Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • PROPOSITION  POUR  HOMÉLIE  4ème DIMANCHE  CARÊME  C 31 Mars 2019

    Jos 5, 9-12  Ps 33  2Cor 5, 17-21  Lc 15, 1-32

     

    PARABOLE  DE  L’ENFANT  PRODIGUE

     

    SORTIR DE NOS ERREURS  POUR UNE RÉCONCILIATION JOYEUSE AVEC DIEU

     

    Fil conducteur :

    Ce qui est en jeu, c’est notre réconciliation avec Dieu, avec les autres et avec…nous même, bref la véritable paix à laquelle nous aspirons tous et que Paul nous supplie de réaliser quand il nous dit (2Cor 5, 20) : « laissez vous réconcilier avec Dieu ! ». Il s'agit en fait …de se "laisser faire" par l'infinie Miséricorde de Dieu qui est sans cesse à la recherche de ses "fils prodigues" que nous sommes !

    Pour cela, il y a une condition indispensable, que la parabole va mettre en lumière : faire la vérité en nous, sortir de  nos illusions, de nos erreur, voir même parfois du mensonge !

     

    Principaux  points :

    1. Ces deux fils sont doublement dans l’erreur: ils pensent n’avoir que des droits sur ce domaine que leur père a préparé pour eux et veut leur laisser quand ils seront capables de le gérer. Ils sont comme les hommes qui veulent s’approprier la création, mais sans le créateur.
    2. Seconde erreur, ils ne voient pas l’amour que leur porte leur père, comme tant d’hommes, dans le monde, qui veulent ignorer Dieu et l’éliminer, pour jouir, sans lui, de cette création. . Le Père laisse les fils libres… car cette liberté est la condition même de l’amour qu'il veut établir dans leurs relations avec lui et entre eux.
    3. Mais le cadet, aveuglé par ses convoitises, part le plus loin possible, avec le maximum d'argent, extorqué à son père, pour « profiter de la vie » à sa façon. Grâce à cet argent, il a beaucoup "d’amis"…mais pas d’amour. Et, quand les fonds sont épuisés, il est affronté à la dure réalité : ce qu’il a fait était une erreur, il s’en rend compte. Mais il n’est pas encore dans la vérité, celle de la découverte de l’amour de son père! Dans sa stupidité, il veut même lui proposer de ne plus être considéré comme son fils ! Il n'a pas compris que c'est impossible pour un Père…tout comme c’est impossible pour Dieu vis-à-vis de nous !
    4. Cependant ce petit calcul mesquin que le cadet fait dans sa tête va avoir au moins le mérite de le pousser à retourner vers le Père. Toute honte bue, il revient, péniblement, se répétant le petit boniment qu’il a préparé.

         Dans la rencontre avec le père, tout va basculer : le père le laisse dire

          « je ne mérite pas  d’être appelé ton fils » car c’est la vérité, enfin

         Reconnue, du pécheur qui se repent! Mais il ne peut entendre le « traite-

         moi en serviteur ! » Cela l’amour du Père ne peut l’admettre !

             Il met alors certainement sa main sur la bouche du fils qui découvre alors

             avec émerveillement l’amour du Père pour lui. Douloureuse joie de la

             réconciliation. C’est cette joie même, que Dieu nous réserve quand nous

             accueillons sa Miséricorde, en vérité. Et c’est la fête !

    1. Le fils ainè, lui, n’a pas changé d’attitude : il n’aime pas le père et lui crache toute sa rancœur de fils qui se croit, à tort, mal aimé. Il ne sait que réclamer, revendiquer, soupçonner (en particulier chez son frère qu’il accuse d’avoir dilapidé l’argent avec des filles…car c’est cela qu’en secret il voudrait faire mais qu’il n’ose). Il est bloqué dans la haine, dans une vie de malheur. La vérité n’est pas en lui. Aux yeux de « l’opinion », il est un « bon fils » sérieux et travailleur. Aujourd’hui, peut-être serait-il regardé comme un « bon chrétien »? Tant qu’il ne fera pas, au fond de lui-même, la vérité, il ne pourra pas entrer en réconciliation et trouver la paix….que lui offre la Miséricorde du Père.
    2. Alors, pour nous, pourquoi hésiter encore à suivre la supplication de Paul : « laissez vous réconcilier avec Dieu ! ». JOIE et PAIX  nous attendent, dans l’Amour !

