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BRELEVENEZ - LANNION - Page 308

  • Les 3 souhaits et les 4 demandes de la prière "Notre Père"

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    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    Josué
     
     
     
     
    Israël choisit Yahvé
     
    « C’est le Seigneur notre Dieu que nous voulons servir,
    c’est à sa voix que nous voulons obéir. »
     
    Josué 24, 16
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    frère Pascal Marin
    Couvent de la Tourette
     
     
     
     
     
     
    Les idoles qui enferment et le Dieu qui libère
    Il n’y a pas de marche sans mise en route et pas de mise en route sans départ. Pas de départ qui ne quitte une maison, une manière d’être, des habitudes. Puis, une fois parti, à chaque croisée des chemins, des décisions seront à prendre encore et encore. Dans quelle voie s’engager ? Lesquelles faut-il laisser pour ne pas s’enfermer soi-même dans des contextes sans horizon, sans espérance, loin de là où veut résider notre plus haut désir de vivre ? Les récits bibliques sont experts en chemins du salut. Ils exhortent à partir, ils apportent l’énergie nécessaire à la marche et ils éclairent les esprits pour qu’ils s’orientent bien. Dans la pensée biblique, le bon discernement libère le choix de Dieu là même où se voient écartés ces faux dieux que sont les idoles. En matière de chemin spirituel, l’heure est toujours à la décision pour Dieu et contre ces « dieux », au nom menteur, qui ne peuvent que décevoir. Josué y invite ici ardemment son peuple. Voulez-vous servir le vrai Dieu ou les dieux du pays où nous sommes, leur demande Josué ?
    Et le bon sens spirituel du peuple va parler. Sans hésiter, ils choisissent celui qui les a fait monter de la maison d’esclavage. Dieu se reconnaît en effet à rendre mobile l’existence de ceux qui le servent, les menant plus loin, plus haut. Les idoles, à l’inverse, se trahissent à fixer une vie en l’enfermant dans des cercles étroits et toujours plus étroits. Mais nulle idole, aussi puissante soit-elle, ne peut éteindre en quelqu’un la voix du vrai Dieu. Dès lors qu’elle parle, cette voix, dès lors que celui qui l’entend prend confiance en elle, sa force libératrice est immense. Aucune « maison d’esclavage » ne peut lui résister.

    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon
     

           17ème Dimanche Ord C 2016 24 juillet 2016

               Gn 18, 20-32  Ps 137  Col 2, 12-14   Lc 11, 1-13

     

                               Apprend-nous à prier !

     

    Fil conducteur :

    Demander à Jésus de leur apprendre à prier dénote, chez ses disciples une reconnaissance louable de leur difficulté à le faire, à la fois sur la façon concrète de prier et aussi sur l’état d’esprit dans lequel prier ! Avouons qu’il nous manque parfois la maîtrise d’un de ces deux éléments, si ce n’est même celle des deux, comme d’aucuns nous déclarent souvent qu’ils n’ont ni le goût ni le savoir faire de la prière.

     

    Principaux points :

