Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 303

  • "La meilleur part ! Elle ne lui sera pas enlevée"

    telecharger.jpg

    En-tête.jpgbandeau.jpg

    1.jpg

    2.jpg

     

    4.jpg

     
     
     
     
     
     
     
    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    Moïse
     
     
     
     
    Le miracle de la mer
     
    Moïse étendit la main et le Seigneur refoula la mer toute la nuit par un fort vent d'est.
     
    Ex 14, 21
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    sœur Marie Monnet
    Dominicaine à Bruxelles
     
     
     
     
     
     
    La naissance improbable d’un peuple
    Le passage par la mer Rouge, c’est la naissance du peuple d’Israël. Elle se fait par séparation : séparation d’avec l’Égypte et toute son armée, séparation des eaux à droite et à gauche, passage de la peur et de la nuit au jour et à la confiance, sur l’autre rive. Sans cesse, Jésus invite ses disciples à passer sur l’autre rive. Dans le baptême, celui de Jean-Baptiste comme celui de Jésus, c’est la libération d’Égypte qui est symbolisée, c’est-à-dire une mort à la mort, une mort au péché, une nouvelle naissance à Dieu et à la liberté !
    Cet événement fondateur sera toujours la référence, celle des juifs bien sûr, quand ils souffriront en exil, sous l’oppression romaine ou quand ils se trouveront dans l’enfer des camps de concentration. Elle fut aussi la référence des noirs, esclaves, non pas en Égypte, mais dans les États du sud des États-Unis d’Amérique. Elle a été l’inspiratrice de la théologie de la libération. Chaque fois qu’un peuple souffre l’esclavage ou le génocide, il se souvient qu’une fois pour toutes, Dieu est intervenu dans l’histoire pour libérer son peuple « à main forte et bras étendu ».

    Ce peuple n’est pas meilleur que les autres, la suite le montrera. Le veau d’or concentre l’idolâtrie de l’argent et la force du taureau. Les récriminations contre Moïse — parce que les Hébreux manquaient d’eau, de pain, de viande, parce qu’ils avaient peur des « géants » de Canaan… — montrent bien que ce peuple est comme tous les autres peuples. Mais Dieu les choisit, non pas parce qu’ils sont meilleurs, non pas parce qu’ils sont qui ils sont, mais parce qu’ils sont opprimés, faibles, menacés. « J’ai vu la misère de mon peuple. J’ai entendu ses cris » et j’ai décidé de les en sortir, de les sauver.
    La naissance du peuple juif, à travers la mer Rouge, devient ainsi emblématique de toute libération, de tout salut. Ce peuple est élu pour manifester que tous les peuples qui se trouvent en cette situation sont choisis contre l’oppresseur, contre les forces de mort. Ils sont appelés à naître, à se libérer.


    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.

    16ème Dimanche Ord C-page-0.jpg

    16ème Dimanche Ord C-page-1.jpg

  • Le "Bon Samaritain", un modèle d'aide au prochain proposé par Jésus

    telecharger.jpg 

    telecharger.jpg
     
    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

     
    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  15ème Dim Ord C 10 7 16

     

                                      Dt 30, 10-14  Ps18  Col 1, 15-20   Lc 10, 25-37

     

                                       LE  BONHEUR  PAR  L' AMOUR

     

     

    FIL  CONDUCTEUR

    Ce qui, ici, est en jeu, c'est d'obtenir le Bonheur que nous cherchons tous, le Bonheur total, en plénitude, celui de la Vie éternelle, comme l'évoque le docteur de la Loi interrogeant Jésus.
    La réponse est sans ambigüité : ce ne peut être que par l'Amour : "tu aimeras…"!

    Bien sur en aimant d'abord la Source même de l'Amour, le Dieu Un et Trinitaire!

    Mais, avec la nécessité d'aimer le prochain, surviennent les pires difficultés pratiques!

    D’où la question sur l'identité du prochain…mais qui porte, en fait, sur notre adhésion ou non à l'Amour comme chemin pour parvenir à notre vrai Bonheur! Après cette magnifique parabole du samaritain, la réponse est donnée, sans appel!

     

    Principaux points :

    1. Cette Loi d'Amour que récite parfaitement le docteur de la Loi, elle n'est pas au dessus de nos forces, comme l'affirmait déjà Moïse. Elle est dans notre bouche quand nous proclamons "Seigneur Seigneur" en louant sa bonté! Et sans doute était-t-elle dans la bouche du prêtre et du lévite, récitant les psaumes en marchant, après avoir accompli leur service à Jérusalem pour la gloire de Dieu!
    2. Mais Moïse nous dit aussi que cette Loi d'Amour est dans notre bouche et notre cœur "pour que tu la mettes en pratique"(Dt 30, 10-14) Alors, qu'est-ce qui a empêché prêtre, lévite…et nous aussi parfois, hélas, de mettre en pratique? Serait-ce la peur, la peur du risque…de l'Amour, des exigences de l'Amour?
    3. Le samaritain a pris le risque…celui de tomber lui aussi aux mains des bandits, encombré qu'il était, par ce blessé! Et si ce blessé mourait en cours de route, on l'accuserait (aujourd'hui, de n'avoir pas appelé le Samu, d'avoir soigné par lui-même

    malgré son incompétence). Il a accepté le risque de se faire escroquer par l'aubergiste, de paraître "bonne poire", le risque de s'occuper d'un étranger à sa communauté (peut-être même d'un terroriste…on ne sait jamais!). Avec Dieu, on ne risque rien à lui dire qu'on l'aime…mais avec le prochain, c'est autre chose!

