4 août 2019
Qo 1, 2 2, 21-23 Ps 89 Col 3, 1-5. 9-11 Lc 12, 13-21
Si , comme c’est « normal », nous choisissons le Bonheur comme destinée, avons-nous compris que seul l’Amour et non la soif des biens matériels peut nous procurer ce Bonheur ?
Fil Conducteur :
Après avoir, au début de ce chapitre 12, rappelé que Dieu a souci de ses fidèles, Jésus nous rappelle que notre destinée est, en fait, entre nos mains ! Soit nous mettons notre confiance en Dieu et accumulons ce qui fait grandir en nous l’Amour, soit nous plaçons notre confiance dans des valeurs illusoires, car sans lien avec l’Amour. Dans ce dernier cas, nous nous détournons du Dieu d’Amour et donc du Bonheur que Lui seul peut nous procurer !
Principaux points :
- Il n’y a aucun lien entre le Salut apporté par Jésus et la réussite matérielle que les juifs pensaient devoir accompagner ceux qu’ils estimaient justes. Jésus est venu sauver les hommes et non régler leurs affaires de « gros sous ! ». C’est bien la réponse de Jésus à l’homme qui lui demande de trancher un différend matériel avec sa famille ! Mais Jésus en profite pour dénoncer l’âpreté au gain et la cupidité!
- Il faut bien distinguer la nécessité légitime de gagner, par un labeur honnête, de quoi assurer notre subsistance matérielle et, à l’opposé, cette sorte de frénésie d’accumuler excessivement des biens matériels, comme l’homme riche de la parabole, qualifié, par Jésus, d’insensé !
- Le choix fait par cet homme est insensé pour plusieurs raisons : Il a cru s’assurer une destinée heureuse grâce, uniquement, à des biens matériels qui occupent totalement sa pensée, ses préoccupations, au détriment de ce qui pourrait assurer son Bonheur, à savoir l’Amour, pour lequel il ne laisse aucune place, dans sa quête insensée de richesses. Ces « trésors », il les accumule pour lui-même. Il est dans une fermeture totale aux autres et donc à la Source de l’Amour, qu’est Dieu lui-même, dont il n’a cure (v. 21).
- Cette mentalité égoïste, dénoncée par Jésus, est caractéristique de nos sociétés humaines, qui exigent des « assurances tous risques » à l’encontre de tout ce qui pourrait arriver qui menacerait la réussite matérielle dans laquelle les hommes placent leur bonheur !
- Cette mentalité, est signe de méfiance, voir d’ignorance vis à
vis de Dieu, dont on estime alors les épreuves, envoyées par lui,
comme des punition et non comme des moyens à saisir pour
grandir en Amour.
- Si, au contraire, c’est l’Amour qui est notre préoccupation, alors nous ne verrons plus les biens matériels comme étant les moyens de prédilection pour notre Bonheur et nous serons disponibles pour l’Amour !
Là est le choix à faire, en vue d’une destinée de Bonheur !
Michel ANDRÉ diacre jeannemichel.andre@gmail.com
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