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  • VINGT DEUXIÈME  DIMANCHE ORDINAIRE B (2 septembre 2018)

     

    Dt 4, 1…8  Ps 14  Jc1, 17-27  Mc 7, 1…23

      La véritable pureté est une libération

     

    Fil conducteur :

    La colère de Jésus après les "donneurs de leçons aux autres" (ici, les pharisiens), lui donne l’occasion de définir la vraie pureté et de montrer la libération qu’elle nous procure, par rapport aux astreintes intolérables de la fausse pureté. Il prend la défense de ceux qui pratiquent vraiment les commandements de la Loi d'Amour…et non l'hypocrisie!

     

    Principaux points :

    1. C'est pour protéger les vrais disciples que Jésus doit démasquer ceux qui veulent les égarer en changeant la Loi d'Amour en prescriptions impératives, grotesques quand elles deviennent outrancières. Pour cela, il va démasquer les scribes et les pharisiens, qui honorent Dieu du bout des lèvres mais dont le cœur est éloigné de Lui et dont le culte qu'ils rendent risque d’éloigner les autres de la véritable pureté !
    2. Il dénonce toutes les simagrées faites devant le Seigneur et qui ne servent à rien, y compris celles qui nous guêtent, soi-disant "pour le bien des autres" ou pour "la gloire de Dieu", à propos de la pureté.
    3. Jésus nous montre que la véritable pureté est « intérieure ». Il l’oppose à la fausse pureté, extérieure, faite d'observances dépassées et rendant à Dieu "un culte inutile".
    4. La véritable "pureté" est positive. C’est la pureté du cœur, c'est-à-dire l'absence d'obstacle mis par nous, dans notre cœur, à la volonté de Dieu sur nos pensées, paroles et actions.  Elle nous fait accueillir avec confiance, positivement, ce que Dieu nous présente comme bon pour nous. Et ceci pas seulement sur le plan de notre sexualité, mais sur ce qui concerne toute notre personne. Elle est comme l'eau pure qui n'offre aucun obstacle à sa traversée par la lumière. Elle permet à la Loi d'Amour, dont nous parle Jésus, d’illuminer concrètement toute notre vie!
    5. Pour conduire notre vie dans la pureté véritable, nous devons bien distinguer, en matière de pureté ou impureté :
    • ce qui nous est extérieur, comme la qualité de l’eau que l’on nous fournit, celle de l’air que l’on respire derrière la voiture des autres, la qualité des mœurs, violentes, injustes, de la société qui nous entoure. Tout cela ne dépend pas directement de nous, bien sur !
    • et ce qui dépend du choix de notre cœur d’accepter ou non ce que nous recommande le Seigneur et d’y conformer nos pensées, nos paroles, nos actions. Autrement dit, tout ce qui sort de l’intérieur de notre cœur où se prépare et se vit la véritable pureté. C’est, comme vient de nous le dire Saint Jacques, cette pureté véritable de notre coeur qui peut diriger notre vie concrète vers le Bien, vers l’Amour. Cette pureté intérieure est une libération, par rapport à tous ces fardeaux inutiles , rajoutés par les « pharisiens » à la Loi de Moïse, malgré l’interdiction de celui-ci de ne retrancher ni ajouter rien à celle-ci. Gardons nous,à cet égard, de tout « pharisaïsme », dans l’application, à notre vie et à celle du prochain, de la Loi d’Amour, nouvelle et éternelle « accomplie » par Jésus en son sang !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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  • VINGT ET UNIÈME DIMANCHE ORDINAIRE B (26 Août 2018)

     

    Jos 24, 1…18  Ps 33  Ep 5, 21-32  Jn 6, 60-69

    Un choix décisif et difficile, mais véritable clé du Bonheur :

    la soumission à l'amour!

    Fil conducteur :

    Tout au long de notre vie, à travers tous les événements, les joies comme les épreuves, nous devons choisir, librement la soumission à l'amour, nous menant au BONHEUR et non le refus de nous soumettre à cette exigences.

     

    Principaux points :

    1. Nous sommes soumis à de multiples nécessités, règlements, pressions. La soumission fait partie de notre vie de chaque jour. Dés notre réveil, lequel est programmé par des horaires assez stricts en général, nous sommes soumis à une multitude de règlements : mettre la poubelle à telle heure, tel jour…et ne pas se tromper dans la couleur, aller au travail, circuler selon le code de la route qui évolue (80/h, au lieu de 90 !), manger à telle heure, de telle façon. Bref, cela n’en finit plus et quand vient l’heure de dormir tranquille, enfin,…on est souvent soumis ….au bruit du voisin dont la télé hurle alentour ou aux cris du stade proche qui joue en nocturne !
    2. Cette soumission nous est pénible, car imposée, et plus encore quand nous la jugeons inutile, illégitime, voir abusive. Cette soumission « forcée » nous coûte, car elle souligne nos limites, notre impuissance, alors que nous recherchons, plus de liberté et, avouons le, un maximum de pouvoir, sur les choses, les événements, sur notre santé, notre confort et peut-être aussi sur notre prochain.
    3. Ce n’est pas la soumission à la force, mais à l’amour, qui nous est proposée aujourd’hui dans la Parole. Quand Paul dit: « soyez soumis les uns aux autres », cela signifie qu’aucun ne doit être, soit en position de force, soit en position de faiblesse, mais à égalité ! A égalité en quoi ? Mais tout simplement, pour chacun et pour tous, égalité dans la recherche du bonheur par l’amour en ses deux composantes, de Don et d’Accueil. Il s’agit de procurer, autant que faire se peut, le bonheur de l’autre et d’accepter de dépendre du Tout Autre et des autres pour gagner notre propre bonheur !
    4. Paul demande aux femmes de procurer autant de vrai bonheur qu’elles le peuvent à leur mari (sans, par exemple, remettre à plus tard ce qu’on peut donner le jour même). Quant aux maris, il leur demande beaucoup plus encore (alors qu’il ne sont pas plus saints que leurs femmes !) : ils doivent donner du bonheur à leurs femmes, à l’exemple du Christ vis-à-vis de nous ! Il est demandé aux maris, de se « livrer pour elles ». Qu’est-ce à dire ? Se livrer, c’est, déjà être en vérité avec elles, mais aussi causer, écouter, deviner les  besoins spécifiques de leur femme et pas seulement les besoins matériel !  C'est tout cela, la soumission à l’amour !
    5. Quand Jésus a dit cela à ses disciples, quand il leur a montré la soumission d’amour, vécue par lui avec son Père, beaucoup ont trouvé que c’était incroyable, impraticable et ils ont préféré partir. De nos jours, dans les couples, devant cette exigence de soumission à l’amour, c'est parfois la fuite en partant, c'est-à-dire l’échec. Si c'est "la fuite" tout en restant ensemble, mais sans la soumission d'amour réciproque, alors ce peut être pire!

     

    Michel  ANDRE   jeannemichel.andre@gmail.com

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