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BRELEVENEZ - LANNION - Page 305

  • Le nanti, face à Lazare, le miséreux

     

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    Chap.16, 19-31 26ème dim C  Le riche et le pauvre Lazare

     

    Contraste saisissant entre la situation du « riche » et  celle de Lazare durant leur vie et après leur sortie de ce monde. Avant comme après, tout les sépare. Il y a une opposition irréductible entre eux, alors qu’ils se côtoyaient dans la vie. A quelques mètres l’un de l’autre, il y a  quelque chose qui les sépare profondément. Non pas tant l’aspect florissant de

    ce « rat gros ventre » qui s’empiffre à longueur de journées, contrastant avec la maigreur du pauvre Lazare couvert de plaies et d’ulcères…que ce qu’il y a au fond de leur cœur.

    Certes, l’un comme l’autre ont recherché le bonheur, comme tout le monde, légitimement !

    Mais le « riche » n’a pas su le trouver par la voie que Dieu nous montre : l’amour ! Il a fait taire en lui le besoin d’être aimé et d’aimer, il a fermé son cœur dans l’indifférence et rempli sa vie par ces produits de remplacement de l’amour que sont les convoitises. Il a sombré dans la débauche pour « s’étourdir ». Il n’a rien fait de mal, pense-t-il, à l’encontre de Lazare, il l’a seulement ignoré. Il n’est pas si méchant que ça puisqu’il se préoccupe du sort de ses frères !

    Il n’a pas su, en fait, regarder ni autour de lui ni en lui. D’ailleurs, les deux vont de paire : je ne saurai regarder les autres dans l’amour que si je me découvre moi-même, en profondeur, dans le regard de Dieu et dans une intimité avec Dieu. Il est donc dans l’erreur totale sur lui, sur les autres et sur Dieu. Il est à côté de la plaque, a perdu le chemin du bonheur.

    Il a forgé son propre malheur en s’entourant (pour « se protéger ») de ces fossés d’indifférence qui se retrouvent dans ce grand fossé qui le sépare ensuite de Dieu, d’Abraham et Lazare ! Ce dernier, lui, a gardé confiance en Dieu dans ses épreuves. Il ne montre ni révolte ni haine pour l’indifférence du  mauvais riche.

    Ce n’est pas Dieu qui « punit » ce dernier, mais le mauvais choix que lui-même a décidé pour sa vie, ce gaspillage qu’il en a fait, dans sa bêtise !

    Aujourd’hui, c’est à nous que Dieu lance un appel solennel : «que fais –tu de ta vie, dans ta recherche du bonheur ? Prends-tu le temps de regarder en toi…avec le regard que moi, Dieu, je porte sur toi, pour y découvrir la force de mon appel à aimer? Comment regardes-tu les autres ?( pas tellement ceux qui sont loin et que tu ne connais pas- ce qui rend facile la compassion pour eux-), mais ceux qui sont tout prés : déjà les voisins qui te bornent (est-ce que tu les ignores ou cherches à les connaître, dans la discrétion bien sur, est-ce que tu les supportes ou les exècres ?), et puis les membres de ta famille et surtout ton conjoint ? les regardes tu vraiment et de quelle façon ? Quelles  miettes de ta table leur laisses-tu ? as-tu mis sur ta porte « entrée interdite » ? (quand je dis, à ma femme dans la voiture : « tu as une tache sur ta robe ! » elle me rétorque : « tu vois bien que tu ne me regardes pas car tu aurais dû me le dire avant de partir ! »).

    Dieu m’interpelle aussi sur mon « gaspillage » : est-ce que je ne cherche pas à combler mon manque d’amour par des convoitises, ces produits de remplacement inefficaces (comme l’a fait ce mauvais riche) ? Dans la parabole, on le voit regretter son erreur ! Que n’a-t-il pas changé plus tôt son attitude vis-à-vis de Dieu des autres et de lui-même : quand on voit que l’on est dans l’erreur, vite redressons la barre pendant qu’il en est encore temps !

