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  • PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE  Dimanche 2 février 2020

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    CÉLÉBRATION DE LA LUMIÈRE
    Tenant en main des cierges non allumés, le prêtre et les fidèles se rassemblent
    en un lieu déterminé en dehors ou à l’arrière de l’église. Tandis qu’on allume
    les cierges, on chante l’antienne suivante ou un autre chant qui convienne.


    Antienne
    Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance ;
    il vient illuminer notre regard, alléluia. (cf. Is 35, 4-5)

    Le prêtre invite ensuite les fidèles à la célébration,
    en ces termes ou d’autres semblables :
    Frères et sœurs bien-aimés, il y a quarante jours, nous célébrions
    dans la joie la Nativité du Seigneur. Voici maintenant arrivé le jour
    où Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph : Jésus se conformait ainsi à la loi du Seigneur, mais, en vérité, il venait à la rencontre
    du peuple des croyants. En effet, le vieillard Syméon et la prophétesse
    Anne étaient venus au Temple, sous l’impulsion de l’Esprit Saint;
    éclairés par ce même Esprit, ils reconnurent leur Seigneur dans le
    petit enfant et ils l’annoncèrent à tous avec enthousiasme. Il en va de
    même pour nous: rassemblés par l’Esprit, nous allons nous mettre
    en marche vers la maison de Dieu (ou vers l’autel du Seigneur) à la
    rencontre du Christ; nous le trouverons, et nous le reconnaîtrons à
    la fraction du pain en attendant sa venue dans la gloire.

    Puis le prêtre invoque la bénédiction du Seigneur en disant :
    Dieu qui es la source et l’origine de toute lumière, toi qui as montré au vieillard Syméon la lumière qui éclaire les nations, nous te
    supplions humblement : que ta bénédiction ✢ sanctifie ces cierges;
    exauce la prière de ton peuple qui s’est ici rassemblé pour les recevoir
    et les porter à la louange de ton Nom : qu’en avançant au droit chemin, nous parvenions à la lumière qui ne s’éteint jamais. Par Jésus,
    le Christ, notre Seigneur.
    — Amen.
    OU
    Seigneur Dieu, véritable lumière, source et foyer de la lumière éternelle, fais resplendir au cœur de tes fidèles la lumière qui jamais ne
    s’éteint; donne à ceux qui portent ces cierges, et qui en sont illuminés
    dans ce temple, de parvenir à la splendeur de ta gloire. Par Jésus, le
    Christ, notre Seigneur.
    — Amen.
    Pendant la procession, tenant en main leurs cierges allumés, les fidèles chantent
    le cantique de Syméon (page suivante) ou un autre chant qui convienne.

    LITURGIE DE LA PAROLE
    Lectures propres à la fête de la Présentation du Seigneur au Temple
    Lecture du livre du prophète Malachie (3, 1-4)

    « Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez »
    Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager
    pour qu’il prépare le chemin devant moi; et soudain viendra
    dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de
    l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient – dit le Seigneur de
    l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra
    rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du
    fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s’installera pour
    fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme
    l’or et l’argent; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter
    l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
    sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens,
    dans les années d’autrefois.
    – Parole du Seigneur.

    Lecture de la lettre aux Hébreux (2, 14-18)
    « Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères »
    Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la
    chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa
    mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir
    de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui,
    par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation
    d’esclaves. Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
    c’est la descendance d’Abraham. Il lui fallait donc se rendre en tout
    semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les
    péchés du peuple. Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve
    de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent
    une épreuve.
    – Parole du Seigneur.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 22-40)
    « Mes yeux ont vu ton salut »
    (Lecture brève : 2, 22-32)
    Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la
    purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour
    le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout
    premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient
    aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de
    tourterelles ou deux petites colombes.
    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un
    homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et
    l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
    qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie
    du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au
    moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans
    ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta
    parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des
    peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton
    peuple Israël. »

    Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de
    lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet
    enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
    Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée
    d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du
    cœur d’un grand nombre. »
    Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de
    la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de
    mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle
    ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le
    jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait
    les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
    Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
    ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant,
    lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu
    était sur lui.

  • PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE  Dimanche 2 février 2020

               PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE

                          Ml3, 1-4  Ps 23  He 2, 14-18  Lc 2, 22-32

                                       Dimanche 2 février 2020

     

    C'est la fête de la Solidarité, la vraie, celle qui vient de l'Amour.

    Elle comporte un double mouvement :

    - Le mouvement, inimaginable, de la solidarité complète du Verbe de Dieu, le Fils du Père, avec l'humanité toute entière. Jésus, en se faisant présenter au Temple comme n'importe quel petit premier né juif, se fait totalement solidaire de toute l'humanité, à travers cette appartenance complète au Peuple élu. Il  annonce déjà son baptême, par lequel il va porter sur ses épaules tous les péchés des hommes, sa passion, sa mort sur la croix, voulue par la méchanceté des hommes et non par son Père bien aimé et enfin sa résurrection et son ascension, qui vont clore la merveilleuse épopée de notre salut, dans la solidarité de Dieu avec les hommes!

        C'est bien vrai, le voila, Celui qui est Lumière des nations, salut de son peuple, Celui qui s'est, pour nous, porté "caution solidaire", c'est-à-dire qui paye la dette que nous étions incapables d'honorer!

     

    • L'autre mouvement de solidarité, c'est celui dont nous témoignons quand nous demandons la bénédiction de nos enfants…pas seulement de nos tout petits enfants, mais plus encore de nos grands…qui ne sont peut-être pas là, plus là, loin de nous…et parfois, en apparence au moins, loin de Dieu!?

    C'est donc bien pour tous nos enfants que nous demandons avec beaucoup de conviction et d'humilité, aujourd'hui, la bénédiction de Dieu!

    Mais quelle bénédiction?

    Non pas celle que parfois nous calculons d'après nos désirs de parents… qui voulons réaliser en nos enfants ce que nous n'avons pas pu réaliser nous-mêmes. Ou encore une bénédiction portant sur tout ce qui est confort matériel, recherche de sécurité à tout prix, éloignement de toute épreuve…bref, la bénédiction pour un projet sur eux à l'opposé de ce que Dieu nous propose pour leur Bonheur! Est-ce cette bénédiction là que nous demandons aujourd'hui?

    Je pense que non! Quand nous nous rendons compte de la solidarité d'amour de Dieu avec nous tous, en Jésus, alors nous comprenons que le véritable bonheur de nos enfants, donc le notre aussi, passe par l'amour véritable avec ses efforts, ses renoncements, ses contraintes…mais surtout toutes ses joies et, au bout du compte cette entière solidarité avec Jésus, notre Lumière et notre Joie!

    OUI ! Cette Présentation de Jésus au Temple est bien la fête joyeuse de cette solidarité inimaginable, impensable, de Dieu avec le Peuple de ses enfants bien aimés….que nous sommes !

     

    Soyons donc dans la joie !

     

    Michel  ANDRE  diacre

    Jeannemichel.andre@gmail.com

     

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