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  • PREMIER  DIMANCHE DE L'AVENT  A 27 Novembre  2022  

    Is 2, 1-5  Ps 121  Rm 13, 11-14  Mt 24, 37-44

    LA  VERITABLE  ATTENTE, CELLE  DU  RETOUR  DU  CHRIST

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    L'Avent, c'est le temps de l’attente. Certes, nous allons rappeler bientôt la venue du Christ parmi les hommes! Mais, derrière cette attente de Noël se profile, déjà, l'attente du retour du Christ et c’est surtout cela l'important. Mais nous, chrétiens, l’attendons- nous vraiment ce retour du Christ? Ou bien sommes nous submergés par le"monde" autour de nous qui, lui, ne s'en soucie guère! C'est d’ailleurs pour cela qu'il va mal! Il est donc temps de voir cette question en face!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. C’est à la façon d'attendre qu’on peut juger de ce que l’on désire!

    Toute attente procède en effet d’un désir. On ne se soucie pas d’attendre quelqu’un qu’on ne désire pas ! Au contraire, on espère bien qu’il ne viendra pas! On peut même, alors, avancer tout un tas de « bonnes raisons » pour éviter cette visite : « quel dommage ! justement nous avons accepté une autre invitation » …ou bien « mon mari n’est pas trop bien en ce moment… ». Parfois même, on n’a tellement peu envie de la visite de quelqu’un qu’on « oublie » le rendez-vous ! Quand un soi disant amoureux oublie le rendez vous de son « amoureuse », son « insouciance » en dit long sur son manque d’amour! C'est à notre façon d'attendre le retour du Christ que se mesure notre désir envers lui!

    1. Quel désir, en notre cœur, attendons-nous de voir réalisé, comblé par le retour du Christ et la venue du Monde nouveau? Normalement, c'est le désir d'être aimé et d'aimer en plénitude que nous portons au fond de notre coeur, du fait de notre "ressemblance à Dieu". C'est le désir d'un Amour infini, qui sera totalement satisfait dans le Royaume. Nous savons bien que les plaisirs glanés dans notre vie, si bons et légitimes soient-ils, sont marqués d'un goût d'inachevé et de provisoire!
    2. Aujourd’hui, comme au temps de Noë, beaucoup se ruent vers tous les biens matériels, vers le pouvoir, la « puissance » (réussir, « damer le pion » aux autres, disposer d’eux…) en s’imaginant trouver ainsi le bonheur.  
    1. Ce bonheur, le monde le veut tout de suite, sans lésiner sur les moyens dont le caractère parfois mauvais n'embarrasse guère puisque c'est l'homme qui, prétend maintenant déterminer le Bien et le Mal! Et Dieu, là dedans? Comme disent certains : "on s'en passe très bien, pas besoin de lui"! Le déluge, disent-ils, c'est de l'histoire ancienne! Ils ne voient pas, malgré les signes précurseurs, que le pire est peut-être à venir si l'on ne se réveille pas du sommeil de l'insouciance contre lequel Paul nous met en garde (Rm 13, 11)!
    2. Tant que l'homme se prétend capable de trouver le Bonheur en lui-même et par lui-même seulement, sans ouverture à l'Amour que Dieu lui propose, il reste incapable de dépasser la satisfaction minable de tous ces "petits désirs" qui lui ferment le chemin du vrai BONHEUR!
    3. Il est donc temps de saisir cette occasion de l'Avent pour, au-delà de la belle étape qu'est Noël, préparer, dans notre vie concrète, le retour du Christ et commencer à recevoir ainsi, dés maintenant, cette "mesure tassée, débordante"…de bonheur, promise par Jésus!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    Blog   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • 34ème DIMANCHE C 20 Novembre2022 CHRIST  ROI  DE  L'UNIVERS

    2S 5, 1-3  Ps 121  Col 1, 12-20  Lc 23, 35-43

    Choisir notre camp, avec Jésus, CHRIST / ROI!

