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BRELEVENEZ - LANNION - Page 21

  • ONZIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 16 juin 2024

    Marc 4, 26-34 avec 2 Cor 5, 6-10 et Ez 17, 22-24

     

    Pour parvenir au Royaume, il y a la part de Dieu et celle de l’homme,

     

    Fil conducteur :

    Pour arriver à la plénitude de Bonheur, qui nous est promise dans le Royaume de Dieu, nous avons à réaliser notre part. Nous devons prendre les moyens nécessaires pour cela, à travers le déroulement de toute notre vie. Nous devons faire confiance à Dieu pour réaliser, de son côté, ce qui dépend de lui et assurera, en temps voulu, notre Bonheur en plénitude. Ayant accompli notre part, nous serons dans la paix car en totale confiance en la puissance et en l'Amour de Dieu pour nous !

    Principaux points :

    1) Dans la venue de ce Royaume de Dieu où notre Bonheur aura sa plénitude, nous pensons souvent que tout incombe à Dieu. Or, nous avons notre part à accomplir, en tant que co-créateurs, à côté de la part évidemment prépondérante de notre Créateur.

    2) Dieu a mis en nous, pour cela, des capacités formidables :

    - ainsi, tout ce que l’homme réalise à travers les progrès formidables de la science, quand il sait mettre celle-ci au service du Bien et non de son orgueil !

    - Mais aussi tout ce que nous pouvons tous réaliser dans l’accomplissement de ces tâches de tous les jours, dont Verlaine disait : « la vie humble aux travaux ennuyeux et faciles est une oeuvre de choix qui veut beaucoup d’amour ! ». Chacun de nous est comme ces petites graines dont parle Jésus, en lesquelles sont, en germe, des capacités étonnantes pour la croissance en amour. Oui, Dieu nous confie, à chacun, une part formidable de réalisation du Royaume en vue du Bonheur définitif par l’Amour!

     

    3) Mais nous avons à tenir notre juste place, notre juste rôle, dans cette réalisation. Ainsi, il nous faut :

    - Faire ce qui nous est confié par Dieu. Le cultivateur dont nous parle Jésus doit préparer son champ, les semences, semer et surveiller la croissance pour agir, à nouveau, quand sera venu le temps de la moisson.

    - Par contre, après avoir accompli avec conscience sa part de travail, l’homme doit faire confiance à Dieu pour le reste et doit « dormir sur ses deux oreilles ».

     

    Il ne doit pas outrepasser son rôle, comme le ferait un cultivateur inconscient qui se lèverait la nuit pour tirer sur les tiges dès qu’elles sortent,  afin qu’elles croissent plus vite. Cela nous semble risible, mais c’est bien ce que nous faisons quand notre impatience et notre manque de confiance en Dieu, nous poussent à tout régenter, tout contrôler dans l’univers, dans la conduite de notre vie…et de celle des autres !

     

    4) En fin de compte, dans cette venue du Royaume de Dieu, nous avons la responsabilité des moyens évidents à assumer, mais pas celle du résultat. Le résultat, c’est la part de Dieu. Comme l’affirme Paul, ce résultat final, même s’il nous parait encore lointain et pas toujours conforme à nos désirs immédiats, nous savons que c’est le meilleur, car c’est bien le partage de son propre Bonheur que Dieu, dans son Amour, veut nous faire vivre dans son Royaume !

    C’est cette certitude qui doit guider notre vie dans le « monde » où nous vivons …sans lui appartenir  ni en devenir l’esclave !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » Marc 3, 3

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    DIMANCHE 9 JUIN 2024
    Gloire à Dieu (p. 230)
    Prière
    Seigneur Dieu, source de tout bien, réponds sans te lasser à notre 
    appel : inspire-nous de discerner ce qui est juste et dirige-nous pour 
    que nous puissions l’accomplir. Par Jésus… — Amen.