     

    Michel  ANDRE  diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

     

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  3ème Dimanche de Carême C  24 Mars 2019

    Ex 3, 1-8. 13-15  Psaume 102  1Cor 10, 1-6.10-12  Lc 13, 1-9

     

    Épreuves ou  punitions? Nécessité de convertir notre regard sur Dieu!

     

    FIL CONDUCTEUR

    C’est toujours la même question car c’est toujours la même répétition de catastrophes qui nous font peur. Quelle en est la signification ? C’est ce que demandent à Jésus ces gens qui lui rapportent le scandale du massacre, par Pilate, de juifs qui offraient un sacrifice à Dieu. Jésus n’a pas esquivé la question, alors même qu’il sentait poindre, chez ses interlocuteurs, l'accusation envers  Dieu, pour le moins d'indifférence et même peut-être d'injustice. Aujourd’hui, ils l’auraient accroché, de la même façon, sur l'une des catastrophes de l'actualité  dont il n'y a que l'embarras du choix, car les médias nous en multiplient l’annonce . Et,  derrière cela, la question, bien sur, de savoir qui est coupable et de quoi? Mais Jésus, paradoxalement va amener ses interlocuteurs …et nous, sur un autre terrain que la recherche d’un responsable, à désigner finalement comme coupable! Jésus va aborder la question du « POURQUOI ? ou POUR  QUOI ? ». Dans quel but Dieu permet-il tout cela ou même favorise-t-il nos épreuves ?

     

    Principaux points :

    1. Jésus écarte d’emblée, à propos de toutes les catastrophes, l’interprétation habituelle des hommes en déclarant qu’il ne s’agit pour eux ni de culpabilité ni de punition des péchés. Il s'agit donc d'épreuve!
    2. L'épreuve n'est pas un genre de test que Dieu pratique pour voir, mais une occasion, qui nous est offerte, de choisir dans le sens de l'Amour, le sens du Bonheur…en convertissant notre "regard sur Dieu".
    3. L’épreuve est distincte de la tentation, qui, elle, vient de Satan, notre Ennemi, mais elle peut la favoriser. L’épreuve peut venir d’un phénomène naturel, comme denièrement le Tsunami des Célèbes. Elle peut venir aussi, d’un Mal provoqué par notre Ennemi, comme cette affreuse tuerie dans deux mosquées en Nouvelle Zélande.
    4.  Si nous traversons l’épreuve, malgré une souffrance certaine qui l’accompagne toujours plus ou moins, en gardant une pleine confiance en Dieu, il y aura un progrés pour nous dans cet Amour dans lequel nous avons à grandir pour parvenir au Bonheur en plénitude du Royaume. Et cela à travers une vie déjà transformée par le fait d’avoir surmonté l’épreuve !
    5.  D’où le choix qui est devant nous face à l’épreuve :
    • La CONFIANCE, vis-à-vis de Dieu qui, à travers l’épreuve, nous amène au BONHEUR, par l’AMOUR. Dans ce sens nous venons d’entendre, dans la première lecture, l’affirmation de Dieu à Moïse : « J’ai vu, oui j’ai vu la misère de mon peuple…et j’ai entendu ses cris ! ».
    • La méfiance envers Dieu, suggérée à nous comme elle le fut à Adam et Eve, par Satan, dans la folle prétention de devenir notre propre dieu en rompant notre relation à Dieu par cette méfiance. Cette tentation nous guètte et c’est pourquoi Paul vient de nous dire « ne récriminez pas contre Dieu… ! ».

    Si notre cœur choisit la méfiance, malgré toutes les preuves d’Amour que nous recevons de Dieu à travers tout ce que le FILS a fait pour nous, alors nous risquons de subir le sort de certaines victimes de catastrophes. C’est le risque de perdre notre vie sans savoir à quoi elle a servi, sans avoir connu le vrai chemin menant au BONHEUR que nous indique Jésus et qui passe, il est vrai…par des épreuves, à vivre dans la CONFIANCE!

     A cette mise en garde de Jésus d’avoir à nous convertir à cette confiance en Dieu, s’ajoute la consolante parabole du figuier improductif. Comme celui-ci, si nous nous « convertissons » et plaçons en Dieu notre CONFANCE, nous porterons des fruits… de vrai BONHEUR !

    L'Epreuve est donc un révélateur du choix, que nous faisons,  du sens notre vie (pour ou contre l'Amour) et une occasion de le concrétiser. avec Dieu, à travers nos épreuves que nous aurons l’occasion d’offrir au Pére avec notre personne toute entière, lors de l’offrande de Jésus lui-même à son Père, au cours de l’eucharistie.

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG http://puzzlebondieu777.over-blog.com