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BRELEVENEZ - LANNION - Page 23

  • DOUZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B (23 Juin 2024)

    Marc 4, 35-41 avec 2 Cor 5, 14-17 et Jb 38, 1. 8-11

    La tempête apaisée. Confiance ou méfiance ?

     

    Fil conducteur :

    La confiance, sans naïveté bien sur, est un indicateur d'amour et la méfiance, au contraire,  peut faire douter  de celui-ci. Il s’agit de la confiance  en  les  capacités qu’a l’autre d'aimer pleinement, puisqu’qu'il est « image de Dieu »!

     

    Principaux points:

    • Cet épisode marque une étape importante dans la relation entre Jésus et les apôtres et nous interroger, nous aussi, sur la nature de notre relation au Christ : est-t-elle dans la confiance (de l’amour) ou encore dans la méfiance? La parabole du cultivateur confiant qui fait sa part et laisse à Dieu la sienne nous guide !
    • Il doit se fier à Dieu pour réaliser ce qu'il ne peut faire lui-même. Jésus va, sur ce point, mettre ses disciples à l'épreuve! Ces hommes sont « croyants » : Ils croient en Dieu, en sa puissance (comme Job : cf lpremière lecture). Ils savent que Dieu commande aux puissances de la nature. Ils croient en la puissance de Jésus lui-même puisqu’ils vont lui demander d’intervenir ! Mais ils n’ont pas encore la foi en lui, c'est-à-dire que, tout en croyant à sa puissance, ils doutent encore de son amour pour eux.
    • En effet, leur méfiance  se devine dans leur remarque soupçonneuse et presque méchante : « nous coulons et cela ne te fait donc rien ?» ! La voila bien, cette remarque caractéristique de la méfiance, ce coup de pistolet au coeur de l’amour : le reproche d’indifférence ! Nous savons la force destructrice de cette accusation d’indifférence au niveau du couple, par exemple, quand l’un(e) dit à l’autre "je souffre et on dirait que ça ne te fait rien" ! Dans ce cas, la barque du couple est bien près de couler, elle aussi et il est grand temps de retrouver…la confiance et l’amour.
    • En soumettant ses disciples à cette minute de vérité sur leur confiance et sur la réalité de leur amour, Jésus nous adresse, à chacun, une même requête…amoureuse, une incitation à nous abandonner à lui dans la confiance de l’amour.

    Si nous répondons à sa requête, alors, ni la perspective des tempêtes à venir, ni « rien d’autre » ne pourra nous séparer le l’Amour de Dieu qui est en Jésus-Christ » (Rm 8, 38) !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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  • ONZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 16 juin 2024

    Marc 4, 26-34 avec 2 Cor 5, 6-10 et Ez 17, 22-24

     

    Pour parvenir au Royaume, il y a la part de Dieu et celle de l’homme,

     

    Fil conducteur :

    Pour arriver à la plénitude de Bonheur, qui nous est promise dans le Royaume de Dieu, nous avons à réaliser notre part. Nous devons prendre les moyens nécessaires pour cela, à travers le déroulement de toute notre vie. Nous devons faire confiance à Dieu pour réaliser, de son côté, ce qui dépend de lui et assurera, en temps voulu, notre Bonheur en plénitude. Ayant accompli notre part, nous serons dans la paix car en totale confiance en la puissance et en l'Amour de Dieu pour nous !

    Principaux points :

    1) Dans la venue de ce Royaume de Dieu où notre Bonheur aura sa plénitude, nous pensons souvent que tout incombe à Dieu. Or, nous avons notre part à accomplir, en tant que co-créateurs, à côté de la part évidemment prépondérante de notre Créateur.

    2) Dieu a mis en nous, pour cela, des capacités formidables :

    - ainsi, tout ce que l’homme réalise à travers les progrès formidables de la science, quand il sait mettre celle-ci au service du Bien et non de son orgueil !

    - Mais aussi tout ce que nous pouvons tous réaliser dans l’accomplissement de ces tâches de tous les jours, dont Verlaine disait : « la vie humble aux travaux ennuyeux et faciles est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d’amour ! ». Chacun de nous est comme ces petites graines dont parle Jésus, en lesquelles sont, en germe, des capacités étonnantes pour la croissance en amour. Oui, Dieu nous confie, à chacun, une part formidable de réalisation du Royaume en vue du Bonheur définitif par l’Amour!

     

    3) Mais nous avons à tenir notre juste place, notre juste rôle, dans cette réalisation. Ainsi, il nous faut :

    - Faire ce qui nous est confié par Dieu. Le cultivateur dont nous parle Jésus doit préparer son champ, les semences, semer et surveiller la croissance pour agir, à nouveau, quand sera venu le temps de la moisson.

    - Par contre, après avoir accompli avec conscience sa part de travail, l’homme doit faire confiance à Dieu pour le reste et doit « dormir sur ses deux oreilles ».

     

    Il ne doit pas outrepasser son rôle, comme le ferait un cultivateur inconscient qui se lèverait la nuit pour tirer sur les tiges dès qu’elles sortent,  afin qu’elles croissent plus vite. Cela nous semble risible, mais c’est bien ce que nous faisons quand notre impatience et notre manque de confiance en Dieu, nous poussent à tout régenter, tout contrôler dans l’univers, dans la conduite de notre vie…et de celle des autres !

     

    4) En fin de compte, dans cette venue du Royaume de Dieu, nous avons la responsabilité des moyens évidents à assumer, mais pas celle du résultat. Le résultat, c’est la part de Dieu. Comme l’affirme Paul, ce résultat final, même s’il nous parait encore lointain et pas toujours conforme à nos désirs immédiats, nous savons que c’est le meilleur, car c’est bien le partage de son propre Bonheur que Dieu, dans son Amour, veut nous faire vivre dans son Royaume !

    C’est cette certitude qui doit guider notre vie dans le « monde » où nous vivons …sans lui appartenir  ni en devenir l’esclave !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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