     

    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  26ème DIM  C 25 09 16

       

                    Am 6,1a.4-7  Ps145  1Tm6, 11-16  Lc 16, 19-31

     

    La voie que nous suivons est-elle bien celle du Bonheur ?

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Contraste saisissant entre la situation du « riche » et  celle de Lazare durant leur vie et après leur sortie de ce monde. Avant comme après, tout les sépare. Il y a une opposition irréductible entre eux, alors qu’ils se côtoyaient dans la vie.

    Ce qui les sépare si profondément, ce n'est pas leur présentation extérieure, mais ce que, dans leur cœur, ils ont choisi pour orienter leur vie vers le bonheur!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nous recherchons tous le bonheur…c'est légitime. Mais pour y arriver, Dieu nous indique la vraie voie : l'Amour. Satan, lui, nous conseille de rejeter l'Amour, de nous renfermer sur nous-mêmes et de nous considérer comme notre propre Dieu, capable de déterminer le Bien et le Mal. C'est ce par quoi il a fait "chuter" Adam et Eve en leur faisant croire qu'ainsi ils seraient "comme des dieux"! C'est ce qu'il tente avec chacun de nous, c'est le piège dans lequel tombe le "riche" de la parabole.
    2. Dés lors, celui-ci se préserve de ceux qui l'entourent et en particulier de Lazare, dont la seule vue le gêne, en "creusant" un efficace fossé d'indifférence à l'abri duquel il peut faire ce qui lui plait, suivre le choix qu'il a fait pour sa vie: un bonheur matériel d'où l'Amour est exclu. C'est ce même fossé, établi par lui, qu'il va retrouver, après sa mort, dans le lieu de souffrance où il s'est mis lui-même. Sa souffrance, c'est celle de l'échec total de son choix stupide, cest la désillusion, le "passage à côté " du Bonheur!
    3. Lazare, lui, a fait confiance à Dieu, à travers même les dures épreuves de sa vie. C'est cette confiance qui l'a mené finalement au Bonheur qu'il partage désormais avec Abraham dont il a imité la Foi. Il savait que ses souffrances temporaires ne seraient pas perdues s'il n'abandonnait pas son Amour envers Dieu…et sans doute envers ce riche pourtant indifférent! Comme le Christ sur la croix, peut-être a-t-il dit, à propos du "riche": "Père, pardonne lui car il ne sait pas ce qu'il fait"!
    4. Avec Lazare, nous entrons dans la "Communion des saints" où l'Amour unit en un seul "corps": ceux qui, sur la terre, se préparent au Royaume, ceux qui y sont déjà et ceux qui, pour pouvoir y pénétrer doivent se purifier en traversant une bienfaisante mais douloureuse "purgation"!
    5. Le "riche", après sa mort, est sans doute dans ce cas (au "purgatoire" et non dans l'enfer de damnation où la haine remplace toute pitié, tout intérêt pour autrui, alors que ce "riche", signe d'une conversion à l'Amour, intercède pour ses frères en danger!). Sans doute Lazare, de son côté, a-t-il intercédé pour le "riche", dans cette "communion des saints" où l'Amour s'exprime par la Miséricorde, cet antidote de l'indifférence! Cette "purgation" était nécessaire au "riche", pour passer de l'indifférence, du refus d'Amour (le péché)…à la voie d'Amour que Jésus nous a ouverte en vue du Bonheur.
    6. Tous ne comprennent pas l'efficacité de cette "communion des saints" et certains nient, de façon bien présomptueuse, la nécessité du purgatoire! Par contre, en prendre conscience, dans l'humilité, nous incite à offrir, comme Lazare, nos épreuves souffertes, en vue du salut de tous, avec Jésus! Cette "participation" volontaire nous entraîne à la suite du Christ sur la vraie voie du BONHEUR! A nous de choisir!

