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  • Vanité du cumul des richesses


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    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    David
     
    25/07/2016
     
     
     
    Le choix d'un roi
     
    L'homme regarde à l'apparence mais le Seigneur regarde au cœur.
     
    1S 16, 7
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    sœur Marie Monnet
    Dominicaine à Bruxelles
     
     
     
     
     
     
    Le libre choix de Dieu
    Qui est légitime ? Étymologiquement, la légitimité, c’est « estimé être selon la loi ». Oui, mais qui fait la loi ? Quels sont les critères retenus ? Dans ce récit, les apparences sont trompeuses, dit Dieu ! Et ses choix sont déroutants pour Samuel : aucun des sept fils de Jephté n’est qualifié comme étant le bon candidat ! Pas même l’aîné, pourtant grand et beau ! Ni aucun des six frères suivants…
    Ce récit dit quelque chose de très profond de nos propres critères : celui de l’ancienneté l’emporte souvent. La place est à celui qui l’occupe en premier, comme c’est le cas pour une place de parking. Nous avons d’autres critères encore : le plus fort, le plus grand, le plus beau, le plus médiatique, le plus diplômé, le plus riche, le plus cultivé… Les critères changent selon les milieux, mais le principe demeure le même. Et la vie est alors une lente et laborieuse progression dans l’échelle sociale, vers la plus haute légitimité. Quitte à être piégé – ou à se piéger soi-même – dans une course à toujours plus de reconnaissance.

    Or, les choix de Dieu sont libres. Celui qui est choisi était « trop ceci » ou « pas assez cela » : trop petit, trop absent (il n’était pas là !), pas assez âgé. David n’était pas dans le cadre. Il ne répondait pas aux critères. Il n’avait pas le profil, au point qu’il avait été purement et simplement oublié.
    Ce récit nous montre avec humour que, lorsque toutes les solutions sont épuisées, il en reste une encore malgré tout, à laquelle personne n’a pensé. Il y a un petit dernier quelque part… appelé à devenir roi. Les choix de Dieu sont déroutants.
    Jésus n’est pas né à Jérusalem, il n’est pas fils de grand-prêtre, ni de gens puissants. Il ne se réfère à aucune école de pensée reconnue. Il n’a pour autorité que celle de sa parole et de son existence. Pourtant, l’Esprit est sur lui, il est l’oint du Seigneur, le roi d’Israël. Ironie, c’est Pilate lui-même qui le fera graver sur sa croix. Ouvrons les yeux !

    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.
     
     
     
     
       
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Texte Biblique
     
     
     
     
     
    Lu par
    Sébastien Depommier
     
     
     
     
     
     
    1 Samuel 16, 1-10
    Le Seigneur dit à Samuel : «  Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
    Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. »
    Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem, les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent : « Est-ce pour la paix que tu viens ? »
    Samuel répondit : « Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice. » Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
    Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »

    Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. »
    Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
    Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
    Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
     
     
     
     
     

    18ème Dimanche Ord C Propositions pour Homélies

     

                 Qo 1, 2  2, 21-23  Ps 89  Col 3, 1-5. 9-11  Lc 12, 13-21

     

                     Chacun doit choisir et accomplir sa destinée

     

    Fil Conducteur :

    Après avoir, au début de ce chapitre 12, rappelé que Dieu a souci de ses fidèles, Jésus nous rappelle que notre destinée est, en fait, entre nos mains ! Soit nous mettons notre confiance en Dieu et accumulons ce qui fait grandir en nous l’Amour, soit nous plaçons notre confiance dans des valeurs illusoires, car sans lien avec l’Amour, et qui nous éloignent de lui. Dans ce dernier cas, nous nous détournons du Dieu d’Amour et donc du Bonheur que Lui seul peut nous procurer !

     

    Principaux points :

    1.    Il n’y a aucun lien entre le Salut apporté par Jésus et la réussite matérielle que les juifs pensaient devoir accompagner ceux qu’ils estimaient justes. Jésus est venu sauver les hommes et non régler leurs affaires de « gros sous ! ». C’est bien la réponse de Jésus à l’homme qui lui demande de trancher un différend matériel avec sa famille ! Mais Jésus en profite pour dénoncer l’âpreté au gain et la cupidité !

    2.    Il faut bien distinguer la nécessité légitime de gagner, par un labeur honnête, de quoi assurer notre subsistance matérielle et, à l’opposé, cette sorte de frénésie d’accumuler excessivement des biens matériels, comme l’homme riche de la parabole, qualifié, par Jésus, d’insensé !

    3.    Le choix fait par cet homme est insensé pour plusieurs raisons : Il a cru s’assurer une destinée heureuse grâce, uniquement, à des biens matériels qui occupent totalement sa pensée, ses préoccupations, au détriment de ce qui pourrait assurer son Bonheur, à savoir l’Amour, pour lequel il ne laisse aucune place, dans sa quête insensée de richesses. Ces « trésors », il les accumule pour lui-même. Il est dans une fermeture totale aux autres et donc à la Source de l’Amour, qu’est Dieu lui-même, dont il n’a cure (v. 21).

