Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 306

  • De grandes foules suivaient Jésus...

    telecharger.jpg
    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

    Propositions pour homélie 23ème Dimanche ordinaire C 2016

                            Sg 9, 13-19  Ps 89  Phm 9b-10. 12-17  Lc 14, 25-33

     

                           REFLEXION  ET  REMISE  EN  ORDRE 

     

    FIL CONDUCTEUR :

    Pas de changement, à travers les textes de ce dimanche, concernant le but, pour nous, à atteindre dans notre vie!

    C'est toujours le BONHEUR par l'AMOUR! Mais Jésus nous invite à une sérieuse remise en ordre de nos "amours"(ce que nous aimons réellement), afin de bénéficier de l'offre de BONHEUR de Dieu et ne pas "passer à côté"!

    Pour cela, notre réflexion est nécessaire, mais insuffisante si elle ne procède pas de l'Esprit Saint Lui-même!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Réaliser la merveille des cadeaux que Dieu nous fait!

    D'abord la vie, sans laquelle le reste est inutile. Notre environnement dans l'univers, reflet de la Toute Puissance de Dieu, emballage magnifique de touts les autres cadeaux. Notre corps, dont la science nous montre le merveilleux fonctionnement, que nous trouvons normal jusqu'au jour où l'handicap et la maladie nous font regretter de ne l'avoir pas assez apprécié. Et que dire de notre intelligence avec ses capacités formidables. Et, mieux encore, nos émotions et sensations, nos doux sentiments…surpassés encore par le cadeau suprême : l'AMOUR, le vrai, celui qui est clé du BONHEUR, cadeau que Dieu nous offre dés maintenant et qui sera en plénitude notre lot pour l'éternité!

    1. Tous ces cadeaux sont comme un fleuve débordant d'amour, dont Dieu est la Source!

    Sans la Source, pas de fleuve. Mais les hommes veulent jouir du fleuve de cadeaux et oublient volontiers la Source. Il y a trop de cadeaux pour bien les voir et certains ne les voient pas du tout, hélas!

    Jésus remet chaque chose à sa place! En premier l'amour de la Source, l'amour de Dieu et ensuite l'amour du prochain et de soi-même. Enfin l'appréciation des autres cadeaux pour lesquels notre "attachement" doit rester raisonnable et ne pas faire écran à l'Amour.

    1. Faut-il aimer Dieu et haïr nos proches, comme de mauvaises traductions voudraient nous le faire croire? Nullement… et Jésus nous a bien dit d'aimer Dieu…et notre prochain. Entre ces deux amours, pas d'incompatibilité et, à vrai dire, même pas de concurrence réelle si nous avons compris que ces amours se renforcent entre elles si elles sont vraies. C'est vrai que j'aime ma femme! Eh bien, quand je donne la première place dans mon cœur à Dieu, je sais avec certitude que, dans le même élan, l'amour pour ma femme en est changé, transformé et qu'il acquière un "plus" incomparable! Réciproquement, l'amour pour ma femme me fait accéder encore mieux à Celui qui en est la Source, le Dieu d'Amour!
    2. Dés lors, aucune inquiétude ni concurrence réelle, mais prenons le temps de la réflexion sur les intentions profondes de notre cœur et ne nous contentons pas de "coups de tête" en matière d'amour…!
    3. Celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi. Il marche donc à la suite du Christ vers le Royaume. Il a tout mis à la juste place, dans tous les domaines et n'a plus à s'inquiéter. La "croix" qu'il doit porter, c'est "sa" croix, ni celle des autres, ni celle du Christ, mais celle qui est à sa mesure!
    4. Il doit donc s'asseoir et bien voir de quelle qualité d'amour il aime les autres : utilitaire, jalouse, comme une emprise, ou bien véritable car procédant vraiment de la Source de l'amour qui est Dieu? C’est là que prend toute son importance le rôle de l’Esprit Saint (la Sagesse, selon la première lecture de ce dimanche) : s’asseoir et réfléchir « humainement » seulement, ne nous donnera jamais la bonne solution. Seul l’Esprit nous évitera à la fois de tomber dans l’excès d’un enthousiasme facile autant qu’ irresponsable et d’un découragement devant la tâche à accomplir pour suivre Jésus jusqu’au Royaume…ce que Jésus nous offre aujourd'hui !

