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 PROPOSITIONS  pour  Homélie 30ème Dimanche Ord C   27 octobre 2019

                                 

                Si 35, 12…18  Ps 33  2 Tm 4, 6…18  Lc 18, 9-14

LE  PHARISIEN  ET  LE  PUBLICAIN

Le danger mortel de la comparaison!

      

 

FIL  CONDUCTEUR :

 Comment deux prières, ont-elles pu diverger dans leur résultat,

 au point d'aboutir l'une à la justification et l'autre à la

 condamnation de leur auteur?

Tout dépend, en fait, de la  « position de vie » de celui qui prie, c’est à dire de la relation véritable qu’il a envers Dieu, envers les autres et envers lui-même ! S’il est dans une vision juste, il comprendra alors quelle merveille il est au regard de Dieu, par Dieu et pour Dieu, en dépit même de toutes les faiblesses qu’il a, par ailleurs et qu’il reconnait. Sa prière sera alors dans l'humilité. Par contre, s’il est dans l’illusion sur lui-même et sur les autres, il ne pourra pas être en vérité avec Dieu. Sa prière sera faussée.

 

 PRINCIPAUX  POINTS :

  1. D'emblée, l'attitude du pharisien, se plaçant devant, droit debout, évoque une relation à Dieu pour le moins ambiguë! On pourrait, cependant, approuver qu'ils ne soit pas près de la sortie, comme certains fidèles qui, à la messe, laissent quelques bonnes rangées de distance entre eux et l'autel, au point d'en gêner le prêtre qui célèbre devant…le vide!
  2. Mais la première phrase du pharisien commence de la bonne façon, par la louange et l'action de grâce: "Mon Dieu, je te rends grâce"…! Là, le pharisien se démarque de toutes ces prières qui commencent sans que leur auteur marque sa juste place de créature par rapport à son Dieu, le Tout Puissant. Parfois, nous sommes tellement pressés de "demander", dans notre prière, que nous oublions de nous mettre à la "juste place" qui convient, dans la louange et gratitude !
  3. Malheureusement, c'est ensuite que tout dérape, car le pharisien révèle sa « position de vie » faussée par une attitude de comparaison méprisante avec "les autres hommes".
  4. Il est dans l'illusion de ce qu'il est vraiment! Certes il se voit "merveille"au regard que Dieu. Mais là où il se trompe, c'est quand il croit qu'il est merveille par lui-même, de lui-même, par ses propres mérites et non par l'Amour miséricordieux de son Créateur!
  5. Le pharisien fait étalage de ses propres mérites (ou de ce qu'il croit tel!) Et pour mieux faire ressortir ce qu’il pense être ses propres mérites, il se permet de dénoncer les insuffisances qu’il voit chez les autres, leurs dérapages, erreurs et péchés, en les jugeant sévèrement! Son regard est complètement faussé sur lui-même, sur les autres et sur Dieu !

Reconnaissons que ce défaut de la comparaison, qui mène automatiquement à juger et condamner notre prochain, se glisse habilement et souvent à notre insu, dans les conversations banales que nous tenons avec les autres autour de nous! Il a aussi son reflet dans les médias auxquels nous accordons trop facilement crédit !

  1. Suivons plutôt l'humilité du publicain qui a su se tenir à sa juste place, dans la vérité de ce qu'il est : Merveille au regard de Dieu, mais aussi, faible et pécheur. Il sait que le pardon de Dieu a le pouvoir de le réhabiliter, de le rendre encore plus merveilleux, par  grâce et non par mérite de sa part. Bénéficiant  de l'Amour miséricordieux de son Dieu, il entre alors dans la douloureuse joie du repentir qui le ramène à sa juste et véritable place parmi tous les enfants bien aimés de Dieu, justifiés par le Salut apporté à tous par Jésus!

 

 

Michel  ANDRE, diacre 

 

jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

 

 

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