    4.    Cette mentalité égoïste, dénoncée par Jésus, est caractéristique de nos sociétés humaines, qui exigent des « assurances tous risques » à l’encontre de tout ce qui pourrait arriver qui menacerait  la réussite matérielle dans laquelle les hommes placent leur bonheur ! Or, ce n’est pas dans la fermeture aux autres et vis-à-vis de Dieu, ce n’est pas dans le repliement sur soi de l’orgueil, que les hommes peuvent trouver le Bonheur !

    5.    Cette mentalité, est signe de méfiance, voir d’ignorance vis à

          vis de Dieu, dont on estime alors les épreuves, envoyées par lui,

          comme des punition et non comme des moyens à saisir pour

          grandir en Amour.

    6.    Si, au contraire, c’est l’Amour qui est notre préoccupation,  alors nous ne verrons plus les biens matériels comme étant les

           moyens de prédilection pour notre Bonheur et nous serons

           disponibles pour l’Amour !

    Là est le choix à faire, en vue d’une destinée de Bonheur !

     

    Michel  ANDRE diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • Les 3 souhaits et les 4 demandes de la prière "Notre Père"

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    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    Josué
     
     
     
     
    Israël choisit Yahvé
     
    « C’est le Seigneur notre Dieu que nous voulons servir,
    c’est à sa voix que nous voulons obéir. »
     
    Josué 24, 16
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    frère Pascal Marin
    Couvent de la Tourette
     
     
     
     
     
     
    Les idoles qui enferment et le Dieu qui libère
    Il n’y a pas de marche sans mise en route et pas de mise en route sans départ. Pas de départ qui ne quitte une maison, une manière d’être, des habitudes. Puis, une fois parti, à chaque croisée des chemins, des décisions seront à prendre encore et encore. Dans quelle voie s’engager ? Lesquelles faut-il laisser pour ne pas s’enfermer soi-même dans des contextes sans horizon, sans espérance, loin de là où veut résider notre plus haut désir de vivre ? Les récits bibliques sont experts en chemins du salut. Ils exhortent à partir, ils apportent l’énergie nécessaire à la marche et ils éclairent les esprits pour qu’ils s’orientent bien. Dans la pensée biblique, le bon discernement libère le choix de Dieu là même où se voient écartés ces faux dieux que sont les idoles. En matière de chemin spirituel, l’heure est toujours à la décision pour Dieu et contre ces « dieux », au nom menteur, qui ne peuvent que décevoir. Josué y invite ici ardemment son peuple. Voulez-vous servir le vrai Dieu ou les dieux du pays où nous sommes, leur demande Josué ?
    Et le bon sens spirituel du peuple va parler. Sans hésiter, ils choisissent celui qui les a fait monter de la maison d’esclavage. Dieu se reconnaît en effet à rendre mobile l’existence de ceux qui le servent, les menant plus loin, plus haut. Les idoles, à l’inverse, se trahissent à fixer une vie en l’enfermant dans des cercles étroits et toujours plus étroits. Mais nulle idole, aussi puissante soit-elle, ne peut éteindre en quelqu’un la voix du vrai Dieu. Dès lors qu’elle parle, cette voix, dès lors que celui qui l’entend prend confiance en elle, sa force libératrice est immense. Aucune « maison d’esclavage » ne peut lui résister.

    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Lyon
     

           17ème Dimanche Ord C 2016 24 juillet 2016

               Gn 18, 20-32  Ps 137  Col 2, 12-14   Lc 11, 1-13

     

                               Apprend-nous à prier !

     

    Fil conducteur :

    Demander à Jésus de leur apprendre à prier dénote, chez ses disciples une reconnaissance louable de leur difficulté à le faire, à la fois sur la façon concrète de prier et aussi sur l’état d’esprit dans lequel prier ! Avouons qu’il nous manque parfois la maîtrise d’un de ces deux éléments, si ce n’est même celle des deux, comme d’aucuns nous déclarent souvent qu’ils n’ont ni le goût ni le savoir faire de la prière.

     

    Principaux points :