     

    Michel  ANDRE, diacre

    jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG http://puzzelbondieu.over-blog.com

     

  • Tous les peuples sont conviés au grand festin du Royaume de Dieu

     


    telecharger.jpgEn-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg2.jpg3.jpg4.jpg5.jpg6.jpg

    Jérémie jeté dans la citerne

    Jérémie 38, 4-13

    Les princes dirent au roi Sédécias à propos de Jérémie : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
    Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
    Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
    Ébed-Mélek l’Éthiopien, dignitaire de la maison du roi, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi siégeait à la porte de Benjamin, Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
    « Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
    Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
    Ébed-Mélek prit les hommes avec lui et entra dans la maison du roi, au sous-sol de la réserve. Il s’y procura de vieux chiffons usés et déchirés qu’il fit passer à Jérémie, dans la citerne, au moyen de cordes.
    Ébed-Mélek l’Éthiopien dit à Jérémie : « Mets donc ces vieux chiffons sous tes aisselles, par-dessous les cordes ! » C’est ce que fit Jérémie.
    Alors, ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne. Et Jérémie demeura dans la cour de garde.

  • Pas de places réservées au grand festin du Royaume de Dieu



    telecharger.jpgEn-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg2bis.jpg3.jpg4.jpg5.jpg6.jpg

     
     

    Méditation

    Il n’est de parents que de parents adoptifs

    Deux femmes, deux mères. Deux fils, deux prophètes et, entre eux, une relation sinon de parenté, du moins de filiation spirituelle. Anne est la mère de Samuel. Elle a prié pour avoir un enfant. Il deviendra le grand prophète et le juge d’Israël. Anne est figure de Marie. Elle est comme sa mère spirituelle. C’est pour cette raison que la tradition dit que la mère biologique de Marie s’appelle Anne. Le cantique d’Anne est une esquisse du Magnificat *.
    Dans l’univers biblique, le nom désigne la vérité de la personne. Anne signifie la grâce. Elle n’est pas seulement celle qui est gracieuse au sens de charmante. Elle est celle qui transmet, qui rayonne la grâce, la vie de Dieu. Il y a plusieurs « Anne » dans la Bible : Anne, la mère de Samuel, Anne la mère de Marie. Il y a aussi Anne, la vieille dame de 84 ans qui accueille Jésus et ses parents dans le temple en chantant les louanges de Dieu **, sans oublier Anne, qui voit ses sept fils martyrisés devant ses yeux, qui trouve la force de les encourager et finit par mourir avec eux. Elle est la toute première à proclamer la foi en la résurrection de la chair ***.
    Ces femmes conçoivent et portent une vie dont elles ne sont pas l’unique source. La source fondamentale, c’est Dieu. Elqana, le mari d’Anne et le père de Samuel, le reconnaît aussi. C’est Dieu qui « ouvre la matrice ». Elqana est ici figure de Joseph. Joseph aussi semble n’être pour rien dans la maternité de Marie. Mais il apporte sa généalogie, c’est-à-dire un autre type d’incarnation. Dans l’évangile de Matthieu et dans celui de Luc, les généalogies de Jésus sont celles de Joseph. C’est bien de lui que Jésus reçoit son ancrage dans la vie.
    Un enfant n’est pas le pur produit de ses parents. La parentalité se joue dans l’adoption profonde d’un être, pour lui donner élan, confiance et rayonnement. Il n’est de parents que de parents adoptifs, coopérateurs de l’œuvre de Dieu.

    * Lc 1, 46-56
    ** Lc 2, 36-38
    *** 2 Maccabées, 7
    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.