    1. Que dire alors des risques de l'engagement conjugal, de celui de "faire des enfants" et encore plus de les élever, de faire la paix et la justice, le risque, énorme souvent, de pardonner!
    2. Notre société se veut celle du risque zéro concernant toute douleur et souffrance et, ce faisant, elle s'est blindée vis-à-vis de l'Amour. Elle a oublié que l'Amour est certes la recherche du bonheur (véritable) de l'autre, mais aussi acceptation d'une dépendance (d'Amour) vis-à-vis de l'autre, comme celle dont Jésus a accepté le risque, bien réel, …pour nous ramener, par l'Amour, sur le chemin du Bonheur!
    3. Ainsi donc, le prochain doit être bénéficiaire de l'Amour! Et ce prochain, dans la parabole, c'est finalement le bon samaritain, qui s'est montré le prochain du blessé et qui, de ce fait est le premier bénéficiaire de l'Amour! Comme le Seigneur fait les choses vraiment justes! …a nous d'en profiter et d'imiter ce samaritain!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • "Allez, Je vous envoie...," leur dit Jésus

    telecharger.jpg

    telecharger.jpg

     

    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

     14ème Dim Ord C 3 7 16 Propositions pour homélie

     

                  Is 66, 10-14c  Ps 65  Ga 6, 14-18  Lc 10, 1-9

     

    "Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups"(Lc 10, 3). Cette déclaration de Jésus nous touche en profondeur!

     

    Fil conducteur :

    Trois questions à résoudre :

    • Pour quoi nous envoie-t-il, nous, ses disciples?
    • Pourquoi est-ce "comme des agneaux"?
    • Comment survivre au milieu des loups?

     

    Principaux points :

    1. La première question a sa réponse dans le projet de Bonheur de Dieu pour l'humanité! Pour que toute celle-ci bénéficie du Salut apporté par le Christ, la Bonne Nouvelle doit se répandre jusqu'aux extrémités de la terre (Mc 16, 15). Cette moisson à récolter exige, pour l'engranger dans le Royaume, des ouvriers capables de le faire. Dieu, Maitre de la moisson, nous fait confiance pour cela. En retour, nous devons le prier de nous accorder, avec beaucoup d'autres compagnons "ouvriers", les grâces nécessaires pour cette œuvre de Salut.
    2. Nous, les disciples et "ambassadeurs du Christ, l'agneau de Dieu", devons être à l'image de sa douceur, de son Amour pour répandre la Bonne Nouvelle de façon crédible! Et, comme chacun sait, la destinée des agneaux est délicate dans ce monde…de loups!
    3. Il est donc normal que nous ayons une certaine appréhension en abordant ce monde qui nous entoure. Pour raison "d'efficacité", nous serions tentés de composer avec les loups sur certains points, pourtant essentiels. Il serait plus grave, par esprit de facilité ou par naïveté (?), d'imiter les loups en pensant ainsi accomplir la moisson sans être inquiétés. Très vite, sans même nous en rendre compte, nous pourrions changer notre comportement d'agneau en habitudes de loups. Ainsi, nous pourrions mordre (au propre et surtout au figuré), ceux que nous jugeons dangereux et qui le sont en fait, peut-être, moins que nous!

    Nous serons tentés d'adopter une nourriture de loups : films et télé de loups, médias et presse de loups, et, pourquoi pas, porno de loups…Tout cela sous couvert de bonnes intentions. Sans le savoir, nous aurions alors changé nos dents en crocs et revêtu une peau de loup; De plus, cela ne tromperait personne et surtout pas Dieu! Même si nous pensions laisser cette mauvaise peau à l'entrée de l'église, quand nous y allons, pour revêtir une toison d'agneau plus appropriée, avant d'entrer! Et pourquoi ne pas prévoir un vestiaire pour cela, pendant qu'on y est?

    1. Nous devons garder, au contraire, notre statut d'agneaux, choisir de suivre Jésus "en passant par où il est passé" (1Jn 2, 6). Entre agneau et loup, il n'y a pas d'intermédiaire de tièdeur possible. Et d'ailleurs, le Christ nous prévient en Ap 3,16 qu'il vomit les tièdes!

    Cet envoi de nous, par Jésus, au milieu des loups est-t-il une mission impossible? Pour les hommes, oui…mai rien n'est impossible à Dieu (Mt 19, 25-26)! 

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com