Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 293

  • L'obstination de la plaignante face au juge inique...

     

    telecharger.jpg

    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

     

    29ème Dimanche ordinaire C et Journée

         missionnaire mondiale

                   Ex 17, 8-13  Ps 120  2Tm 3, 14-4, 2  Lc 18, 1-8

     

     

    FIL  CONDUCTEUR :

     

    Jésus veut nous persuader de persévérer dans la prière, mais surtout dans la prière…telle qu’elle doit être! Or, nous avons parfois tendance à persévérer …dans une prière faussée, inadéquate, décourageante et alors sans résultat, sinon celui de récriminer contre « l’indifférence de Dieu » voir même celui de nous révolter, au lieu d'essayer d'y voir clair!

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. La première condition d'une "bonne prière", c'est d’abord de remettre tout à sa vraie place. Ainsi, la place de Dieu, c'est la première. C'est la louange de Dieu, de sa Toute puissance, liée à son amour et la confiance en lui, qui doivent avoir la première place dans notre prière. C'était le cas de la veuve, alors que le juge inique ne respectait pas Dieu!
    2. Ensuite, prier pour une cause juste, qui cadre avec le Plan de Dieu, donc avec l’amour et non avec des intérêts à courte vue. Jésus nous dit bien que la veuve voulait que le juge « rende justice », car sa cause était juste et non pour obtenir un passe droit ou un avantage discutable. Pouvons-nous affirmer que nos demandes au Seigneur soient toujours cent pour cent justes, sans préoccupation seulement égoïste ? Y faisons-nous une place suffisante au soulagement des souffrances de notre prochain, à commencer par les plus proches, mais aussi ceux qui souffrent au loin. Avons-nous le souci de cette masse humaine que n’a pas encore effleuré l’annonce de cette Bonne Nouvelle, objet de ce dimanche des « missions »? A voir les enjeux énormes de notre monde actuel, concernant ses valeurs et sa survie même, nous devrions parfois avoir honte de « déranger Dieu » pour des choses vraiment banales !
    3. Nous pensons que « persévérer dans la prière », c’est rabâcher sans cesse. Pas du tout ! C’est au contraire, selon les circonstances, adapter notre demande actuelle à ce que Dieu veut maintenant de « meilleur » pour nous et non à ce que nous désirons sans trop réfléchir! Adaptons notre demande d'après le discernement préalable de ce qui est vraiment bon pour nous, avant de demander ce qui est peut-être très mauvais, tels que scorpion ou serpent plutôt que pain ou œuf!
    4. Ne prenons pas Dieu pour un distributeur de billets! Il ne suffit pas de taper le code…il faut aussi quelque chose sur le compte! Il faut ici, pour une prière juste, que notre "compte" soit rempli d'une totale confiance en Dieu! Cette confiance, c'était celle de ce mineur chilien qui, après sa délivrance, relatait son combat au fond de la mine où il était resté « piégé » pendant 68 jours. Sa déclaration est un modèle de vérité et d’humilité :« Dans la mine, au fond, il y avait Dieu et le diable ; j’ai bagarré avec, mais j’ai saisi la main de Dieu car c’était la meilleure et j’ai su que nous serions sauvés ! ». C’est cela la vraie confiance, celle qui obtient tout ce qui est bon pour nous,  une confiance totale en Dieu, qui connaît mieux que nous ce qui peut nous apporter ce BONHEUR pour lequel il nous a créés!
    5. La parabole nous montre aussi l’importance de la façon de demander. La veuve ne dit pas au juge inique qu’il est injuste, elle ne brandit pas de pancarte revendicatrice, elle reste digne, mais quand elle évoque la  « justice », il s’agit évidemment de la justice de Dieu, car elle sait à quoi s’en tenir sur ce juge.

     

    Puisse Jésus, aujourd'hui nous accorder cette grâce d'une prière jamais "découragée"!

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • Une messe dimanche en Bretagne

     

    561a7ed3c4618838768b461e.png


    Dimanche 9 octobre à 11 heures a eu lieu à la basilique de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan) une cérémonie à la mémoire des agriculteurs qui ont mis fin à leurs jours.

    Il y a un an, Jacques Jeffredo, maraîcher dans le Morbihan avait dressé 600 croix blanches à Sainte-Anne-d’Auray en hommage aux familles des suicidés en agriculture. Il avait pris cette initiative, alerté par un nombre de cas croissants qui lui était rapporté.

     Il renouvelle cette année son initiative ce dimanche 9 octobre 2016, cette fois-ci autour d’une croix et de bougies qui symboliseront ces agriculteurs disparus.

    Le suicide est aujourd'hui la 3ème cause de décès dans le monde agricole. Étranglés par une crise qui perdure, de nombreux agriculteurs français se sentent abandonnés.