    1. Jésus, ici, ne donne pas de conseil sur l’attitude elle-même à respecter pendant la prière. Chez un autre évangéliste, il sera précisé de ne pas rabâcher !
    2. Par contre, Jésus montre que toute prière doit commencer par la louange de Dieu, d’abord par la reconnaissance de sa Paternité, de sa transcendante : « Notre Père qui es aux cieux », puis celle de sa sainteté, de son règne et enfin de sa Toute Puissance !
    3. C’est ensuite seulement que la prière s’oriente vers les demandes des hommes, pour tous les hommes, englobés dans le mot « nous »désignant les bénéficiaires des bienfaits de Dieu !
    • Après avoir bien précisé tout cela, Jésus passe à la relation que nous établissons avec Dieu par la prière avec cette merveilleuse parabole de l’ami importun. Quel changement, dans la vision de Dieu qu’avaient ses auditeurs, va provoquer cette étonnante affirmation de Jésus, que Dieu se réjouit de l’importunité de ses enfants quand ils sollicitent son aide. Suivent les incroyables promesses d’un Père à la fois tout Puissant et aimant, faites à ceux qui témoignent d’une confiance filiale envers lui. Il s’agit de la confiance ….
    • D’abord dans l’obtention d’une réponse à nos demandes :Dieu ne sera jamais aux « abonnés absents », même s’il nous faudra laisser sonner un certain temps avant qu’il ne décroche !
    • Ensuite, dans le caractère approprié de sa réponse, quelles que soient nos demandes. Mais il faut souligner qu’une réponse appropriée ne veut pas dire qu’elle soit exactement comme celle que nous attendons, mais plutôt qu’elle corresponde, de façon adéquate, à nos vrais besoins au moment opportun. C’est dire que, selon la nature de la demande, il y aura plusieurs types de réponse:
    • Ainsi, si notre demande correspond tout à fait avec ce que Jésus lui-même nous dit de demander dans le « Notre Père »,aucun doute sur sa satisfaction. Toutefois, la réalisation de ce que nous avons demandé se fera souvent sous une forme un peu différente de la manière que nous pensions, voir même totalement différente…mais en fait meilleure que ce que nous attendions. Et cette constatation, souvent a posteriori, nous renforcera dans notre confiance en Dieu.
    • Si ce que nous demandons ne figure pas dans le « Notre Père », mais que Dieu nous l’accorde manifestement, cela nous incite à y voir une approbation de Dieu. Mais en même temps, cela nous invite à la vigilance vis-à-vis de l’illusion dans laquelle le Malin essaie de nous faire tomber et il y a là une invitation à se faire aider pour un bon discernement !
    • Enfin, si, par mégarde, nous avons demandé quelque chose qui soit en opposition avec la volonté de Dieu exprimée à travers le « Notre Père » et que cela nous ait été refusé…alors, rendons grâce à Dieu de nous avoir évité de tomber dans un piège !
    • C’est dire que, dans les demandes de notre prière, nous devons toujours nous poser humblement la question de leur conformité ou de leur opposition à ce que Jésus nous dit dans son enseignement du « Notre Père » !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • "La meilleur part ! Elle ne lui sera pas enlevée"

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    fais-moi connaître tes chemins
     
     
    Moïse
     
     
     
     
    Le miracle de la mer
     
    Moïse étendit la main et le Seigneur refoula la mer toute la nuit par un fort vent d'est.
     
    Ex 14, 21
     
     
     
     
    Méditation
     
     
     
     
     
    sœur Marie Monnet
    Dominicaine à Bruxelles
     
     
     
     
     
     
    La naissance improbable d’un peuple
    Le passage par la mer Rouge, c’est la naissance du peuple d’Israël. Elle se fait par séparation : séparation d’avec l’Égypte et toute son armée, séparation des eaux à droite et à gauche, passage de la peur et de la nuit au jour et à la confiance, sur l’autre rive. Sans cesse, Jésus invite ses disciples à passer sur l’autre rive. Dans le baptême, celui de Jean-Baptiste comme celui de Jésus, c’est la libération d’Égypte qui est symbolisée, c’est-à-dire une mort à la mort, une mort au péché, une nouvelle naissance à Dieu et à la liberté !
    Cet événement fondateur sera toujours la référence, celle des juifs bien sûr, quand ils souffriront en exil, sous l’oppression romaine ou quand ils se trouveront dans l’enfer des camps de concentration. Elle fut aussi la référence des noirs, esclaves, non pas en Égypte, mais dans les États du sud des États-Unis d’Amérique. Elle a été l’inspiratrice de la théologie de la libération. Chaque fois qu’un peuple souffre l’esclavage ou le génocide, il se souvient qu’une fois pour toutes, Dieu est intervenu dans l’histoire pour libérer son peuple « à main forte et bras étendu ».

    Ce peuple n’est pas meilleur que les autres, la suite le montrera. Le veau d’or concentre l’idolâtrie de l’argent et la force du taureau. Les récriminations contre Moïse — parce que les Hébreux manquaient d’eau, de pain, de viande, parce qu’ils avaient peur des « géants » de Canaan… — montrent bien que ce peuple est comme tous les autres peuples. Mais Dieu les choisit, non pas parce qu’ils sont meilleurs, non pas parce qu’ils sont qui ils sont, mais parce qu’ils sont opprimés, faibles, menacés. « J’ai vu la misère de mon peuple. J’ai entendu ses cris » et j’ai décidé de les en sortir, de les sauver.
    La naissance du peuple juif, à travers la mer Rouge, devient ainsi emblématique de toute libération, de tout salut. Ce peuple est élu pour manifester que tous les peuples qui se trouvent en cette situation sont choisis contre l’oppresseur, contre les forces de mort. Ils sont appelés à naître, à se libérer.


    Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Bruxelles.

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