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PROPOSITION  POUR  HOMÉLIE  25 EME Dimanche ORD A 20 9  2020

Is 55, 6-9   Ps 144    Ph 1, 20-27  Mt 20, 1-16

PARABOLE  DES  OUVRIERS  DE  LA  DERNIÈRE  HEURE 

 

Quelle véritable relation avons-nous vis-à-vis de Dieu ? Quelle justice pratiquons-nous ? Celle  de Dieu ? ou celle des hommes ?

 

FIL CONDUCTEUR :

A travers cette parabole, le Seigneur Jésus nous fait comprendre qu’il y a, pour nous, envers Dieu, deux relations possibles : celle qui procède de la « justice de Dieu » et celle découlant de la « justice des hommes ». L’incompatibilité entre les deux est totale !

PRINCIPAUX  POINTS :

  1. Le Maître du Domaine (Dieu Créateur) a préoccupation de sa vigne, sa Création, cadre de vie de cette humanité qu’il destine au BONHEUR par l’AMOUR. Dans ce but, il sollicite des « ouvriers », c'est-à-dire des « co-créateurs » au service de l’épanouissement de cette humanité. Ces « ouvriers », il va les choisir les plus efficaces possibles et les plus en accord avec son but final qu’est le BONHEUR « en plénitude » par l’AMOUR « en plénitude ». Il va donc « éprouver » la capacité de ces ouvriers à former l’humanité à cette « justice de Dieu » qui est en accord avec l’Amour et nous allons découvrir par quel paradoxe inattendu, Dieu va révéler chez ses « ouvriers », leur capacité à entrer dans la « justice de Dieu ».
  2. Les premiers ouvriers à se présenter, de grand matin, bénéficient a priori d’un préjugé favorable en raison de leur « sérieux », de leur efficacité et ardeur au travail !Mais, en même temps, nous constatons que leur relation avec le Maître est méfiante : ils prennent leurs précautions pour ne pas se « faire avoir par le patron »et ils exigent un contrat bien élaboré pour leur salaire.
  3. Lors du règlement de la journée apparaîtra chez eux cette jalousie malsaine qui critiquera la générosité du Maître et les rendra malheureux du bonheur des autres ! Ils fonctionnent selon une « justice » strictement humaine, totalement étrangère à la compassion, à l’Amour !
  4. A la « neuvième heure »,les embauchés entrent avec le Maitre dans une relation totalement différente ! En effet, le Maître sollicite leur confiance en obtenant d’eux l’acceptation d’un salaire établi unilatéralement par ledit Maître, mais avec l’assurance de toucher « ce qui est juste ».
  5. Les ouvriers acceptent ainsi une dépendance vis-à-vis de la bonne volonté et de l’honnêteté du Maître. Plus on avance dans la journée et plus cette confiance en lui réclamée par le Maître sera forte et révélatrice d’une acceptation de la « Justice de Dieu ».
  6. A la dernière heure, il y a plus encore, car on pourrait douter de la volonté de travail de ceux qui sont restés désœuvrés à ne rien faire ! En leur confiant du travail dans sa chère vigne, le Maître prend un risque certain. Mais il veut rendre leur dignité de travailleurs à ces hommes que d’aucuns auront déjà qualifiés de « chômeurs professionnels » et il leur offre d’entrer dans la relation de confiance de la véritable « Justice », celle de l’Amour véritable, celle de Dieu, celle du Père envoyant son Fils vers et dans l’humanité pour la « sauver »! Et nous, dans tout cela, quelle « justice » choisissons –nous ?

 

Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG http://puzzlebondieu777.over-blog .com

 

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