Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 192

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  25ème Dimanche C 22 septembre 2019      

    Am 8, 4-7  Ps112  1 Tm2, 1-8  Lc 16, 1-13 (brève 10-13)

     

    RÉACTION ET  NON  DÉMISSION ! SOUMISSION  A  DIEU  ET  NON  A  L’ARGENT

                      

                                

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    En nous proposant cette parabole du gérant malhonnête mais astucieux et réactif, Jésus nous incite d'abord à réagir devant les événements, quels qu'ils soient et à ne pas nous laisser aller au désespoir. Pas question d'invoquer le fameux "c'était écrit!" pour ne rien faire! La bonne réaction est de mobiliser notre énergie, notre intelligence, notre courage afin de trouver une solution à la fois efficace et conforme au Plan de Dieu. Ainsi pourrons-nous, dans une confiance inébranlable en Dieu et libres par rapport à l’Argent trompeur, traverser les situations parfois périlleuses pour notre sécurité, mais aussi pour notre salut !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Jésus ne fait nullement l'éloge du vol ou de la "magouille", mais celle de l'énergie et de l'astuce du gérant. Il déplore notre trop facile démission face aux épreuves qui se dressent devant nous! Il ne veut pas que nous soyons comme le petit oiseau fasciné devant le serpent. Il nous incite à réagir, à la fois intelligemment et honnêtement!
    2.  Jésus nous demande de prévoir les ennuis avant qu'ils n'arrivent. C'est une incitation à réfléchir avant d'agir. Et si les événements prennent une tournure imprévue, il nous faut rechercher de nouvelles solutions, efficaces et conformes à sa Loi d'Amour et non à celle du "Monde" (la loi de la jungle)! Soyons conscients  que ce "Monde" est dominé par l'Argent et cherche à nous piéger!
    3. Pour suivre Jésus de cette façon, il nous faut choisir en qui placer réellement notre confiance! Est-ce dans les autres? Avouons que, vis-à-vis des autres, notre méfiance l'emporte souvent sur la confiance et parfois non sans raison. Aussi, quand il s'agit d' acheter une nouvelle voiture (selon l’inspiration de Monsieur ! ), acheter une nouvelle robe ( car, dit Madame, "je n'ai plus rien à me mettre"), choisir une école, prendre conseil pour une question d’informatique, de finance, de logement…etc, on se méfie! En tous cas, un bon discernement est est encore plus nécessaire, par exemple, pour se marier, fonder une famille  dans un véritable amour?  A côté d’un excès de méfiance, on voit certains, au contraire, prendre leur décision à pile ou face!
    4. S'il n'est donc pas facile de faire confiance aux autres, on constate que beaucoup, même parmi les chrétiens manquent d’une confiance réelle, absolue, en Dieu! En nous donnant la vie, la liberté d'orienter notre vie et celle de prendre des décisions, Dieu nous fait une confiance démesurée…alors même qu'il connaît nos faiblesses. La vraie bonne question est donc: en retour, est-ce que moi je fais confiance à Dieu pour les choix à faire dans ma vie? Et, si c'est le cas, est-ce que ma confiance va jusqu'à résister à la première épreuve à laquelle Dieu va peut-être me soumettre pour éprouver ma confiance ?
    5. Avouons que, plus souvent, c'est en nous- mêmes plutôt qu'en Dieu que nous plaçons notre confiance pour décider de ce qui va nous apporter le bonheur!

     

    1.  Est-ce que, tout en proclamant que je choisis Dieu « comme maître », je ne multiplie pas excessivement, les « assurances » (pour ne pas dire les garanties), que m’offre le monde contre tout ce qui pourrait m’arriver de facheux (on ne sait jamais !). Même si l'Argent n’est pas vraiment « notre maître, puisque nous sommes disciples du Christ, nous restons facilement préoccupés, aussi, par la crainte de "manquer". Quoi de plus tentant, dans ce cas, que de chercher la présence d'un "matelas" de billets à portée de main ou d'un compte bien fourni à la banque, voir d’une cassette de pièces d’or, si on en a les moyens?
    2. Mais Jésus, Lui, nous incite à user de notre imagination et de notre astuce pour faire du Bien autour de nous et non pour acquérir des soi disant "sécurités", bien illusoires si elles correspondent, de notre part, à un manque de confiance en Dieu!

    N'oublions jamais que nous ne sommes pas les propriétaires mais seulement  les gérants de ces "biens" de toute nature, dont l'argent, que Dieu nous a confiés pour les gérer comme les talents de la parabole (Mt 25, 14-30), en vue du Bien pour tous!

