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  • DEUXIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 28 février 2021

    Marc 9, 2-10 avec Gn 22, 1-18 et Rm 8, 31-34

    Quelle Transfiguration aujourd’hui pour nous ?

     

    FIL CONDUCTEUR :

    La « transfiguration » de Jésus, pour les trois apôtres qui l’ont vue de leurs yeux, a certainement  opéré en eux un changement radical quoique progressif : le passage d’une « croyance » raisonnable en la Mission de Jésus, qui les avait attirés à lui, à la confiance de la FOI en sa Personne, humaine et divine, entraînant une véritable relation d’AMOUR ! De même que l’on peut alors parler de « transfiguration des apôtres », c’est une transformation similaire qui nous est offerte aujourd’hui à nous aussi ! Celle-ci est de l’ordre de la Foi, toute intérieure. Elle nous introduit à la réalité du « monde d’en haut » !

    Elle est passage d’une confiance « de raison » envers Jésus, à une confiance « d’amour ». Cela change tout…mais pas en un jour ! Le temps du carême nous est donné justement pour cela !

    Principaux points :

    • Jésus est au centre de la Transfiguration et sa transfiguration est à la jonction de deux mondes, bien réels tous les deux, mais tellement différents. D’une part le monde d’ici bas, auquel appartenaient pleinement les apôtres et nous aujourd’hui. D’autre part, le Royaume de Dieu. A noter que ce dernier n’a rien à voir avec le monde effrayant sorti de l’imagination des hommes et d’une science fiction terrifiante !
    • C’est Jésus qui fait la jonction entre ces deux mondes. Par la transformation de sa personne aux yeux des apôtres, son appartenance au Royaume et sa gloire, devenues évidentes, coexistent avec son appartenance au monde des humains !
    • Mais la transfiguration de Jésus, son changement transitoire d’aspect extérieur, doublé de la gloire évidente qui en découle, va s’accompagner d’une « transfiguration » des apôtres, celle là toute intérieure, introduite par la Voix solennelle du Père « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le». A partir de là, comment, pour ces trois hommes, ne pas faire entièrement confiance à Jésus. Marc le précise bien, d’ailleurs, dans le dernier verset : ils ont obéi à l’injonction de Jésus de garder le silence sur cet événement, sans comprendre pourquoi, dans une complète « confiance d’amour ». Celle-ci a « transfiguré » leur précédente « confiance de raison », dont Pierre avait, peu avant, montré le caractère très limité (cf Marc 8, 32-33), quand il s’était opposé à Jésus lors de l’annonce de la Passion !
    • Cette « confiance d’Amour » envers Jésus a donc bien accompagné la « transfiguration » des trois apôtres ! Elle doit marquer, pour chacun de nous, maintenant, l’entrée dans une confiance en Dieu totale, une vraie confiance d’Amour, comme celle dont a témoigné Abraham, au-delà de toute raison, (Gn 22, 1-18), comme celle de Paul après la rencontre de Jésus sur le chemin de Damas, exprimée par lui dans ce beau cri de confiance de Rm 8, 31-34 : « …si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a livré pour nous !».
    • Ebranlés par nos épreuves qui, parfois, rejoignent le caractère incompréhensible de celle d’Abraham, nous crions alors vers Dieu en réclamant une preuve de son amour qui puisse nous ramener à une meilleure confiance en lui. Pouvons nous comprendre, de notre côté, que Dieu nous lance la même interpellation, lors de nos épreuves « est-ce que moi, Dieu, je peux faire confiance à vous, les hommes » ?

    La réponse, elle se trouve dans la « transfiguration », que nous devons donc faire nôtre aujourd’hui pour transformer notre vie !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • PREMIER  DIMANCHE  DE  CAREME  B 21 février 2021

     Marc 1, 12-15 avec 1P3,18-22 et Gn9,8-15
     Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle
    FIL  CONDUCTEUR :
    Le carême nous invite à confirmer le choix que, en tant que chrétiens, nous avons fait, par notre baptême, du moyen le meilleur d’obtenir le BONHEUR.
    Ce choix, c’est celui de l’Amour et la véritable concrétisation de celui-ci dans notre vie, c’est le but même de ce carême. Mais l’évangile de ce jour nous envoie un avertissement .  Il nous affirme  qu’il est indispensable et urgent de nous convertir d’abord !
    PRINCIPAUX  POINTS :
    Nous  convertir, c’est changer quelque chose ou y renoncer, dans notre situation, dans nos habitudes, nos façons de faire, nos méthodes etc….Non parce que tout cela était mauvais à proprement parler, mais parce que cela était insuffisant pour atteindre le BUT merveilleux que Jésus nous propose : partager cet Amour en plénitude qu’il vit avec le Père et l’Esprit, de toute éternité, dans la Trinité Divine !
    Or, ce but, c’est bien le BONHEUR véritable, celui auquel Dieu nous a destinés en nous retirant du Malheur pour nous sauver et nous remettre sur le chemin du BONHEUR. Et le seul moyen pour y parvenir, c’est l’AMOUR !
    Notre habitude, c’est de rechercher le Bonheur à notre façon, selon notre idée ! Le Plan de Dieu, lui, au contraire, nous propose d’obtenir le Bonheur par l’AMOUR et pas autrement !
    Mieux encore, Dieu a réalisé sa part dans notre remise en route vers  le Bonheur. Il l’a fait grâce à la Rédemption accomplie par le Christ. C’est cela cette Bonne Nouvelle à laquelle Jésus nous invite à avoir foi et qu’il nous demande de répandre jusqu’aux extrémités de la terre !
    Pour cela, une double obéissance est nécessaire :
    Celle du Christ au Père, déjà pleinement réalisée lors de l’incarnation et de la Rédemption, par Jésus…
    Celle de chacun de nous envers le Christ, par le biais de notre participation active à l’offrande du Christ à son Père, en particulier au cours de chaque eucharistie et plus particulièrement au cours de ce carême en y joignant prière, aumône et pénitence.
     Nous convertir consiste alors à passer d’une obéissance trop motivée peut-être par la peur, ou acceptée du bout des lèvres mais pas du cœur,  à une obéissance vraiment motivée par l’Amour et ressemblant à celle du Christ envers son Père !
    Nous nous rendrons compte alors de certaines « désobéissances » de notre part, telles que :
    Revendiquer une indépendance quasi-totale envers notre conjoint, ou
    Refuser « d’aimer sa femme comme le Christ a aimé son Eglise et s’est livré pour elle…tout en l’appelant sans cesse « ma chérie » !(la réciproque se voyant , héla, parfois !).Notre obéissance véritable, celle à laquelle nous incite ce carême, nous la vivrons dans notre habituel état de vie, là où nous sommes et surtout dans la confiance en notre Dieu qui nous enseigne, en Jésus, le vrai chemin qui conduit au BONHEUR : l’AMOUR.
    Michel ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com
    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com