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COMMENTAIRE DE L’ASSOMPTION Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église

Marie, engagée corps et âme
 Le Nouveau Testament reste discret sur les derniers temps de Marie comme si, après la Pentecôte, la mission de cette femme était, une fois de plus, de laisser faire l’Esprit Saint. 
Le laisser faire de Marie n’est ni passivité, ni effacement, ni renonciation. Bien au contraire, elle tient sa place et toute sa place de femme, jusqu’au bout, cultivant son désir et sa volonté pour accomplir l’appel de Dieu. De l’enfantement à la mort et la Résurrection, Marie ne fait pas semblant, elle est engagée corps et âme. Elle participe à la naissance de Dieu, elle participe à la naissance de l’Église.
 Certes, nous croyons que Marie est préservée du péché. Mais cela n’altère en rien ni son humanité ni sa capacité de choisir, comme n’importe lequel d’entre nous. Ceci veut dire que nous sommes toutes et tous capables de nourrir et d’orienter notre désir et notre volonté pour rejoindre la vie de Dieu, aujourd’hui, là 
où nous sommes. Comment ? Par la prière, la lecture de la Bible, le service des pauvres. Et, aussi, en suppliant Dieu de venir habiter notre désir et notre volonté, et de nous donner la force de l’accueillir.
 C’est pourquoi, lorsque l’Église célèbre l’Assomption de Marie au ciel, un grand horizon s’ouvre devant nous. Oui, le royaume de Dieu nous attend. Oui, il y a une place pour nous auprès de Dieu.
 Qu’est-ce qui me touche dans les lectures de cette solennité ?
 Comment l’Assomption de Marie renouvelle-t-elle ma foi ?

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