    LITURGIE DE LA PAROLE
    Lecture du livre de la Genèse (3, 9-15) 
    « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, 
    entre ta descendance et sa descendance » 
    Lorsque Adam eut mangé du fruit de l’arbre, le Seigneur Dieu 
    l’appela et lui dit : « Où es-tu donc? » Il répondit : « J’ai entendu 
    ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me 
    suis caché. » Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu? 
    Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? » 
    L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle 
    qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » Le Seigneur 
    Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là? » La femme répondit : « Le 
    serpent m’a trompée, et j’ai mangé. » Alors le Seigneur Dieu dit au 
    serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les 
    animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre 
    et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le 
    talon. » – Parole du Seigneur


    ℞ Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat.
    J’espère le Seigneur de toute mon âme ; 
    je l’espère, et j’attends sa parole. 
    Mon âme attend le Seigneur 
    plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. ℞
    Oui, près du Seigneur, est l’amour; 
    près de lui, abonde le rachat. 
    C’est lui qui rachètera Israël
    de toutes ses fautes. ℞

    Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre 
    aux Corinthiens (4, 13 – 5, 1) 
    « Nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons » 
    Frères, l’Écriture dit : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous 
    aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est 
    pourquoi nous parlons. Car, nous le savons, celui qui a ressuscité 
    le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous 
    placera près de lui avec vous. Et tout cela, c’est pour vous, afin que 
    la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, 
    fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. C’est pourquoi nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme 
    extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car notre détresse du moment présent est légère par rapport au poids vraiment incomparable de gloire éternelle qu’elle 
    produit pour nous. Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, 
    mais à ce qui ne se voit pas; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui 
    ne se voit pas est éternel. Nous le savons, en effet, même si notre 
    corps, cette tente qui est notre demeure sur la terre, est détruit, 
    nous avons un édifice construit par Dieu, une demeure éternelle 
    dans les cieux qui n’est pas l’œuvre des hommes. 
    – Parole du Seigneur


    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3, 20-35)
    « C’en est fini de Satan » 
    En ce temps-là, Jésus revint à la maison avec ses disciples, où de 
    nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas 
    possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour 
    se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
    Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Il est 
    possédé par Béelzéboul; c’est par le chef des démons qu’il expulse 
    les démons. » Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : 
    « Comment Satan peut-il expulser Satan? Si un royaume est divisé 
    contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une 
    même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. 
    Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas 
    tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la 
    maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. 
    Alors seulement il pillera sa maison. Amen, je vous le dis : Tout 
    sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre 
    l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché 
    pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est 
    possédé par un esprit impur. »
    Alors arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font 
    appeler. Une foule était assise autour de lui; et on lui dit : « Voici 
    que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : 
    « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, 
    celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. 

  • Homélie du 10ème dimanche ordinaire 9 Mai 2024 

    Mc 3,20-35

    Déni et péché contre l’Esprit- Saint _Justice humaine et Justice de Dieu.

     

    FIL CONDUCTEUR : Marc va nous montrer comment une vision purement humaine des choses engendre une « justice humaine » totalement opposée à la «  justice de Dieu » !

    Principaux points :

    • Les gens de la parenté de Jésus sont dans la vision purement « humaine des choses » et n’ont pas compris qui était Jésus, quelle était sa Mission ! Ils jugent donc de la valeur des choses et de toutes choses selon une façon qui ne leur permettra jamais d’entrer dans le Royaume des cieux ! En effet, le Seigneur Jésus déclare avec force ( dans Mt 5, 20) « Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, non , vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ».
    • Et les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient que Jésus avait en lui un démon et chassait les esprits mauvais au nom de Belzebuth, prince des démons !
    • Cette affirmation était un déni du Bon sens et, par là même une atteinte délibérée à la VERITE, donc à Celui qui est « le Chemin, la Vérité et la VIE, DIEU Lui-même !
    • Ce DENI avéré constitue en lui-même un blasphème envers l’ESPRIT SAINT dont il ne peut, dès lors, solliciter le Pardon, lequel est la caractéristique de la « .Justice de Dieu » que conteste ce Déni !
    • De la gravité du DENI avéré découle pour nous la nécessité d’éviter, dans nos relations courantes, toute entorse envers la VERITE, à commencer par celles si fréquentes car jugées, à tort, bénignes ou même « drôles » !

     

    Michel ANDRE, diacre            jeannemichel.andre@gmail.com