut-être une bonne piste pour nous qui sommes affrontés à des problèmes en apparence insolubles…tels que de nos jours, celui des « migrants ! Une vraie leçon pour nous qui avons un penchant naturel à demander à Dieu de tout faire…ou même qui allons chercher ailleurs qu'avec lui des solutions pour le moins douteuses!

    1. Pourquoi Jésus fait-il ramasser les morceaux ? Il aurait pu les faire enlever par des anges, pendant qu’on y est ! Mais non : tout ce que Dieu nous donne doit servir à la réalisation du Plan de Dieu, à la venue du Royaume. Pas de gaspillage !Voila une bonne leçon de véritable écologie et de respect pour cet amour que Dieu nous témoigne en nous confiant la création et en nous donnant « notre pain de chaque jour » !
    2. De plus, dans ce respect de Jésus pour « ce qui n’a pas servi », il y a, pour nous, un appel à l’espérance. Nous pensons trop souvent avoir œuvré pour rien : « j’ai perdu mon temps à essayer d’éduquer mes enfants, à supporter mon conjoint etc….en pure perte, pour rien ! ». Non…avec Jésus, rien n’est perdu, rien ne doit être perdu !

    6.Au lieu de comprendre cela, nous voulons « accaparer Dieu », un peu comme les juifs qui voulaient en faire leur roi…pour en profiter, bien sur!

    Nous avons une attitude d’accaparement de Dieu quand nous essayons de lui faire abandonner son Plan sur nous pour que ce soit le notre qui l’emporte ! C’est cela qui oblige parfois Dieu à prendre une distance avec nous, afin de préserver ce qui est le meilleur pour nous ! ( comme ici, quand Jésus est obligé de se retirer dans la montagne pour préserver l’œuvre du Salut et empêcher une « folie des hommes ») ! En vrai, c’est nous qui, toujours, nous éloignons de Dieu et non l’inverse!

    6.Les juifs voulaient prendre Jésus de force. Forcer les choses n’est jamais dans le Plan de Dieu. C’est ce que Gamaliel, plus tard, va  démontrer avec sagesse au « grand conseil » qui prétendait faire taire la prédication des apôtres : (Ac 5, 34-39 : "ne risquez pas d'être en guerre contre Dieu).

    Michel ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

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