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  • 8 ème Dimanche ord C  3 3 2019 En vue d’homélie

    Si 27. 4-7  Ps 91  1 Co 15, 54-58  Lc 6, 39-45

    PARVENIR  AU BONHEUR  DU ROYAUME EN  ÉVITANT  LES  OBSTACLES

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    La Parole de ce dimanche fait appel au bon sens. Elle nous donne quelques principes simples pour suivre tous ensemble Jésus sur ce chemin de l’Amour conduisant au Bonheur en plénitude. Elle nous aide même à trouver dés maintenant du Bonheur à suivre Jésus.

    Pour nous laisser guider et guider ceux dont nous sommes responsables, nous avons grand besoin de clairvoyance.

    Or nous nous comportons souvent comme des aveugles prétendant conduire d’autres aveugles, destinés, ainsi, à chuter ensemble.

    Jésus ne nous montre pas seulement comment voir clair au cours de notre marche à sa suite, …mais aussi comment porter les bons fruits de notre adhésion à la BONNE NOUVELLE !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Cette clairvoyance, nécessaire, pour ne pas tomber comme des aveugles imprudents ne nous est pas « naturelle ». Nous avons à demander pour cela l’aide de l’Esprit Saint pour nous guider (sans inverser les rôles en lui expliquant ce qu’il « doit faire » !).
    2. Pour voir clair, nous devons ensuite accepter de nous former, et d’abord à la Parole de Dieu pour la comprendre au mieux, sans la débiter comme des perroquets.
    3. Nous avons ensuite à discerner, ce qui est juste, en  évitant plusieurs pièges : .a) Le manque d’humilité qu’est la prétention de tout comprendre par nous-mêmes et selon nos seuls critères personnels. b) Notre jugement systématique sur les autres, dont nous voyons très bien « la paille » qui les gêne et que nous prétendons leur enlever (par bonté d’âme !). c)Notre manie de nous comparer aux autres: Ainsi, un tel va comparer les avantages obtenus du patron par son compagnon de travail, alors que lui n’a rien obtenu. Mais il ne voit pas les astreintes imposées à son collègue et pas à lui ! d)Notre interrogation sans complaisance sur les réactions du prochain, sur les motifs de son comportement, sur ce qu’il y a derrière ses faits et gestes. e) Notre aveuglement sur ce qui, dans notre comportement, a motivé…tout simplement cette réaction malencontreuse de notre prochain qui nous a tant blessé ?
    4. Nous interroger sur nos réactions . Ainsi, quand nous éprouvons « l’injustice » d’un rabaissement subi par nous et provoquant en nous une colère légitime, comment luttons-nous contre l’injustice en question ? Est-ce en pratiquant « la justice des   pharisiens» avec son cortège de rancune, vengeance, haine et violence, que Jésus (Mt 5, 20), a condamnée sans appel ? Bien sur que cette fausse « justice », nous aussi, nous la rejetons certainement, en tant que chrétiens. Mais pratiquons-nous alors vraiment l’autre justice, celle de Dieu, celle du Christ, qui, sur la croix,  déclare: « Père , pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ! ». Pour être clair, pratiquons nous vraiment le PARDON, celui du Seigneur Jésus ou seulement, un pardon du bout des lèvres qui ne peut lever l’obstacle à l’Amour du prochain …et donc à l’Amour de Dieu ! OUI, le PARDON est vraiment la clé qui nous ouvre le chemin du Bonheur par l’Amour en franchisant tous les obstacles !

     

    Michel  ANDRE diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    NLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • 7ème DIMANCHE ORDINAIRE C 24 02 2019 IDÉES POUR HOMÉLIE 

     

    1 S 26, 2-23  Ps 102  1 Co 15, 45-49  Lc 6, 27-38

     

    CHOIX  DÉCISIF  A  FAIRE

     

    FIL  CONDUCTEUR

    Après nous avoir donné, avec les «Béatitudes », le mode d’emploi pour arriver au BONHEUR, dans le Royaume et déjà maintenant, Jésus nous invite à choisir entre la « justice des pharisiens » (des hommes) et la « Justice de Dieu », dans le concret brutal de notre vie !