     

     

    Michel  ANDRE diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent

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    PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  25ème Dimanche C

                            18 septembre 2016                         

                      Am 8, 4-7  Ps112  1 Tm2, 1-8  Lc 16, 1-13                   

      PREVOYANCE  ET CONFIANCE  EN  DIEU

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    En nous proposant cette parabole du gérant malhonnête mais astucieux, Jésus nous incite d'abord à, comme cet homme, réagir devant les événements, quels qu'ils soient et à ne pas nous laisser aller au désespoir. Pas question d'invoquer le fameux "c'était écrit!" pour ne rien faire! La bonne réaction est de mobiliser notre énergie, notre intelligence, notre courage afin de trouver une solution conforme au Plan de Dieu. Pour cela, nous devons garder une confiance absolue en Dieu, quoi qu'il arrive, tout en se rappelant qu'on ne peut servir à la fois Dieu …et l'Argent!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Jésus ne fait nullement l'éloge du vol ou de la "magouille", mais celle de l'énergie et de l'astuce du gérant. Il déplore notre trop facile démission face aux épreuves qui se dressent devant nous! Il ne veut pas que nous soyons comme le petit oiseau fasciné devant le serpent. Il nous incite à réagir intelligemment et honnêtement!
    2.  Jésus nous demande de prévoir les ennuis et même si possible avant qu'ils n'arrivent. C'est une incitation à réfléchir avant d'agir. Et si les événements prennent une tournure imprévue, il nous faut rechercher de nouvelles solutions…conformes à sa Loi d'Amour et non à celle du "Monde" (la loi de la jungle)! Soyons conscients  que ce "Monde" est dominé par l'Argent et ne nous laissons pas piéger par lui!
    3. Pour suivre Jésus de cette façon, il nous faut choisir en qui placer réellement notre confiance! Est-ce dans les autres? Avouons que, vis-à-vis des autres, notre méfiance l'emporte souvent sur la confiance : quand il s'agit d'un achat de nouvelle voiture, achat d'une nouvelle robe (…car "je n'ai plus rien à me mettre"), choix d'une école, conseil à prendre pour l'internet, les finances, location d'un logement…etc, on se méfie! Et, plus encore, mais en fait à juste titre, si je désire partager ma vie avec un conjoint, fonder une famille, comment entrer dans la confiance…donc dans un véritable amour?  D'où beaucoup d'hésitations, voir d'inhibitions…encore qu'en la matière, on voit certains prendre leur décision à pile ou face!
    4. S'il n'est donc pas facile de faire confiance aux autres, combien nous apparaît difficile, une confiance réelle, absolue, en Dieu! En nous donnant la vie, la liberté d'orienter notre vie, de prendre des décisions, Dieu nous fait une confiance démesurée…alors même qu'il connaît nos faiblesses. La vraie bonne question est donc: en retour, est-ce que moi je fais confiance à Dieu pour les choix à faire dans ma vie? Et, si c'est le cas, est-ce que ma confiance va jusqu'à résister à la première épreuve à laquelle Dieu va peut-être me soumettre sans que je m'y attende?
    5. Avouons que, plus souvent, c'est en nous- mêmes plutôt qu'en Dieu que nous plaçons notre confiance pour décider de ce qui va nous apporter le bonheur! Par exemple, tout en choisissant Dieu comme maître et non l'Argent, puisque nous sommes disciples du Christ, nous restons facilement préoccupés par la crainte de "manquer". Quoi de plus rassurant, dans ce cas, que de sentir la présence d'un "matelas" de billets à portée de main ou d'un compte bien fourni à la banque?
    6. Mais Jésus, Lui, nous incite à user de notre imagination et de notre astuce pour faire du Bien autour de nous et non pour acquérir des soi disant "sécurités", bien illusoires si elles correspondent, de notre part, à un manque de confiance en Dieu!

    N'oublions jamais que nous ne sommes pas les propriétaires mais seulement  les gérants de ces "biens" de toute nature, dont l'argent, que Dieu nous a confiés pour les gérer comme les talents de la parabole (Mt 25, 14-30), en vue du Bien!

     

    Michel ANDRE, diacre 

    jeannemichel.andre@gmail.com  BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • La joie d'être sauvé parce que l'on est "aimé" !

     

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                PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  24ème DIMANCHE  C  11/9/2016

     

                             Ex 32,7-11.13-14  Ps 50  1Tm 1, 12-17  Lc 15, 1-32 (brève : 15, 1-10)

     

                               LA  VERITABLE  IDENTITE  DE  DIEU : IL  EST  AMOUR!       

