Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CINQUIEME  DIMANCHE  TEMPS  PASCAL B  (28 Avril 2024)

 

Jn 15, 1-18, avec Ac 9, 26-31 et 1 Jn 3, 18-24

Comment porter du fruit dans notre vie et quel fruit ? Comment demeurer, pour cela, dans le Seigneur Jésus ?

Fil conducteur : Autant le vigneron est qualifié pour soigner efficacement sa vigne (qu'il aime!)…autant, et même plus, Dieu, parce qu’il nous aime, connaît ce qui est le meilleur pour nous, y compris la nécessité de nous « tailler », nous aussi, si besoin, par des épreuves (à notre mesure !). Admettre cela, ce n'est pas seulement une question de logique…mais plutôt de confiance qui  ne peut naître en nous que par une véritable intimité avec Jésus! C’est pourquoi il nous faut « demeurer  en lui » comme le sarment demeure intimement sur la vigne ! C’est alors que nous pourrons  porter du fruit grâce à cette « sève » qu’est l’Amour que Jésus diffuse en nous !

Principaux points :  Ma vie va-t-elle dans le bon sens ? Qui d’entre nous ne s’est trompé de chemin en voiture et cela même depuis l’usage du GPS ?

Quand tel est le cas, il nous faut changer de sens. Mais encore faut-il s’apercevoir à temps qu’on s’est trompé, sinon, c’est le blocage. Il en va de même pour le sens donné, par nous, et par nous seul, à notre vie.

Quelqu’un a fixé, avant nous et pour nous, certaines grandes lignes de notre vie. Quand Jésus nous dit que son Père est le vigneron, cela veut dire que c’est Lui et pas nous, simples sarments de la vigne, qui a décidé de l’endroit approprié pour planter cette vigne où nous sommes fixés. Le vigneron connaît son affaire et ne plante une espèce de vigne donnée que dans l’endroit convenable, le meilleur pour cette vigne là. Alors pourquoi réclamons nous trop souvent d’autres conditions de vie, concernant lieu, conjoint, enfants, métier, environnement etc… que nous trouvons inadaptés à notre personne :

« Ah, si seulement j’étais dans d’autres conditions, avec un conjoint sans autant de défauts, des enfants sans problème, une meilleure santé etc… : le Bon Dieu se rend-t-il compte de tout ce que je dois porter et supporter ?! ».

A vrai dire, n’est-ce pas le vigneron et non le sarment qui connaît quand et comment tailler sa vigne, l’empêcher de trop monter, courber le sarment en forçant un peu mais pas trop ? Alors, pourquoi récriminer contre le Père qui nous impose toutes ces épreuves que nous trouvons lourdes autant qu' inutiles? Seuls donneront du fruit les sarments soignés par le vigneron. Seuls entreront dans l’amour et y progresseront, ceux qui auront fait confiance au Père/vigneron concernant les soins pour sa vigne et qui, bien sur, serons restés fixés sur le cep qu’est Jésus lui-même. Un sarment détaché du cep sèche et meurt !

Dès lors, soyons vigilants! Au lieu de chercher systématiquement à mener les choses à notre façon, pour faire aboutir à tout prix notre plan, faisons confiance au Plan de Dieu, dont la finalité est notre bonheur. Et surtout, si nous constatons que le sarment que nous sommes est en train de se détacher de Jésus/cep, par négligence, illusion, découragement, paresse, revenons dans le bon sens donné à notre vie, revenons dans l’Amour ! Nous obtiendrons alors, nous dit Jean dans sa lettre (1Jn 3, 22) tout ce que nous lui demandrons, parce que nous aurons gardé son commandement d’Amour

 

Michel  ANDRE  diacre

Jeannemichel.andre@gmail.com

Les commentaires sont fermés.