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17ème Dimanche Ordinaire C 2016 28 juillet 2019

 

Gn 18, 20-32  Ps 137  Col 2, 12-14   Lc 11, 1-13

 

Apprend-nous à prier !

Fil conducteur :

Demander à Jésus de leur apprendre à prier dénote, chez ses disciples une reconnaissance louable de leur difficulté à le faire, à la fois sur la façon concrète de prier et aussi sur l’état d’esprit dans lequel prier ! Avouons qu’il nous manque parfois la maîtrise d’un, si ce n’est celle de ces deux éléments. De même que pour certaines personnes qui nous déclarent souvent n’avoir ni le goût ni le savoir faire de la prière.

 

Principaux points :

  1. Jésus, ici, ne donne pas de conseil sur l’attitude elle-même à respecter pendant la prière. Chez un autre évangéliste, il sera simplement précisé de ne pas rabâcher !
  2. Par contre, Jésus montre que toute prière doit commencer par la louange de Dieu, avec la reconnaissance de sa Paternité et de sa transcendante : « Notre Père qui es aux cieux ». Puis vient l’évocation de sa sainteté, de son règne et enfin de sa Toute Puissance !
  3. C’est ensuite seulement que la prière s’oriente vers les demandes des hommes, pour tous les hommes, englobés dans le mot « nous »désignant les bénéficiaires des bienfaits de Dieu !
  4. Après avoir bien précisé tout cela, Jésus passe à cette merveilleuse parabole de l’ami importun (Lc 11, 5-8). Quel changement, dans ce que les auditeurs de Jésus imaginaient de la relation de Dieu avec eux, quand Jésus leur affirme que Dieu se réjouit de l’importunité de ses enfants quand ils sollicitent son aide. Suivent les incroyables promesses d’un Père à la fois tout Puissant et aimant, faites à ceux qui témoignent d’une confiance filiale envers lui.
  5. Confiance d’abord dans l’obtention d’une réponse à nos demandes : Dieu ne sera jamais aux « abonnés absents », même s’il nous faudra laisser sonner un certain temps avant qu’il ne décroche !
  6. Ensuite, confiance dans le caractère approprié de la réponse de Dieu, quelles que soient nos demandes. Mais il faut souligner qu’une réponse appropriée ne veut pas dire qu’elle soit exactement comme celle que nous attendions. Mais cela veut plutôt dire que cette réponse correspond, de façon adéquate, à nos vrais besoins, au moment opportun.
  7. C’est dire que, selon la nature de la demande, il y aura plusieurs types de réponse:
  8. Si notre demande correspond tout à fait avec ce que Jésus lui-même nous dit de demander dans le « Notre Père », aucun doute sur sa satisfaction. Toutefois, la réalisation de ce que nous avons demandé se fera souvent sous une forme un peu différente de la manière que nous imaginions, voire même totalement différente…mais en fait meilleure que ce que nous attendions. Et cette constatation, souvent a posteriori, nous renforcera dans notre confiance en Dieu.
  9. Si ce que nous demandons ne figure pas dans le « Notre Père », mais que Dieu nous l’accorde manifestement, cela nous incite à y voir une approbation de Dieu concernant la légitimité de notre demande. Mais en même temps, il y a là une invitation à se faire aider pour un bon discernement…car le Malin a vite fait de nous embarquer dans l’illusion à ce sujet !
  10. Enfin, si, par mégarde, nous avions demandé quelque chose qui était en opposition avec le « Notre Père » et que cela nous a été refusé, ne récriminons pas, mais rendons plutôt grâce à Dieu de nous avoir évité de tomber dans un piège !
  11. C’est dire que, dans les demandes de notre prière, nous devons toujours nous poser humblement et sincèrement la question de leur conformité ou de leur opposition à ce que Jésus nous dit dans son enseignement du « Notre Père » !

 

Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

 

 

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