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VINGT  CINQUIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE (19 Septembre 2021)

Marc 9, 30-37 avec Sag 2, 12-20  et Jc 4, 1-10

       Jésus s’attaque à la racine de la vanité dans les relations humaines !

Fil conducteur :

La Parole de ce dimanche nous démontre le danger de la vanité et les maux qu'elle peut engendrer (cf Jc 3). Jésus ne se contente pas de dénoncer ce fléau dans les relations humaines, mais il en indique l’origine et nous montre la voie à suivre pour nous en débarrasser : prise de conscience et acceptation d'un véritable accompagnement psycho-spirituel chrétien!

 

 Principaux points:

  1. Comme nous parait ridicule la prétention des disciples à être le plus grand! Nous admirons la façon ferme et charitable qu’a Jésus de les remettre à leur place. En effet, ils sont sur cette planète qu’est la vanité,  alors que Jésus est sur celle du « service »!
  2. Il nous faut d’abord prendre conscience de ce qu’il peut y avoir de « vaniteux » dans notre comportement. Notre vanité à nous, c’est, par exemple :
    • pour les hommes, de se croire les chefs incontestables dans le couple, la famille…et ailleurs. C’est, par conséquent, d’avoir raison, a priori, souvent sans même devoir en discuter !
    • pour les femmes, c’est de penser détenir la totale compétence du cœur, face à ces hommes « dépourvus de subtilité, de délicatesse  et incapables de découvrir toutes les qualités et vertus de leur femme !
    • pour les jeunes, c’est d’avoir la prétention de tout comprendre et connaître, sans le recours à l’expérience de ces « vieux » ringards que sont les « anciens » !
  3. Beaucoup d’illusion, donc, dans cette attitude vaniteuse des uns et des autres, dont nous n’avons même pas toujours conscience, malgré toutes nos bonnes dispositions. Et si, d’aventure, nous réalisons le ridicule de cette vanité, nous sombrons dans la honte, comme les disciples. Une honte muette (verset 34 de Mc 9), qui explique peut-être la difficulté de dialoguer en profondeur avec nos proches !
  4. Jésus, pour combattre la vanité,  nous propose l’exemple d’un enfant. Mais ce qu’il nous faut imiter chez les enfants ce n’est  pas  une innocence illusoire, puisqu’ils sont, eux aussi, vaniteux, durs avec les autres enfants et même parfois carrément méchants ! Par contre, il nous faut imiter ce qu’ils ont de formidable,  un capital de confiance que les adultes ont trop souvent perdu peu à peu. Cela est bien illustré par l’observation suivante : si l’on présente du lait à un petit chevreau nourri hors de sa mère, il ne le prendra pas avant de l’avoir bien flairé. Si l’on donne un biberon à un petit d’homme, il le prendra directement, en toute confiance, quitte à se brûler si c’est trop chaud ! C’est donc cette confiance du petit d'homme, que Jésus veut proposer aux disciples, pour écarter la vanité, laquelle vient tout simplement d’un manque de confiance de l’homme en lui-même, dans les autres et en Dieu !
  5. A l’origine de ce manque de confiance, il y a, chez tous les humains, notre fameux sentiment de « non-amabilité », appelé encore sentiment « d’indignité/culpabilité », venant de l’insatisfaction du besoin /désir de chacun d’être aimé et d’aimer sans mesure, car créé à l’image de Dieu. En conséquence, pour se persuader soi-même et persuader les autres que l’on est quand même aimable, on camoufle ce sentiment inconscient d’indignité derrière une présentation vaniteuse de notre personne. Mais, en fin de compte, cela ne trompe ni Dieu, ni les autres ni nous-mêmes et c’est la source de bien des difficultés relationnelles !Le sentiment d’infériorité, de non amabilité, n’est qu’un mensonge de l’Ennemi, pour nous cacher que, au regard de Dieu, nous sommes chacun une Merveille, même malgré toutes nos « faiblesses ». Il est donc injuste que l’on nous rabaisse. Contre cette injustice…des hommes, seule peut nous sauver la véritable justice, celle de Dieu, qui n’est autre que ce PARDON que Dieu pratique à notre égard ( Mt 5, 20).
  6.  

Mais pour y arriver, il nous faut  chercher l’aide compétente pour pratiquer jusqu’au bout ce pardon et liquider, à la fois, cet encombrant et détestable sentiment d’indignité…et notre vanité!

Cela s’appelle l’accompagnement psycho spirituel chrétien ! C’est pour nous tous, dés maintenant, si nous le voulons !

 

Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

 

NB .On peut trouver les développements concernant la question du sentiment d’infériorité dans le tome 1 de la série « Réponses chrétiennes à quelques questions » par Michel ANDRE ISBN : 978-3-8416-9824-7).                                                            

 

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