     

    FIL  CONDUCTEUR

     

    Affrontement sans concession possible entre deux réalités totalement opposées : le Bien et le Mal, l'Amour et la haine. Cette lutte acharnée marque toute la Création. Dieu, en effet a pris le risque de nous donner la Liberté, donc celle du choix, afin de nous faire accéder, par l'Amour, au Bonheur de sa propre Vie Trinitaire. Le CHRIST ROI résume le choc entre le Bien et le Mal! L'infini du Bien, c'est cette  Gloire de la divinité de Jésus associée à l' humilité  de son Amour infini. La réalité du Mal, c'est le rejet, le refus catégorique de ce Bien.

    Dans cette lutte sans merci entre Bien et Mal, le risque, pour nous, serait de nous arrêter aux "apparences" de chaque situation où nous plongent les événements, sans découvrir ce que Dieu nous offre, à travers eux, en vue de notre Bonheur!

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. L'affrontement entre Bien et Mal apparaît particulièrement lors de cette scène de la crucifixion de Jésus que nous relate l'évangile.

              Le Mal y est bien présent dans toute son agressivité :

    • de haine (ricanements, acharnement, meurtre de l’innocent dans le

         raffinement du pire des supplices)

    • de bêtise (« voyons si Elie va venir le délivrer »)!

              Le Bien, c'est le déploiement inouï de l'Amour de Dieu en la personne

              du Christ, pour le Salut de l'humanité, lors de ce sacrifice incroyable!

              Et c'est aussi la part apportée, à ce sacrifice rédempteur, par ceux qui,

              jusqu'au bout, ont gardé la FOI ou qui, comme le "bon larron", l'ont

              magnifiquement trouvée! Cette admirable découverte, par lui, de la

              Foi, nous montre que le premier saint déclaré de l'histoire, a su

              déceler, derrière l'horreur de ce qu'il vivait, la merveilleuse présence

              du Christ-Roi de l'univers!

    1. Dans l’histoire de l’humanité, cet affrontement se perpétue, sous

         la forme de la lutte menée par le Bien, pour éradiquer les souffrances

         qu'engendre le Mal, présent aujourd’hui comme hier et toujours!

    1. Le risque, dans cette lutte entre Bien et Mal, c'est de se fier aux seules apparences du moment! C'est ce qu'ont vêcu les deux groupes d'acteurs lors de la crucifixion du Christ! C'est , comme en regardant un 'iceberg" :
    • Le risque de ne voir que la partie qui dépasse la surface.
    • Le risque de méconnaître la réalité qui nous est cachée, celle des neuf dixièmes de cet iceberg sous la mer qu'il s'agit de maitriser pour une navigation écartant tout danger et parvenir à bon port!

     Ainsi en était –il pour les spectateurs de la crucifixion de Jésus : un groupe n'y voyait que l'abaissement de Jésus, l'échec apparent de sa mission, son humiliation. Leurs yeux aveuglés ont ignoré ce qui leur restait caché :l'infini de l'Amour de Dieu, l'infini de la grandeur, puissance et majesté du Christ, vrai homme et vrai Dieu, ils ont ignoré le CHRIST-ROI!

    • L'autre groupe, celui de la Foi, autour de Marie, celui du Bon larron et du centurion, a compris que se manifestait là, véritablement, le Christ- ROI! Il a vécu là, malgré les apparences, le lancement de la Bonne Nouvelle!
    • Quand se présentent à nous des événements décisifs pour notre vie ici bas ou notre vie éternelle, comment les abordons-nous?

    Est-ce avec le regard du monde, superficiel, à horizon limité à la "partie visible de l'iceberg", ou bien avec le regard de la Foi? Cette dernière attitude peut seule nous faire découvrir l'infinie puissance et l'infinie humilité de l'Amour du Christ-Roi, qui dépasse toute connaissance humaine et nous dévoile la Vérité !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com