VRAIE ET FAUSSE PAUVRETE
Pr 31, 10…31 Ps 127 1Th 5, 1-6 Mt 25, 14-30
Fil conducteur: Il y a souvent confusion sur le terme de pauvreté. Ce qui les différencie c’est leur relation à l’Amour ! La vraie pauvreté est basée sur la confiance car riche en Amour, alors que la fausse procède de la méfiance, car étrangère et même opposée à l’Amour. La parabole des « talents » illustre bien l’incompatibilité entre ces deux « pauvretés », la confiante et la méfiante !
Principaux points :
- Au temps de Jésus, un « talent » représentait une somme considérable. De ce fait, on comprend l’énormité de la confiance accordée par le Maître à ses serviteurs, renforcée encore par le discernement équitable qu’il fait entre la capacité des uns et des autres de gérer ce qui leur est confié.
- Cela est comparable à l’importance fantastique de ce que Dieu a confié è l’humanité toute entière en l’installant dans sa création et de ce qu’il confie à chacun de nous en nous dotant de capacités dans tous les domaines, en commençant par celui de l’Amour ! Or, c’est par l’Amour seulement que nous arrivera la plénitude du Bonheur!
- En retour, ce qui est exigé de l’homme, comme aussi des bénéficiaires des « talents », c’est de montrer son entière confiance en Dieu en faisant fructifier les capacités reçues de lui ! C’est ainsi répondre par la confiance à la confiance que Dieu témoigne à chacun! ! La parabole des talents, c'est la révélation de cette nécessité absolue, pour nous de faire confiance à Dieu pour la réalisation de notre Bonheur…par l’Amour !
- Les capacités que Dieu a déposées en nous, concernent des domaines variés. Ce ne sont pas les mêmes pour les uns et les autres des bénéficiaires que nous sommes. Dieu les adapte, en qualité et en quantité, selon notre situation, nos fonctions, selon ce qu'il en attend de nous en vue du salut de chacun et de tous. Ainsi, chacun ne reçoit pas le même nombre de "talents". Dieu nous confie ces capacités comme des responsabilités dont nous avons à rendre compte et non comme ces "avantages acquis dont nous exigeons trop souvent la pleine propriété et le plein usage, selon notre bon plaisir !
- Nous n'avons pas à juger de ce que les autres et nous même avons reçu, nous en vanter ou nous en plaindre. Ce que nous avons reçu de Dieu, par Amour, doit être utilisé par nous comme des "moyens" pour grandir en amour et non comme un but en lui-même. Leur « fructification » doit être notre participation à l'œuvre du salut, notre offrande à Dieu!
- Parmi tous ces « talents » dont Dieu nous confie la gestion en accord avec ses « commandements », il y a cette LIBERTE qui nous est chère à juste titre, mais qui s’arrête là où commence le droit des autres . De son côté, Dieu nous fait une confiance énorme, par la LIBERTE… de répondre ou non à son offre d'Amour. Tout comme le Maître, dans la parabole, a pris le risque de faire confiance au serviteur qui ne l’aimait pas ! Cela nous montre de quel Amour Dieu nous aime et l’a prouvé en Jésus Christ, notre Seigneur en Divinité et notre frère en humanité. C’est lui qui nous montre la vraie pauvreté, celle de l’Amour !
Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com
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