    Il nous montre comment notre comportement pratique au milieu du « monde » doit être opposé au comportement de ce même  « monde » au quel nous n’appartenons pas , puisque nous appartenons à Dieu !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. « vous qui m’écoutez »…commence par nous dire Jésus ! Pour lui, nous sommes ceux qui, en effet, sont à l’écoute de Dieu, de sa Parole et de l’offre de BONHEUR qu’il nous fait, alors que le « monde », lui, reste indifférent à l’offre de Dieu ! Jésus nous montre ainsi comment le « Père », son « Père » dans la Trinité divine, nous considère comme ses fils bien aimés, comme les  frères «  du FILS» qu’est Jésus.
    2. Dés lors, il est impossible que nous soyons rabaissés au niveau du « monde » qui a rejeté Dieu et la « justice de Dieu ». Il nous devient impossible de préférer la justice des pharisiens à celle que nous propose Jésus, la Justice de Dieu ! Cette Justice des pharisiens (justice des hommes en fait), c’est celle du « œil pour œil…celle de la rancune, de la vengeance, de la haine et de la VIOLENCE qui en résulte ! C’est une justice de Malheur ! Jésus nous prévient que celui qui la pratique ne pourra entrer dans le Royaume qui est celui de l’Amour.
    3. Au contraire, la Justice de Dieu, car elle est Amour, nous introduit au Bonheur du Royaume et, déjà maintenant, au Bonheur offert à ceux qui ont choisi « l’ouverture » à l’Amour comme sens fondamental à leur vie.
    4. Cette « ouverture à l’Amour », l’humanité l’a refusée pour préférer la « fermeture » conseillée par Satan, dans le fol espoir, pour l’homme, de se faire son propre dieu, en s’opposant au « Père ». Depuis, l’homme a peur de l’Amour et lui préfère tous les « produits de remplacement » que lui propose ce « monde » qui s’oppose systématiquement au « Père ». Dans la pratique de notre « paternité humaine », nous éprouvons une grande souffrance quand un de nos enfants pratique ce genre d’opposition avec rejet d’amour. Dés lors, nous comprenons que Jésus veuille nous éviter de provoquer ce genre de situation vis à vis de son Père! D’où les conseils insistants qu’il vient de nous donner.
    5. Mais avouons que nous avons une réaction de recul par rapport à ce que nous propose Jésus  en nous disant : « donne à quiconque  te demande et ne réclame pas à celui qui te vole » ! Et, « cerise sur ce gâteau empoisonné » : « à celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre » ! Si nous restons naïvement dans le mot à mot, c’est certain  que nous déboucherons dans la révolte ! Mais si nous accueillons la Parole en profondeur, nous comprendrons le véritable sens ! Si nous avons subi un rabaissement injustifié, pratiqué sur notre joue de « fils bien-aimé » du Pére, cela montre que notre relation avec notre offenseur a été faussée ! Changer de joue signifie, alors, changer de mode de relation avec cet « ennemi ». Il faut d’abord réaliser qu’il n’est pas « ennemi de Dieu » parce que persécuteur d’un fils de Dieu ! Dieu veut son Bonheur, qu’il arrête sa violence et s’ouvre à l’Amour. Au lieu de lui dire « Vas y, tape encore », je dois lui offrir une autre alternative, par exemple par un regard sur lui inattendu de lui, dans mes yeux et en tout cas dans mon cœur !
    6. N’ayons pas honte de notre réaction « humaine » immédiate de recul par rapport à ce que vient de nous demander Jésus et que nous jugeons « impossible ». Il nous a donné la clé pour comprendre en nous affirmant : « à l’homme, c’est impossible, mais rien n’est impossible à Dieu » ! C’est bien là la clé de l’Amour et du Bonheur !

    Michel  ANDRE, diacre       Jeannemichel.andre@gmail.com

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