    1. Jésus, ici, ne donne pas de conseil sur l’attitude elle-même à respecter pendant la prière. Chez un autre évangéliste, il sera précisé de ne pas rabâcher !
    2. Par contre, Jésus montre que toute prière doit commencer par la louange de Dieu, d’abord par la reconnaissance de sa Paternité, de sa transcendante : « Notre Père qui es aux cieux », puis celle de sa sainteté, de son règne et enfin de sa Toute Puissance !
    3. C’est ensuite seulement que la prière s’oriente vers les demandes des hommes, pour tous les hommes, englobés dans le mot « nous »désignant les bénéficiaires des bienfaits de Dieu !
    • Après avoir bien précisé tout cela, Jésus passe à la relation que nous établissons avec Dieu par la prière avec cette merveilleuse parabole de l’ami importun. Quel changement, dans la vision de Dieu qu’avaient ses auditeurs, va provoquer cette étonnante affirmation de Jésus, que Dieu se réjouit de l’importunité de ses enfants quand ils sollicitent son aide. Suivent les incroyables promesses d’un Père à la fois tout Puissant et aimant, faites à ceux qui témoignent d’une confiance filiale envers lui. Il s’agit de la confiance ….
    • D’abord dans l’obtention d’une réponse à nos demandes :Dieu ne sera jamais aux « abonnés absents », même s’il nous faudra laisser sonner un certain temps avant qu’il ne décroche !
    • Ensuite, dans le caractère approprié de sa réponse, quelles que soient nos demandes. Mais il faut souligner qu’une réponse appropriée ne veut pas dire qu’elle soit exactement comme celle que nous attendons, mais plutôt qu’elle corresponde, de façon adéquate, à nos vrais besoins au moment opportun. C’est dire que, selon la nature de la demande, il y aura plusieurs types de réponse:
    • Ainsi, si notre demande correspond tout à fait avec ce que Jésus lui-même nous dit de demander dans le « Notre Père »,aucun doute sur sa satisfaction. Toutefois, la réalisation de ce que nous avons demandé se fera souvent sous une forme un peu différente de la manière que nous pensions, voir même totalement différente…mais en fait meilleure que ce que nous attendions. Et cette constatation, souvent a posteriori, nous renforcera dans notre confiance en Dieu.
    • Si ce que nous demandons ne figure pas dans le « Notre Père », mais que Dieu nous l’accorde manifestement, cela nous incite à y voir une approbation de Dieu. Mais en même temps, cela nous invite à la vigilance vis-à-vis de l’illusion dans laquelle le Malin essaie de nous faire tomber et il y a là une invitation à se faire aider pour un bon discernement !
    • Enfin, si, par mégarde, nous avons demandé quelque chose qui soit en opposition avec la volonté de Dieu exprimée à travers le « Notre Père » et que cela nous ait été refusé…alors, rendons grâce à Dieu de nous avoir évité de tomber dans un piège !
    • C’est dire que, dans les demandes de notre prière, nous devons toujours nous poser humblement la question de leur conformité ou de leur opposition à ce que Jésus nous dit dans son enseignement du « Notre Père » !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • "La meilleur part ! Elle ne lui sera pas enlevée"

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    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    Moïse
     
     
     
     
    Le miracle de la mer
     
    Moïse étendit la main et le Seigneur refoula la mer toute la nuit par un fort vent d'est.
     
    Ex 14, 21
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    sœur Marie Monnet
    Dominicaine à Bruxelles
     
     
     
     
     
     
    La naissance improbable d’un peuple
    Le passage par la mer Rouge, c’est la naissance du peuple d’Israël. Elle se fait par séparation : séparation d’avec l’Égypte et toute son armée, séparation des eaux à droite et à gauche, passage de la peur et de la nuit au jour et à la confiance, sur l’autre rive. Sans cesse, Jésus invite ses disciples à passer sur l’autre rive. Dans le baptême, celui de Jean-Baptiste comme celui de Jésus, c’est la libération d’Égypte qui est symbolisée, c’est-à-dire une mort à la mort, une mort au péché, une nouvelle naissance à Dieu et à la liberté !
    Cet événement fondateur sera toujours la référence, celle des juifs bien sûr, quand ils souffriront en exil, sous l’oppression romaine ou quand ils se trouveront dans l’enfer des camps de concentration. Elle fut aussi la référence des noirs, esclaves, non pas en Égypte, mais dans les États du sud des États-Unis d’Amérique. Elle a été l’inspiratrice de la théologie de la libération. Chaque fois qu’un peuple souffre l’esclavage ou le génocide, il se souvient qu’une fois pour toutes, Dieu est intervenu dans l’histoire pour libérer son peuple « à main forte et bras étendu ».

    Ce peuple n’est pas meilleur que les autres, la suite le montrera. Le veau d’or concentre l’idolâtrie de l’argent et la force du taureau. Les récriminations contre Moïse — parce que les Hébreux manquaient d’eau, de pain, de viande, parce qu’ils avaient peur des « géants » de Canaan… — montrent bien que ce peuple est comme tous les autres peuples. Mais Dieu les choisit, non pas parce qu’ils sont meilleurs, non pas parce qu’ils sont qui ils sont, mais parce qu’ils sont opprimés, faibles, menacés. « J’ai vu la misère de mon peuple. J’ai entendu ses cris » et j’ai décidé de les en sortir, de les sauver.
    La naissance du peuple juif, à travers la mer Rouge, devient ainsi emblématique de toute libération, de tout salut. Ce peuple est élu pour manifester que tous les peuples qui se trouvent en cette situation sont choisis contre l’oppresseur, contre les forces de mort. Ils sont appelés à naître, à se libérer.


