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BRELEVENEZ - LANNION - Page 19

  •   QUATORZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B

    7 juillet 2024 Marc 6, 1-6 avec Ez 2, 2-5 et 2 Cor 12,7-10

     Jésus à Nazareth - Qui dirige notre vie ?

     

    Fil conducteur :

    Pour que ce soit Dieu qui conduise ma vie vers le Bonheur selon son Plan et avec ma libre participation, puisque cette liberté est nécessaire à l'amour, il me faut d'abord reconnaître ma faiblesse. C'est si je l'accepte comme Saint Paul, dans la joie d'une dépendance

    d'amour, que Dieu pourra alors diriger ma vie vers le BONHEUR !!

    Principaux points :

    1) Ce récit de l’affrontement de Jésus avec ses concitoyens de Nazareth nous pose la question  capitale  de qui dirige notre vie ?

    - moi tout seul ? (ni Dieu ni Maître) !

    - Dieu sans moi? faisant de moi un robot irresponsable.

    - Dieu avec moi? dans la confiance réciproque de l’amour.

    Selon la réponse donnée, la solution de mes problèmes relèvera :

    - soit de moi tout seul,

    - soit de Dieu tout seul, ce qui me rendrait irresponsable,

    - soit de Dieu avec moi, dans la communion d’amour qu’il me propose…

    et qui est le bon choix, menant au Bonheur.

     

    2) Cependant, même si nous avons fait ce « bon choix », nous constatons que, concrètement, nous laissons difficilement Dieu intervenir dans nos vies par l’envoi d’épreuves douloureuses que nous trouvons

    « injustes» . Nous demandons, au contraire, comme Paul, que Dieu nous enlève toute épreuve!  C’est le signe que nous pensons savoir mieux que Dieu ce qui, au final, sera mieux pour nous ! Avons nous  vraiment confiance en lui ? Nous avons la prétention de connaître le fond des choses…comme ces gens de Nazareth qui croyaient tout connaître de Jésus et dont la vanité était un obstacle à l’action de la grâce!

    3) Paul nous a montré comment redonner à Dieu sa vraie place dans notre vie : en acceptant tout à la fois la réalité de notre faiblesse et la puissance transformante de son amour en nous : « ma grâce te suffit » lui a dit le Seigneur !

    C’est cela qui nous fera passer de la tristesse à la joie…et non les habituels encouragements des autres qui pensent nous consoler avec leur « il ne faut pas pleurer comme ça, souris ! sois courageux ! ».

    Il nous faut sortir de notre colère devant l’épreuve, non pas par la porte de la révolte, mais par celle de la confiance et de la miséricorde !

    Ainsi, nous éviterons d’exercer vis-à-vis de Dieu le chantage habituel :

    « puisque, Seigneur, tu nous a promis d’exaucer la prière, tu dois me débarrasser de ce qui va contre mes désirs » !

    . Ce serait prendre emprise sur Dieu, comme ceux qui prennent emprise sur les autres en se permettant de leur dire : « si Dieu ne t’exauce pas, c’est signe que tu pries mal ou pas assez » ! Là encore, ce serait, comme les gens de Nazareth, prétendre tout connaître et prendre la place de Dieu !

    En conclusion, ne soyons pas comme ces gens de Nazareth qui , dans leur vanité, ont refusé l’offre de Jésus de le suivre pour gagner leur Bonheur par l’amour! Ils ont préféré, pour leur malheur, tourner le dos à la Bonne Nouvelle et mener leur vie à leur façon !

     

     

    Michel  ANDRE,   diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • TREIZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B (30 Juin 2024)

     

    Marc Chap. 5, 21-43, avec Sg 1, 13-24 et 2Cor 8, 7-15

     

    Guérison de la fille de Jaïre. Passer de la croyance à laFoi !

     

    Fil conducteur :

    La Parole de Dieu de ce dimanche nous entraîne, bien au-delà de la simple "croyance" raisonnable dans les pouvoirs du Christ, jusqu'à la Foi dans laquelle se déploie ce premier élan vers l'Amour qu'est la confiance en Dieu!

    Principaux Points :

    1) Le Seigneur Jésus, se trouve affronté à plusieurs problèmes dans cet épisode, dramatique au départ, mais porteur d’une puissance formidable de libération pour ceux qui, comme Jaïre, entrent totalement dans la perspective, ouverte par Jésus, du passage de la  Ce passage de la « croyance » à « la Foi », Jaïre va le vivre de façon exemplaire, mais de façon terriblement « croyance » à « la Foi » !

    2) douloureuse : à travers la perte de son enfant, survenant alors même qu’il avait sollicité sa guérison à Jésus !

    Cette demande d’intervention à Jésus témoignait  de sa croyance dans les pouvoirs exceptionnels de celui-ci. Il lui reconnaît par là-même, un pouvoir divin, en quelque sorte.

    C’est à partir de là que Jésus va faire avancer Jaïre vers une relation nouvelle avec lui, une relation de confiance totale, une relation de foi, d’amour !

    3) Pour cela, Jésus va laisser Jaïre affronter de plein fouet le choc terrible du problème du « Mal »: pourquoi sa petite fille est-elle morte malgré sa démarche ? Pourquoi la mort ?

    Le livre de la sagesse vient de nous dire que Dieu n’a pas, dans son Plan initial, voulu la mort, mais que celle-ci est venue par « la jalousie du démon », créant ainsi un « trou » dans la tapisserie harmonieuse de la création. Cette jalousie du démon n’est-elle pas suscitée par ces dons magnifiques que Dieu fait à l’homme, comme vient de nous le dire Paul !

    Néanmoins, c’est ce « Mal » que doit affronter Jaïre (et nous aussi d’ailleurs, parfois, dans des circonstances identiques et combien douloureuses et incompréhensibles !.

    Il lui faut choisir alors entre la confiance en Jésus et la méfiance, celle que dénote le ricanement de l’assistance.

    C’est la nécessité du même choix qui nous rejoint, nous aussi, au niveau des épreuves de tous genres que nous affrontons et dans lesquelles nous percevons bien qu’une lutte se joue, dans notre vie, entre l’Amour et les puissances du Mal.

    C’est alors la Foi seule, car elle est confiance au-delà de la simple « croyance », qui peut l’emporter…comme, d'ailleurs, pour la femme atteinte d'hémorragies, citée en exemple dans le même passage !

    4) A noter ce qui semble un détail, mais qui a son importance : l’injonction, par Jésus, aux parents, de faire manger l’enfant revenue à la vie ! Cela nous incite à ne pas nous « enfermer » dans le « miraculeux », mais à bien garder les « pieds sur terre ». De même que, en sens contraire, les soucis de la vie quotidienne ne doivent pas nous rendre insensibles aux signes quasi miraculeux qu’on y rencontre…si l’on y porte attention !

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com