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BRELEVENEZ - LANNION - Page 256

  • Dimanche octave Noël  B Sainte Famille 31 décembre 2017

     

    Gn 15, 1-6; 21, 1-3  Ps 104  He 11, 8-19  Lc 2, 22-40

     

    Lc 2, 22-40  Gn 15, 1- 6 et 21, 1-3 Ps 104 He 11, 8…19

     

    FETE  DE  LA  SAINTE  FAMILLE

     

    FIL  CONDUCTEUR:

    En quoi et comment la Sainte famille de Nazareth est-telle pour nous un exemple à imiter?

    Selon le dictionnaire, une famille est constituée par un père, une mère et des enfants. Mais dans quel but?

    Dans le Plan de Dieu, le couple homme / femme, fondateur de  la famille, assure, à travers sa sexualité différenciée, non seulement la procréation, mais aussi l'éducation et la croissance en amour des différents membres de la famille. C'est là le rôle de toute famille qui a donc, par sa vocation à l'amour une vocation à la sainteté. Mais, en plus, chaque famille a une vocation particulière selon ce que Dieu attend d'elle spécifiquement. Ainsi, la famille" de Jésus, Marie et Joseph, avait la vocation très particulière de donner à l'humanité son Sauveur et de l'introduire dans le concret  de ce rôle irremplaçable!

     

    Principaux points :

    1. Pour répondre à ce que Dieu attend d'elles, les familles disposent de moyens "naturels". Ainsi, la sexualité offre, entre autres de par la différenciation sexuelle elle-même, une incitation à grandir en amour. Encore faut-il que ce "moyen", par lui-même ambigu, soit utilisé dans le cadre de l'amour et non à l'encontre de ce dernier, sinon, la sexualité, par elle-même,  devient un empêchement.
    2.  Mais Dieu a aussi prévu des moyens "surnaturels" pour la réalisation de la vocation familiale. Il propose au couple de s'engager, dans le cadre du mariage, à s'aimer véritablement et de plus en plus, dans la durée: c'est la base du sacrement de mariage! Du fait de cet engagement contracté librement et en connaissance de cause, le couple, et donc la famille, entrent alors, comme Abraham, "en alliance" avec Dieu. Et donc, comme pour Abraham, la promesse de réalisation du plan d'amour de Dieu sur eux leur est acquise.
    3.  Ainsi, c'est une aide permanente que constitue, pour le couple, fondateur de la famille, l'engagement pris, dans le sacrement de mariage,  à s'aimer véritablement, dans la durée et à travers les aléas de l'existence que sont les épreuves de toutes sortes. Ainsi donc, comme le dit Paul (lettre aux hébreux), la certitude, dans la Foi, de la fidélité de Dieu à sa promesse de secours, aide à réaliser, dans l'Amour, ce qu'il faut bien appeler le miracle de la fidélité . Le couple vit alors, dans la Foi, comme Abraham, la traversée de ses épreuves et en récolte les fruits de Bonheur!
    4.  Mais alors, comment se fait-t-il que beaucoup de couples refusent de s'engager mutuellement à grandir en Amour…que ce soit par le sacrement de mariage ou même au cours d'une vie de simple concubinage?
    5. Pour certains, il y a là une revendication de "liberté", laquelle serait bridée, disent-ils, par le fait même de l'engagement. En fait, s'il est exact que sans liberté véritable il n'y a pas d'Amour, il est évident que c'est l'Amour lui-même qui nous fait consentir, dans le couple, certaines restrictions à nos désirs pour le bénéfice de l'Amour
    6. .Il faut aussi préciser que liberté n'est pas licence de faire n'importe quoi, y compris contre l'Amour. De plus, refuser l'engagement du sacrement de mariage revient à se priver de cette aide de Dieu évoquée plus haut.
    7.  Dans d'autres cas, le couple croit naïvement qu'il est assez fort tout seul, pour se passer de Dieu. En fait, il est conscient de l'importance de l'Amour pour la solidité du couple, mais il compte sur la seule intensité de la composante sexualité, voir génitalité de sa personne pour affermir son Amour dont il croit être lui-même la source…Ayant, de ce fait, mis Dieu de côté, ce couple s'estime le propriétaire indiscutable de sa sexualité et non le simple gérant! Il agit donc là dans une logique, malheureusement biaisée par  une erreur initiale!
    8. Ou alors, le refus de s'engager envers l'autre peut procéder d'une vision de l'amour comme étant une relation qui doit être spontanée pour être valable. Autrement dit, on estime que, si des efforts sont nécessaires dans l'amour, ce n'est plus de l'Amour, c'est une obligation dégradante, voir même un véritable "esclavage affectif"! Une telle opinion a pour conséquence ce que l'on entend souvent dans certains couples : "je n'ai plus envie de t'aimer…mieux vaut donc nous séparer!"
    9. L'engagement à s'aimer procède, au contraire, de ce qu'on appelle le deuxième volet de l'Amour: l'acceptation de dépendre de l'autre pour obtenir son propre bonheur. Bien entendu, cette acceptation suppose une confiance amoureuse basée sur les capacités de l'autre à me rendre heureux…tout en acceptant sa liberté d'utiliser ou non ces capacités! Il s'agit d'une dépendance d'Amour et non d'un esclavage!
    10.  En ce qui concerne la vocation spécifique de chaque famille, elle lui est, bien entendu, particulière. Ainsi, nous n'avons pas à suivre en tout l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth. Elle doit être pour moi, mon couple, ma famille un modèle à imiter sur certains points : le respect mutuel, le respect de Dieu,  l'obéissance, la tolérance, le travail, l'Amour etc…mais pas sur d'autres points (tel que l'intimité conjugale où nous avons des obligations différentes de celles qu'on prête à Saint- Joseph!). Ma famille a des obligations comme des moyens qui ne sont pas ceux qu'avait la Sainte Famille. Ainsi, les parents de Jésus n'ont jamais eu l'obligation de veiller, pour lui, sur les programmes télé ou sur l'internet! Je ne dois donc pas prétendre imiter en tout la Sainte Famille et "faire la bête en voulant faire l'ange", comme disait Pascal. Par contre, j'ai certainement besoin de son intercession pour conduire ma propre famille vers le Royaume!