    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.

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  • Le "Bon Samaritain", un modèle d'aide au prochain proposé par Jésus

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    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  15ème Dim Ord C 10 7 16

     

                                      Dt 30, 10-14  Ps18  Col 1, 15-20   Lc 10, 25-37

     

                                       LE  BONHEUR  PAR  L' AMOUR

     

     

    FIL  CONDUCTEUR

    Ce qui, ici, est en jeu, c'est d'obtenir le Bonheur que nous cherchons tous, le Bonheur total, en plénitude, celui de la Vie éternelle, comme l'évoque le docteur de la Loi interrogeant Jésus.
    La réponse est sans ambigüité : ce ne peut être que par l'Amour : "tu aimeras…"!

    Bien sur en aimant d'abord la Source même de l'Amour, le Dieu Un et Trinitaire!

    Mais, avec la nécessité d'aimer le prochain, surviennent les pires difficultés pratiques!

    D’où la question sur l'identité du prochain…mais qui porte, en fait, sur notre adhésion ou non à l'Amour comme chemin pour parvenir à notre vrai Bonheur! Après cette magnifique parabole du samaritain, la réponse est donnée, sans appel!

     

    Principaux points :

    1. Cette Loi d'Amour que récite parfaitement le docteur de la Loi, elle n'est pas au dessus de nos forces, comme l'affirmait déjà Moïse. Elle est dans notre bouche quand nous proclamons "Seigneur Seigneur" en louant sa bonté! Et sans doute était-t-elle dans la bouche du prêtre et du lévite, récitant les psaumes en marchant, après avoir accompli leur service à Jérusalem pour la gloire de Dieu!
    2. Mais Moïse nous dit aussi que cette Loi d'Amour est dans notre bouche et notre cœur "pour que tu la mettes en pratique"(Dt 30, 10-14) Alors, qu'est-ce qui a empêché prêtre, lévite…et nous aussi parfois, hélas, de mettre en pratique? Serait-ce la peur, la peur du risque…de l'Amour, des exigences de l'Amour?
    3. Le samaritain a pris le risque…celui de tomber lui aussi aux mains des bandits, encombré qu'il était, par ce blessé! Et si ce blessé mourait en cours de route, on l'accuserait (aujourd'hui, de n'avoir pas appelé le Samu, d'avoir soigné par lui-même

    malgré son incompétence). Il a accepté le risque de se faire escroquer par l'aubergiste, de paraître "bonne poire", le risque de s'occuper d'un étranger à sa communauté (peut-être même d'un terroriste…on ne sait jamais!). Avec Dieu, on ne risque rien à lui dire qu'on l'aime…mais avec le prochain, c'est autre chose!

    1. Que dire alors des risques de l'engagement conjugal, de celui de "faire des enfants" et encore plus de les élever, de faire la paix et la justice, le risque, énorme souvent, de pardonner!
    2. Notre société se veut celle du risque zéro concernant toute douleur et souffrance et, ce faisant, elle s'est blindée vis-à-vis de l'Amour. Elle a oublié que l'Amour est certes la recherche du bonheur (véritable) de l'autre, mais aussi acceptation d'une dépendance (d'Amour) vis-à-vis de l'autre, comme celle dont Jésus a accepté le risque, bien réel, …pour nous ramener, par l'Amour, sur le chemin du Bonheur!
    3. Ainsi donc, le prochain doit être bénéficiaire de l'Amour! Et ce prochain, dans la parabole, c'est finalement le bon samaritain, qui s'est montré le prochain du blessé et qui, de ce fait est le premier bénéficiaire de l'Amour! Comme le Seigneur fait les choses vraiment justes! …a nous d'en profiter et d'imiter ce samaritain!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com