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VINGT  NEUVIÈME  DIMANCHE A  18  octobre 2020

Is 45, 1. 4-6   Ps 95   1 Th 1, 1-5b  Mt 22, 15-21  

Rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu!

Tenir sa place, toute sa place, à la juste place!

 

FIL  CONDUCTEUR :

Ce qui devait confondre Jésus, dans l’intention de ses détracteurs, aboutit à la confusion totale de ceux-ci. Mais c'est, pour nous, l'occasion de découvrir la place magnifique que Dieu nous réserve dans sa création, le rôle qu’il nous confie de diffuser la  Bonne Nouvelle du Salut. Cela nous est rappelé au début de cette « SEMAINE MISSIONNAIRE  MONDIALE »  du 18 au 25 octobre ! De cela, comme de tout ce dont Dieu nous confie la « gérance », nous aurons à lui rendre compte !

Principaux points:

  1. Pourquoi rendre quelque chose à quelqu’un ? Tout simplement parce que ce quelque chose lui appartient ! C’est moi qui l’ai, mais ce n’est pas à moi, alors que, peut-être, à force de le détenir, je finissais par le considérer, à tort, comme ma propriété!
  2. Les juifs qui interpellaient  Jésus considéraient  que l'impôt exigé par César leur était extorqué injustement et, de plus, employé pour les maintenir sous l'emprise de Rome. C'était donc leur argent, pensaient-ils! Les romains disaient exactement l'inverse et il n'y avait, humainement, aucune chance de rapprocher ces deux points de vue inconciliables. Jésus va désamorcer ce piège en portant le problème sur le plan qu'il n'aurait jamais du quitter, à savoir, celui de la juste place de l'homme par rapport à Dieu et de Dieu par rapport aux querelles mesquines des hommes! Jésus, aussi bien que ses interlocuteurs, savait bien que chacun de nous admet devoir payer des impôts…sauf que chacun se plaint d’en payer trop et pense que les autres …n’en paient pas assez ! Oui, c’est vrai que nous avons à « rendre aux autres ». Mais, là-dessus, on discutera toujours!
  3. Alors Jésus retourne cette situation sans issue en démontrant qu'entre Dieu et les hommes, ce sont ceux-ci qui ont "à rendre à Dieu". En effet, ce que les hommes, trop souvent, pensent leur appartenir sans problème, leur a seulement été confié pour le gérer selon…le projet de Dieu sur toute sa création. De tout cela,  un jour ou l'autre, il leur faudra "rendre à Dieu" un compte! 
  4.  Nous pensons que tout ce dont nous avons l'usage est notre propriété inaliénable et indiscutable ! Les adversaires de Jésus ne s’attendaient pas à ce qu’il leur faille, eux, « rendre à Dieu ce qui est à Dieu » ! Mais nous-mêmes, réalisons nous vraiment que nous avons à le faire ?
  5. Qu’est-ce que Jésus entend par "ce qui est à Dieu" ? C'es, en fait, ce que je détiens, dont j’ai la pleine disposition, dont je fais un usage, pas toujours bon d’ailleurs… et quien réalité, appartient à Dieu et non à moi !
  6. C’est donc très simplement TOUT ! : ma vie, ma santé ou ce qui en reste encore, l’usage de mon corps, de mon intelligence, de ma force physique, mon charme séducteur ou que je crois tel, mon conjoint, mes enfants, mes « biens », mon compte en banque, si inconstant soit-il, ma voiture ou ma moto, ma place de travail ou mes espérances en ce domaine, ma liberté, ma réputation etc…..

 

 

         Dieu nous a tout fourni, confié tout ce que nous avons et dont nous disposons. Il

         nous a même confié son Fils !

                 Nous sommes tellement habitués à jouir de tout cela sans nous poser de question,

                 tout naturellement, comme si cela allait de soi, que, quand le Seigneur nous envoie

                 une épreuve qui nous en prive, provisoirement ou définitivement, nous réclamons

                 et exigeons même que Dieu nous rende ce qu’il nous a « repris ». Nous lançons

                à Dieu des appels véhéments : prière sur prière, insistante, impérieuse, parfois

                coléreuse ou pire…révoltée !

7.) Nous avions cru que nous étions « propriétaires » et Dieu nous a rappelé que nous ne sommes que des gérants auxquels seront réclamés un jour, en toute justice, les comptes de leur gérance. Etre de bons gérants honnêtes, c’est faire porter du fruit à ce qui nous a été confié et être prêts à « le rendre » à tout moment !

     C’est donc avoir ce « cœur de pauvre » des « Béatitudes » (Mt 5, 3), sachant se servir pour le Bien de ce que Dieu nous a confié, sans nous y attacher au point de croire que cela nous appartient  et que nous pouvons en disposer à notre gré, selon nos convoitises !

N’hésitons pas à rendre louange à Dieu pour tous ses bienfaits…au lieu de « rouspéter » sans cesse!

 

Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

      BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

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