Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 313

  • Prière à la Sainte Famille / Pedenn d'an Tiegezh Santel

     

     

    Nous fêtons ce dimanche la Sainte Famille. Nous vous proposons la prière que le Pape François avait proposé en 2013, en version bretonne,  le texte français étant disponible à la suite. 

     

    Prière à la Sainte Famille, Pedenn d'ar Santez Familh

     

    Jezus, Mari ha Jojeb,

    Tiegezh santel a Nazaret,

    hiziv e troomp on selloù ouzoc’h

    bamet ha fizius.

    Ennoc’h e chomomp par da sellet

    pegen kaer eo bezañ unanet gant ur garantez gwir.

    Deoc’h e erbedomp hon holl familhoù,

    evit ma vo nevezhaet enne

    burzhudoù ar C’hras.

     

    Tiegezh Santel a Nazaret,

    skol dudius an Aviel sant,

    deskit deomp dezrevell da vertuzioù

    gant ur spered fur ha reizh,

    roit deomp ur sell sklaer

    a anavezo oberioù ar Providañs

    e traoù ar pemdez.

     

    Tiegezh Santel a Nazaret,

    A warez fidel war mister ar Salud :

    Lakit ac’hanomp da istim an didrouz,

    Lakit ar bedenn e-kreiz buhez hon familhoù

    Evit ma vo anezho seurtoù ilizoù bihan.

    Nevezhait enno c’hoant ar santelezh.

    Sikourit ac’hanomp pa’z omp skuizh o labourat, o sevel ar vugale, o selaou hag o pardoniñ.

     

    Tiegezh Santel a Nazaret,

    Lakit an dud da gaout soñj

    eo sakr ar familh, a zo ur mad prizius ha dibar.

    Ra vo pep familh,

    peoc’h ha madelezh enni,

    ul lec’h prest da zegemer

    ar vugale hag ar re gozh,

    ar re c’hlañv,

    pep hini a zo e-unanig,

    Hag ar re baour ivez.

     

    Jezus, Mari ha Jojeb,

    Gant fiziañs a bedomp ac’hanoc’h, 

    Gant joa en em fiziomp ennoc’h.

     

    Troidigezh e brezhoneg : E. de Monneron  evit AR GEDOUR

    (rediffusion d'un article du 31/10/2013)

    Traduction en français ci-après. 

     

     

    Jésus, Marie et Joseph
    à vous, Sainte Famille de Nazareth,
    aujourd'hui, nous tournons vers vous notre regard
    avec admiration et confidence.
    En vous, nous contemplons
    la beauté de la communion dans un amour vrai;
    à vous, nous recommandons toutes nos familles,
    afin que se renouvelle en elles
    les merveilles de la Grâce.

    Sainte Famille de Nazareth,
    école séduisante du Saint Évangile,
    enseigne-nous à imiter tes vertus
    avec une sage discipline spirituelle,
    donne-nous le regard limpide
    qui sait reconnaître l’œuvre de la Providence
    dans les réalités quotidiennes de la vie.

    Sainte Famille de Nazareth,
    gardienne fidèle du Mystère du Salut :
    fais renaître en nous l'estime du silence,
    fais nos familles des cénacles de prière
    et transforme-les en petites églises domestiques.
    Renouvelle-y le désir de sainteté,
    soutiens la noble fatigue du travail, de l'éducation,
    de l'écoute, de la réciproque compréhension et du pardon.

    Sainte Famille de Nazareth,
    réveille dans notre société la conscience bienveillante
    du caractère sacré et inviolable de la famille,
    bien inestimable et irremplaçable.
    Que chaque famille soit la demeure accueillante
    de bonté et de paix
    pour les enfants et les personnes âgées,
    pour qui est malade et seul,
    pour qui est pauvre et dans le besoin.

    Jésus, Marie et Joseph,
    nous vous prions avec confiance.
    A vous avec joie, nous nous confions.

  • Ar bikerien vein

    Ar bikerien vein

    Traduction et commentaires de Eugène Teurnier (juin 2006) : chanson, poésie écrite par Eugène Teurnier, pour une veillée au château de Kerduel, avec la troupe de Maria Prat et Yann Derrien vers 1960. Louis Teurnier, le frère d'Eugène, exploitait une carrière de granite à Saint-Samson en Pleumeur-Bodou.

    RIMG0201.jpg

    Ar bikerien vein

    Pozioù ha ton gand Eugène Teurnier

    An dir a gan war ar vein galet
    Klemm ar vigin.
    An dir a gan war ar vein galet
    Mouez an anne.

    Bro al lanneier, bro ar vein gaer
    Bro an daol-vaen
    Pikerien vein

    Dindan ar glaw hag an oll amzer
    Labour er maez
    Euz troad ar c'hrec'h

    Ar vein zo gleb, an houarn sklaset
    Rew en aezenn
    Daouarn skalfet

    Kerreg en enk an eil ouz eben
    Juntoù bian
    Sko war ar yenn !

    Red klask an tu, red mad klask ar feilh
    Son ar gisell
    En Breiz-Izel

    Kerreg pounner evid tud dister
    Harpa r varenn
    Tourioù ken kaer !

    Deskiñ began ha deskiñ an tremp
    Sko war an tomm !
    Tap ar gavel

    Linket ar min, troet an traouilh
    Tenn ar gordenn !
    Dond ray war benn !

    Ouz krap ar c'hrec'h, dindan o lojenn
    War benn o glin
    Pikerien vein.

    Traduction et commentaires de Eugène Turnier (juin 2006) : chanson, poésie écrite par Eugène Turnier, pour une veillée au château de Kerduel, avec la troupe de Maria Prat et Yann Derrien vers 1960. Louis Turnier, le fère d'Eugène, exploitait une carrière de granite à Saint-Samson en Pleumeur-Bodou.

    Les tailleurs de pierre

    L'acier chante sur les pierres dures
    Le soufflet de la forge gémit.
    La voix de l'enclume.

    Pays des landes, pays des belles pierres,
    Pays du dolmen
    Tailleur de pierre

    Sous la pluie et par tous les temps
    Travaille dehors
    Au pied de la colline (du front de taille)

    Les pierres sont humides et l'acier est glacé
    De la gelée dans l'air, les mains entaillées (gercées)

    Les roches sont à l'étroit (serrées) l'une contre l'autre
    Juste des petits joints (fentes) entre eux
    Frappe bien sur le coin !

    Il faut prendre le bon côté, il faut bien chercher la faille (le fil)
    Le chant du ciseau
    En Basse-Bretagne

    Des rochers si lourds pour des gens si pauvres (sans importance, sans moyen)
    La barre à mine sur l'épaule, (ils font) des clochers si beaux !

    Apprendre à faire la pointe des outils (affûter) et à prendre la trempe (à tremper)
    Frappe sur le chaud !
    Attrape la pince

    Fais glisser la pierre (pour la sortir de son trou), tourne le treuil
    Elle est tendue la corde ! (il viendra sur le haut)
    Ca va venir !

    Au flanc du coteau (accroché à la verticale), sous leur abri
    A genoux,
    Tailleurs de pierre.