     

    FIL  CONDUCTEUR  :

     

    A travers les trois paraboles de Jésus dans ce chapitre 15 de Luc,  c'est le vrai "visage" de Dieu, sa véritable identité profonde qui nous sont révélés : Il est AMOUR et poursuit inlassablement son but : faire participer l'homme, par l'Amour, au BONHEUR que Lui-même possède en plénitude en sa Trinité d'Amour!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

     

    Dieu est sans cesse à la recherche de celui qu'il aime, l'homme, comme l'évoque le "Cantique des cantiques". Mais l'homme, trop souvent, par lui-même s'égare!

    1. Cet égarement revêt plusieurs aspects :
    • Parfois, l'homme a délaissé le troupeau des brebis du Seigneur, pour suivre ses propres illusions, satisfaire tous ses désirs immédiats, même mauvais, en faisant confiance à lui-même et non plus au Bon berger. Ce faisant, finalement, il va se perdre au loin, au milieu des dangers! C'est bien là l'image de l'humanité, toujours persuadée qu'elle est capable d'assurer son Bonheur par ses propres moyens et qui  délaisse la voie de l'Amour, que Dieu lui propose en vue de son Bonheur. En prétendant déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal (sous la forme symbolique du fruit défendu de la Genèse), l'homme prend la place de Dieu et s'égare. Mais l'Amour de Dieu pour l'homme est tel que, pour retrouver au loin cette brebis perdue, il n'hésite pas à prendre le risque de laisser pendant ce temps les autres brebis à la seule garde de quelques bons chiens, en comptant sur le bon sens des brebis restées au pâturage.
    • Parfois, c'est à l'intérieur même de la "maison" (ou du troupeau!) que l'homme peut se perdre, comme la drachme! Se croyant sauvé et protégé par sa seule appartenance à la "Maison", (l'Eglise, peut-être?) il avait délaissé sa "juste place" dans celle-ci, pour n'y faire que son bon plaisir, sans se soucier de respecter les "règles" de la Maison où il a fini bel et bien par se perdre lui-même!
    1. Que l'homme s'égare en s'éloignant de Dieu, comme la brebis perdue (et le fils cadet de la dernière parabole), ou en restant soi disant proche, mais le cœur fermé à l'Amour (comme le fils aîné qui s'est "perdu" dans la maison), Dieu n'aura de cesse qu'il ne ramène vers Lui cet homme, afin "qu'aucun ne se perde"!
    2. Certains ne comprennent pas cet Amour paternel de Dieu, témoin de sa véritable identité, à notre égard et trouvent qu'il serait plus juste que le Seigneur exerce une stricte justice rétributive vis-à-vis des hommes. La Miséricorde de Dieu, disent-ils, encourage les hommes à faire le Mal en voyant la bonté de Dieu pour les pécheurs!

    C'est, là, méconnaître jusqu' où va le véritable Amour d'un véritable Père et c'est refuser de s'associer à la" joie du Ciel" quand l'Amour de Dieu a fait revenir le pécheur de son "égarement" (Lc 15, 7)

     

    D'autres vont encore plus loin dans leur vision négative de Dieu. Ils accusent le Bon Berger de laisser 99 brebis raisonnables sans défense… pour aller rechercher une petite idiote que sa désobéissance a perdue. C'est oublier que le Seigneur a eu soin de ne pas nous quitter sans établir les fondations de son Eglise et d'y instituer ceux qui, tels de bons "chien de berger", doivent "veiller

    sur le troupeau qui leur est confié, non par contrainte mais…selon Dieu… (1P 5, 2). Sans doute est-il bon de rappeler que le meilleur moyen, pour les brebis, de résister au loup, est de rester unies, groupées à l'abri de ceux qui sont en mesure de les défendre contre les dangers (qu'elles ne réalisent pas toujours). Encore faut-il qu'à la nécessaire discipline des brebis corresponde l'Amour de leurs gardiens pour chacune d'elles!              

     

    Michel  ANDRE, diacre

    jeannemichel.andre@gmail.com                     BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com