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  • 4ème DIMANCHE ORD C  3 fev 2019 PROPOSITION  D'IDÉES  POUR  HOMÉLIE

     

     

    Jr 1, 4…19  Ps 70  1 Cor 12, 31 . 13, 1-13  Lc 4, 21-30

     

    NOTRE  VIE  EST-T-ELLE  OUVERTURE  OU  FERMETURE  A  L’AMOUR ?

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Jésus voudrait convertir à l'AMOUR toute cette humanité que Dieu appelle par ce moyen au BONHEUR. Malheureusement, comme on le voit lors de la visite de Jésus à Nazareth, il se heurte souvent, au refus d'ouverture de l'homme!

    Quel contraste, dans la Parole de ce dimanche, entre cet hymne à l'Amour que lance Paul et ce refus d'Amour des concitoyens de Jésus, à Nazareth, que nous rapporte Luc. Cela doit nous interpeller en ce qui concerne notre attitude concrète, à nous chrétiens déclarés, par rapport à l'Amour!, Notre vie concrète est-t-elle ouverture ou fermeture à l’amour?

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Chaque personne humaine a deux options possibles de choix de vie :
    • ouverture à l'Autre (Dieu) et aux autres (le prochain), en vue du Bonheur (de soi , des autres, appelés à partager le Bonheur de Dieu) par l'Amour.
    • fermeture de soi à l'Autre (Dieu) et aux autres, repli sur soi, recherche orgueilleuse du Bonheur par soi seul et en soi seul : refus de l'Amour

    .

    2.Par le choix de l'Amour tel que Paul en décrit les caractéristiques, les exigences et les merveilles, l'homme s'applique à faire tout ce qu'il peut pour contribuer au véritable Bonheur de l'autre : c'est le côté DON de l'Amour. Mais il accepte aussi d'être dépendant de l'Autre et des autres pour son propre Bonheur : c'est le côté ACCUEIL de l'Amour. Don et Accueil sont inséparables!

    1. 3. Les auditeurs de Jésus à la synagogue de Nazareth reconnaissent sans doute les merveilles de Dieu à leur égard, puisqu'ils apprécient d'être le peuple destiné à donner le Messie qui sauvera Israël (d'abord) et le monde entier.

     

     Mais, au lieu de s'ouvrir à la recherche du Bonheur des autres, ils éprouvent une jalousie à l'idée que ceux qu'ils estiment leur être inférieurs puissent être aimés de Dieu autant qu'eux. Ils ne veulent pas partager la première place dans le cœur de Dieu, qui leur revient de droit, pensent-ils. Ils n'ont pas besoin des autres pour leur propre Bonheur qu'ils estiment leur être dû par Dieu car ils se croient mieux que les autres, mieux que ce vulgaire fils de charpentier ou que ces vils païens d'étrangers. Même si, à l'égard de Jésus, ils sont bien obligés, malgré eux, d'admirer ce qui sort de sa bouche et le leur rend "insupportable"!

     

    4.Cette attitude déviante des concitoyens de Jésus nous scandalise sans doute. Elle doit nous faire réfléchir à ce que révèlent nos réactions, par rapport aux autres (proches ou lointains), sur le véritable choix, d'ouverture ou de fermeture à l'Amour, que nous faisons pour notre vie! Serions- nous, parfois, un peu jaloux du Bonheur des autres, sans même nous en apercevoir?

    Choisissons l’ouverture à l’Amour, vers le Bonheur, rejetons la fermeture qui conduit au Malheur !

     

    Michel  ANDRE  diacre           jeannemichel.andre@gmail.com

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  • TROISIÈME  DIMANCHE ORDINAIRE C 27 janvier 2019

     

     

    Ne 8, 2-4a.5-6. 8-10  Ps 18  1 Cor 12, 12-30  Lc 1, 1-4; 4,14-21

    LA  PLEINE  IDENTITÉ  DU CHRIST EST LA BASE  DE NOTRE FOI

     

    FIL DIRECTEUR

    Cet épisode de la synagogue de Nazareth marque un tournant dans la Mission de   Jésus, dans l'annonce de la Bonne Nouvelle du Salut. Jusque là, la plupart des interlocuteurs pouvaient s'interroger sur l'identité de Jésus. A partir de là, il est clair qu'il affirme être "l'oint du Seigneur" et fait clairement comprendre qu'il n'est pas seulement homme, "fils de Joseph le charpentier", mais qu'il est de filiation divine. Oui! il est vraiment Fils du Père et non un simple prophète, n'en déplaise à ses concitoyens de Nazareth qui ne supporteront pas cette affirmation!

    Désormais, tout ce que va dire et faire Jésus sera marqué par sa véritable identité de vrai homme et Vrai Dieu. Et ce n'est pas un hasard si, dans le  même évangile de Luc (chap 4), est décrit le combat de Jésus avec Satan qui voulait l'amener à affirmer qu'il était soit homme, soit Dieu, mais sûrement pas les deux!

    Il y a là, pour nous, la nécessité de nous positionner franchement par rapport à la pleine et véritable identité de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. A nous de comprendre la merveilleuse relation d’amour avec Lui que cela nous offre !

     

    Principaux points :

    1. Il était nécessaire que le Sauveur de l'humanité soit Dieu, qui seul a le pouvoir de pardonner le péché de l’humanité rejetant son Créateur afin d’être elle-même son propre dieu ! Et nécessité, aussi, pour le Sauveur, d'endosser pleinement la condition humaine, pour que cette solidarité d'Amour avec tous les autres hommes les amène au repentir libérateur !
    2. Cette nécessité, pour Jésus d'être vrai homme et vrai Dieu s’est heurtée à la prétention de beaucoup de n’admettre que ce que leur « raison » pouvait comprendre, alors qu’il s’agit d’un mystère qui nous « dépasse » !
    3. C'est ainsi qu'est née l’hérésie de « l’arianisme » qui a fait vaciller l'Eglise pendant plusieurs siècles, détruisant l'Unité de la Foi chrétienne. Les ariens prétendaient que Jésus avait été "créé" par le Père et non "engendré", de toute éternité, en tant que Fils, de même nature que le Père!
    4. Par là même, l'arianisme n'était plus une doctrine chrétienne puisque refusant à Jésus sa divinité. Cette hérésie présentait Dieu dans une Toute Puissance distante des hommes et dans un « isolement » incompatible avec l’Amour. Elle préparait ainsi la voie à l'Islam qui allait naître, en fait, de cette façon restrictive de voir les choses.
    5. Actuellement d'ailleurs, nous assistons à une résurgence de cette idée que Jésus est certes un super homme, méritant d'être imité, mais qu’il est dénué de véritable divinité. D'où la distance que certains prennent avec ce qu'il nous prescrit de faire et dont ils ne retiennent que ce qui les "arrange". Pour rétablir la Vérité et faire en sorte que le « monde croie », comme nous l’a dit le Seigneur Jésus, nous avons vu, la semaine passée, toute l’importance de l’œcuménisme. Celui-ci vise à réaliser concrètement l’Unité des chrétiens, tant désirée par la Seigneur Jésus. Nous avons la responsabilité de mettre en œuvre concrètement cette Unité, avec tous ceux qui reconnaissent Jésus comme Seigneur et Sauveur, unis dans une même prière qui leur fait dire, avec nous, en ce jour, le "Notre Père"!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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