    «Plus de 600 agriculteurs se suicident par an. Cela représente environ deux personnes par jour, soit l’équivalent de quatre Airbus chaque année». Lui même agriculteur, Jacques Jeffredo a mis tout en œuvre pour mettre la lumière sur ce fléau peu médiatisé en France. À l’occasion d’une messe célébrée dans la basilique de Sainte-Anne d’Auvray, dans le Morbihan, ce maraîcher breton a installé sur le parvis du sanctuaire 600 croix blanches pour les 600 agriculteurs se donnant la mort chaque année.

    Son action choc a rencontré un vif succès puisque près de 1 500 personnes ont répondu à l’appel. «J’ai cru voir de l’émotion sur les visages. C’est une forme de reconnaissance et de réhabilitation pour des gens qui ont donné leur vie dans la misère», a réagi Jacques Jeffredo après la messe. Ce dernier est très attaché à ce problème puisqu'il a lancé, il y a peu, une pétition en ligne pour faire connaître cette journée. Plus de 6 700 signatures ont été collectées depuis le 14 juillet.

    D’après les chiffres de l’Institut de veille sanitaire, ou INVS, 485 agriculteurs exploitants sont morts par suicide entre 2007 et 2009. Des statistiques bien en-dessous des évaluations de Jacques Jaffredo mais qui représentent tout de même un suicide tous les deux jours. 


    Voir l'image sur Twitter

    Pour enrayer ce problème, le gouvernement et le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, ont promis de prendre le problème au sérieux. Un numéro national d’appel sera mis en place avec la collaboration avec l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

  • Les dix lépreux sont purifiés, mais un seul revient sur ses pas pour remercier Jésus


    telecharger.jpg

    En-tête.jpg

    bandeau.jpg

    1.jpg

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  28ème Dimanche Ord C 2 octobre 2016

     

                                    2R5, 14-17   Ps97  2Tm 2, 8-13  Lc17, 11-19

     

              ALLER  JUSQU' AU  BOUT…  DE  CE  QUI  EST  LE  PLUS  IMPORTANT

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    La Parole de Dieu de ce dimanche nous incite avec force à nous attacher à ce qui est le plus important et, une fois ce choix accompli, à aller jusqu'au bout de ce qu'il implique!

    Nous demandons l'aide du Seigneur pour nous délivrer de tout ce qui nous empêche d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour aller vers le Royaume! Mais  Jésus nous offre bien davantage que ce que nous lui demandons, en général…et trop souvent, nous nous contentons d'un respect formaliste de règlements, au lieu de vivre à plein la relation d'Amour qu'il nous offre!

     

    PINCIPAUX  POINTS :

    1. La compassion de Jésus pour ces dix malheureux lépreux se manifeste immédiatement lors de leur rencontre. Non seulement les dommages physiques de la lèpre étaient alors terribles, mais l'exclusion de ceux qui en étaient atteint ajoutait à l'horreur de leur maladie. Je me souviens, il y a de cela une soixantaine d'années, quand j'étais jeune médecin dans mon pays où sévissait encore la lèpre, de l'appréhension des personnes voyant apparaître sur leur peau un signe suspect de la maladie tant redoutée!
    2. A la supplication de ces dix hommes, Jésus répond immédiatement par une promesse de guérison, accompagnée de l'obligation de faire la démarche réglementaire de constatation, par les prêtres préposés à cela, de leur "purification/guérison".
    3. Il y a là, de la part de Jésus, un respect édifiant du règlement découlant de la Loi de Moïse. Il est nécessaire de réglementer dans toute société, sinon c'est l'anarchie, dont les  plus faibles  feront, en premier, les frais! En l'occurrence, il fallait protéger de la contagion les bien portants par un examen minutieux des soi disant guéris! Mais le règlement ne doit pas l'emporter sur la Loi qui l'a généré. Ici, la guérison profonde de ces lépreux était plus importante que le certificat de guérison et passait par l'instauration d'une relation nouvelle de chacun avec Jésus et les autres hommes, une relation d'Amour née dans la gratitude.
    4. C'est ce qu'a compris le samaritain qui, guéri physiquement, revient vers Jésus pour lui manifester son désir d'aller jusqu'au bout de cette relation d'Amour dont il a bénéficié, quitte à remettre à plus tard le fameux certificat de guérison. Ce samaritain a ajouté à sa "croyance" au pouvoir de Jésus, la confiance totale qui, l'amènant à la Foi, le sauve totalement et pas seulement dans son "physique"!
    5. C'est une leçon pour nous qui parfois, dans notre relation à Dieu et à nos frères, en Eglise, sommes trop empêtrés dans des règlements, certes utiles et nécessaires, mais dont la juste place sera toujours moins importante que la Loi d'Amour du Christ devant laquelle tout doit s'incliner…comme l'a fait le samaritain!

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com