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  • CINQUIEME  DIMANCHE  TEMPS  PASCAL B (2 Mai 2021)

     

    Jn 15, 1-18, avec Ac 9, 26-31 et 1 Jn 3, 18-24

    Comment porter du fruit dans notre vie et quel fruit ? Comment demeurer, pour cela, dans le Seigneur Jésus ?

    Fil conducteur : Autant le vigneron est qualifié pour soigner efficacement sa vigne (qu'il aime!)…autant, et même plus, Dieu, parce qu’il nous aime, connaît ce qui est le meilleur pour nous, y compris la nécessité de nous « tailler », nous aussi, si besoin, par des épreuves (mais toujours à notre mesure !). Notre relation au Seigneur Jésus n'est pas une question de logique…mais avant tout de confiance qui s'enracine dans notre intimité avec lui! C’est pourquoi il nous faut « demeurer  en lui » comme le sarment sur la vigne, afin d’être porteurs de fuit grâce à cette sève qu’est l’Amour qu’il diffuse en nous !

    Principaux points :

    1. Ma vie va-t-elle dans le bon sens ou bien me suis-je trompé parfois de direction? Tout le monde peut se tromper de chemin en voiture et cela même depuis l’usage du GPS ! Quand tel est le cas, il nous faut changer de sens. Mais encore faut-il s’apercevoir à temps qu’on s’est trompé, sinon, c’est le blocage. Il en va de même pour le sens donné, par nous, à notre vie. Quelqu’un a fixé avant nous et pour nous certaines grandes lignes de notre vie. Quand Jésus nous dit que son Père est le vigneron, cela veut dire que c’est Lui et pas nous, simples sarments de la vigne, qui a décidé de l’endroit approprié pour planter cette vigne où nous sommes fixés. Le vigneron connaît son affaire et ne plante une espèce de vigne donnée que dans l’endroit convenable, le meilleur pour cette vigne.
    2. Alors pourquoi réclamons nous trop souvent d’autres conditions de vie ? Pourquoi désirer changer de lieu, de conjoint, d’enfants, de métier, d’environnement, pour d’autres qui seraient mieux adaptés à nous ?
    3. Ah, si seulement j’étais dans d’autres conditions, avec un conjoint sans tous ses défauts, des enfants sans problème, une meilleure santé etc… : le Bon Dieu se rend-t-il compte de tous mes problèmes » ? 
    4. N’est-ce pas le vigneron et non le sarment qui connaît quand et comment tailler sa vigne, empêcher de trop monter, courber le sarment en forçant un peu mais pas trop ? Alors, pourquoi récriminer contre le Père qui nous impose toutes ces épreuves que nous trouvons lourdes autant qu'inutiles? Seuls donneront du fruit les sarments soignés par le vigneron. Seuls entreront dans l’amour et y progresseront, ceux qui auront fait confiance au Père/vigneron concernant les soins pour sa vigne et qui, bien sur, serons restés fixés sur le cep qu’est Jésus lui-même. Un sarment détaché du cep sèche et meurt !
    5. Dès lors, soyons vigilants! Au lieu de chercher systématiquement à mener les choses à notre gré, pour faire aboutir à tout prix notre façon de voir, faisons confiance au Plan de Dieu, dont la finalité est notre Bonheur. Et si nous constatons que le sarment que nous sommes est en train de se détacher de Jésus (notre cep nourricier) par négligence, illusion, découragement, paresse spirituelle, revenons dans le bon sens donné à notre vie, revenons dans l’Amour !
    6. Mais surtout, consacrons à Jésus, chaque jour, ces instants d’intimité que réclame l’Amour, au milieu du tourbillon de notre vie ! Nous obtiendrons alors, nous dit Jean dans sa lettre (1Jn 3, 22) tout ce que nous lui demanderons, car nous serons fixés sur lui, irrigués par son Amour !
    7. Pour cela, le Seigneur Jésus a prévu l’eucharistie qui lui permet de « demeurer » en nous  et nous en Lui !

    Michel  ANDRE  diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • Le Bon Berger

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