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  • CINQUIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 7 FEVRIER 2021

    CINQUIEME DIMANCHE ORDINAIRE B 7 FEVRIER 2021

    Jb 7, 1-4. 6-7 Ps 146 1 Cor 9,16-19. Mc 1, 21-39

     

     NECESSITE  D’UNE  GUERISON  GLOBALE

     

    Fil conducteur :

    Ne voir que le côté confort dans la « guérison » est insuffisant. C’est pourtant la tendance humaine. Jésus, lui, nous montre que la guérison ne saurait être isolée de ce qui la précède : la prière et de ce qui la suit, le changement d’orientation de notre vie, en particulier vers le service (Mc 1, 30-31). La guérison doit être« globale » !

     

    Principaux points :

    1) C’est toujours le même malentendu : Jésus veut la guérison globale de l’homme, alors que ses disciples, la foule…et nous- mêmes, recherchons d’abord la réalisation de notre plan personnel et la solution des problèmes immédiats qui nous gênent.

    2) Jésus va donc tout à la fois :

    - Exercer toute la compassion de Dieu (cette compassion qui, avec la miséricorde est expression de l’amour de Dieu pour les hommes). Il va être attentif à écarter ce qui, dans les misères humaines de toutes sortes, pourrait être obstacle à l’adhésion de l’homme à la « Bonne Nouvelle » (cf Job)-

    - Mais aussi, au moment voulu, il met un brutal cran d’arrêt à ce « festival de guérisons » que nous montre l’évangile de ce dimanche,

     en s’échappant pour aller prier, loin de la foule. Il va s’en expliquer avec ses disciples stupéfaits, qui, comme nous dans les mêmes

    circonstances…ne comprennent plus ! En agissant ainsi, il souligne l’absolue nécessité de la prière et particulièrement de la prière d’intimité, en précession et accompagnement de toute action de compassion !

    3) La guérison de la belle-mère de Pierre montre bien que cette intervention n’est pas accordée seulement pour un « confort physique », mais qu’elle est invitation à « servir ». Ainsi, nous avons tous à participer au Plan de salut de Dieu pour l’humanité toute entière, en priorité par rapport à la réalisation de notre propre « plan personnel» !

    Il nous faut donc mettre nos capacités physiques, intellectuelles, spirituelles, au service de la diffusion de la Bonne Nouvelle du Salut !.

    Comme dit Paul dans 1 Cor 9: "Malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile" !

    4) Le salut n’est pas quelque chose de « magique ». Il demande la participation de tout notre être !

    A cet égard, on peut raconter l’histoire suivante : un village avait toujours bénéficié de l’intercession d’un saint homme qui, lorsqu’il priait, attachait son chat au pied de son lit. Quand le « saint » mourut, les villageois, qui se contentaient jusque là de profiter de cette protection sans se soucier de Dieu, pensèrent qu’il suffirait d’attacher les chats au pied des lits pour être protégés.

    Continuant de délaisser toute prière et attention envers Dieu, ils se contentèrent d’attacher leurs chats au pied de leurs lits…et furent fort étonnés de ce que leurs épreuves n’en étaient nullement résolues !

    Michel ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com