     

    Michel ANDRÉ, diacre 

    jeannemichel.andre@gmail.com  BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  24ème DIMANCHE  C  15/9/2019

     

    Ex 32,7-11.13-14  Ps 50  1Tm 1, 12-17  Lc 15, 1-32 (brève : 15, 1-10)

     

    LA  VÉRITABLE  IDENTITÉ  DE  DIEU : IL  EST  AMOUR  MISÉRICORDIEUX       

     

    FIL  CONDUCTEUR  :

     

    A travers les trois paraboles de Jésus dans ce chapitre 15 de Luc,  c'est le vrai "visage" de Dieu, sa véritable identité profonde qui nous sont révélés : Il est AMOUR et poursuit inlassablement son but qui est de faire participer l'homme, par l'Amour, au BONHEUR que Lui-même possède en plénitude en sa Trinité d'Amour!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Dieu est à la recherche de l'homme, particulièrement de celui qui s’est égaré. Dieu n’a de cesse jusqu’à ce qu’il nous retrouve et nous ramène vers l’Amour, en vue du BONHEUR pour lequel il nous a créés.
    2. L’égarement de l’homme revêt plusieurs aspects dans les trois paraboles proposées ce dimanche.
    • Parfois, l'homme a délaissé le troupeau des brebis du Seigneur, pour suivre ses propres illusions, satisfaire tous ses désirs immédiats, même mauvais, en ne faisant confiance qu’à lui-même et non plus au Bon berger. Ce faisant, finalement, il va se perdre au loin, au milieu des dangers! C'est bien là l'image de l'humanité, toujours persuadée qu'elle est capable d'assurer son Bonheur par ses propres moyens et qui délaisse la voie de l'Amour, que Dieu lui propose en vue de son Bonheur. En prétendant déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal (sous la forme symbolique du fruit défendu de la Genèse), l'homme prend la place de Dieu et s'égare. Mais l'Amour de Dieu pour l'homme est tel que, pour retrouver au loin cette brebis perdue, il n'hésite pas à prendre le risque de laisser pendant ce temps les autres brebis à la seule garde de quelques bons chiens, en comptant sur le bon sens et la discipline des brebis restées au pâturage.
    • Parfois, c'est à l'intérieur même de la "maison" (ou du troupeau!) que l'homme peut se perdre. Se croyant sauvé et protégé par sa seule appartenance à la "Maison", (l'Eglise, peut-être?) il avait délaissé sa "juste place" dans celle-ci, pour n'y faire que son bon plaisir, sans se soucier de respecter l’ordre et les "règles" de la Maison où il a fini bel et bien par se perdre lui-même, comme la drachme!
    • Enfin, ce peut être dans les apparences de la soumission que l’homme cache sa révolte vis-à-vis du Père contre lequel il voudrait, mais n’ose manifester sa fermeture contre l’Amour et son ouverture perverse au Mal. C’est l’aspect satanique de l’égarement !

    3) Que l'homme s'égare en s'éloignant de Dieu, comme la brebis perdue (et le fils cadet de la dernière parabole), ou en restant soi disant proche, mais le cœur fermé à l'Amour (comme le fils aîné qui s'est "perdu" dans la maison), Dieu n'aura de cesse qu'il ne ramène vers Lui cet homme, afin "qu'aucun ne se perde"!

     

    4) Certains ne comprennent pas cet Amour paternel de Dieu, témoin de sa véritable identité, à notre égard et trouvent qu'il serait plus juste que le Seigneur exerce une stricte justice rétributive vis-à-vis des hommes. La Miséricorde de Dieu, disent-ils, encourage les hommes à faire le Mal en voyant la bonté de Dieu pour les pécheurs!

    5)C'est méconnaître jusqu' où va l’ Amour d'un véritable Père et passer à côté de la joie qu’il y a dans le Ciel " quand l'Amour de Dieu a fait revenir le pécheur de son "égarement" (Lc 15, 7).

     

    6) D'autres vont encore plus loin dans leur vision négative de Dieu. Ils accusent le Bon Berger de laisser 99 brebis raisonnables sans défense… pour aller rechercher une petite idiote que sa désobéissance a perdue. C'est oublier que le Seigneur a eu soin de ne pas nous quitter sans établir les fondations de son Eglise et d'y instituer ceux qui, tels de bons "chien de berger", doivent "veiller sur le troupeau qui leur est confié, non par contrainte mais…selon Dieu… (1P 5, 2). Sans doute est-il bon de rappeler que le meilleur moyen, pour les brebis, de résister au loup, est de rester unies, groupées à l'abri de ceux qui sont en mesure de les défendre contre les dangers (qu'elles ne réalisent pas toujours). Encore faut-il qu'à la discipline des brebis corresponde l'amour des gardiens à qui elles sont confiées !

     

    Michel  ANDRE, diacre

    jeannemichel.andre@gmail.com                     BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com