    Michel  ANDRE, diacre 

                

     

     

     

     

                

  • Noël ! lundi 25 décembre

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    Messe de la nuit

     

    Première lecture

    Is 9, 1-6

     

    Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés. Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

     

    Psaume

    Ps 95 1-2a, 2b-3, 11-12a, 12b-13a, 13bc

     

    R/ Aujourd’hui, un Sauveur nous est né :

    c’est le Christ, le Seigneur.

     

    Chantez au Seigneur un chant nouveau,

    chantez au Seigneur, terre entière,

    chantez au Seigneur et bénissez son nom !

     

    De jour en jour, proclamez son salut,

    racontez à tous les peuples sa gloire,

    à toutes les nations ses merveilles !

     

    Joie au ciel ! Exulte la terre !

    Les masses de la mer mugissent,

    la campagne tout entière est en fête.

     

    Les arbres des forêts dansent de joie

    devant la face du Seigneur, car il vient,

    car il vient pour juger la terre.

     

    Il jugera le monde avec justice,

    et les peuples selon sa vérité !

     

    Deuxième lecture

    Tt 2, 11-14

     

    Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien.

     

    Évangile selon Saint Luc

    Lc 2, 1-14

     

    En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

      

    Méditation

     

    C’est la nuit, mais la Lumière du monde vient par sa naissance illuminer la terre. Comment reconnaître dans ce nouveau-né couché dans la mangeoire, parce qu’« il n’y avait pas de place pour eux à l’auberge », le Dieu éternel, le Sauveur de l’humanité ? Adorons avec Marie et Joseph, notre Dieu qui se révèle. Réjouissons-nous avec les anges car le désir qu'a Dieu de sauver tous les hommes est en train de se réaliser. Contemplons-le avec les bergers accourus les premiers à l’annonce de cette « grande joie », la naissance du sauveur. N'hésitons pas à faire appel à notre imagination, comme le conseille saint Ignace de Loyola, pour entrer dans cette scène d'évangile, lui devenir contemporain. Il est là tout petit, frêle, incapable de rien, mais son cœur est plein d’amour, plus qu’aucun autre sur terre. Il est déjà pleinement Verbe de Dieu, celui qui nous révèle le Père. Réjouissons-nous de ce grand amour qui nous est manifesté, puis le cœur brûlant, allons annoncer aux hommes cet Evangile, cette nouvelle merveilleuse : un Sauveur nous est né ! Il s’est fait l’un de nous pour nous unir à sa vie ! Acceptons de le laisser naître en nous pour, par la suite, le suivre sur le chemin de divinisation qu'il nous ouvre. 
    Claire de l’Eprevier, consacrée de la communauté de l’Emmanuel