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CINQUIÈME DIMANCHE ORDINAIRE B (4 Février 2018)


Mc 1, 21-39 avec Jb 7, 1-4. 6-7 Ps 146 1 Cor 9,16-19.
La guérison globale.

 

FIL CONDUCTEUR :

Ne voir que le côté confort dans la « guérison » est insuffisant. C’est pourtant la tendance humaine. Jésus, lui, nous montre que la guérison ne saurait être isolée de ce qui la précède, la prière (Mc 9, 14-51), et de ce qui la suit, le changement de vie et d’orientation, en particulier vers le service (Mc 1, 30-31). La guérison doit être « globale » !

PRINCIPAUX POINTS :

1) C’est toujours le même malentendu : Jésus veut la guérison globale de l’homme, alors que ses disciples, la foule…et nous- mêmes, recherchons d’abord la réalisation de notre plan personnel, la solution des seuls problèmes immédiats qui nous gênent.

2) Jésus va donc tout à la fois :
- Exercer toute la compassion de Dieu (cette compassion qui, avec la miséricorde est l’expression de l’amour de Dieu pour les hommes). Il va être attentif à lever ce qui, dans les misères humaines de toutes sortes dont nous soufrons, pourrait être obstacle à l’adhésion de l’homme à la « Bonne Nouvelle » (cf Job)-
- Mais aussi, au moment voulu, nous le voyons, dans l’évangile de ce dimanche, mettre un arrêt à ce « Show-guérison » en s’échappant pour aller prier, loin de la foule. Il va s’en expliquer devant ses disciples stupéfaits, qui, comme nous dans les mêmes circonstances…ne comprennent plus ! En agissant  ainsi, il souligne aussi l’absolue nécessité de la prière et particulièrement de la prière d’intimité, en précession et accompagnement de toute action et, en particulier, de toute guérison !

3) La guérison de la belle-mère de Pierre montre bien que cette intervention n’est pas accordée seulement pour un « confort physique », certes légitime, mais qu’elle est invitation à « servir » le Plan de salut de Dieu pour l’humanité. Et cela en priorité par rapport à la réalisation de notre propre plan ! Il nous faut donc mettre le rétablissement de nos capacités physiques, intellectuelles, spirituelles…au service de la Bonne Nouvelle.
Comme dit Paul : "Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile!" ( 1 Cor 9).

4) Le salut n’est pas quelque chose de « magique ». Il demande la participation de tout notre être !
A cet égard, on peut raconter l’histoire suivante : un village avait toujours bénéficié de l’intercession d’un saint homme qui, lorsqu’il priait, attachait son chat au pied de son lit. Quand le « saint » mourut, les villageois, qui se contentaient jusque là de profiter de cette protection sans se soucier de Dieu, pensèrent qu’il suffirait d’attacher les chats au pied des lits pour être protégés. Délaissant toute prière et attention envers Dieu, ils attachèrent les chats…et furent fort étonnés des épreuves difficiles qui fondirent sur eux !

Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com
BLOG http://puzzlebondieu777.over-blog.com

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