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  • TREIZIÈME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B (1er Juillet 2018)

     

    Marc Chap. 5, 21-43, avec Sg 1, 13-24 et 2Cor 8, 7-15

    Guérison de la fille de Jaïre

    Passer de la croyance à la FOI

    Fil conducteur :

    Dans la Parole de Dieu de ce dimanche nous voyons Jaïre  passer de la simple croyance à la Foi. C’est cette transformation de la relation à Dieu qui entraîne le miracle et, au-delà du miracle, la Vie nouvelle  en Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Comprenons bien que nous sommes tous invités, dans notre vie, à suivre le même chemin de salut que Jaïre, vers le Bonheur du Royaume !

     

    Principaux Points :

    1. La demande d’intervention faite à Jésus par Jaïre, aussi bien que par la femme aux pertes de sang, témoigne de la ferme croyance dans les pouvoirs exceptionnels de Jésus. C’est la reconnaissance, en lui, d’une puissance divine !  A partir de cette ferme croyance, Jésus va faire avancer Jaïre vers une relation nouvelle avec lui, une relation de confiance totale, celle de l’Amour, débouchant sur la FOI !
    2. /Pour cela, Jésus va laisser Jaïre affronter de plein fouet le choc terrible du problème du « Mal »: Pourquoi la mort ? Pourquoi sa petite fille est-t-elle morte malgré sa démarche auprès de Jésus ?/
    3. Le livre de la sagesse vient de nous dire que Dieu n’a pas, dans son Plan initial, voulu la mort, mais que celle-ci est venue par « la jalousie du démon », créant ainsi un « trou » dans la tapisserie harmonieuse de la création. Cette jalousie du démon n’est-elle pas suscitée par ces dons magnifiques que Dieu fait à l’homme, comme vient de nous le dire Paul !
    4. Néanmoins, c’est ce « mal » que doit affronter Jaïre (et nous aussi d’ailleurs). Il faut alors choisir entre la confiance en Jésus et la méfiance, celle que dénote le ricanement de l’assistance dans la maison de Jaïre.
    5. C’est la nécessité du même choix qui nous  rejoint, nous aussi, au niveau des épreuves que nous affrontons et dans lesquelles nous percevons bien qu’une lutte se joue, dans notre vie, entre l’Amour et les puissances du Mal. C’est alors la foi seule, car elle est confiance au-delà de la simple « croyance », qui peut l’emporter…comme, d'ailleurs, pour la femme atteinte d'hémorragies!
    6. A noter ce qui semble un détail, mai qui a son importance : l’injonction, par Jésus, aux parents, de faire manger l’enfant revenue à la vie ! Cela nous incite à ne pas nous « enfermer » dans le « miraculeux », mais à bien garder les « pieds sur terre ». De même que, en sens contraire, les soucis de la vie quotidienne ne doivent pas nous rendre insensibles aux signes quasi miraculeux qu’on y rencontre…si l’on y porte attention !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

  • IDÉES POUR HOMÉLIE DIMANCHE B 24 Juin 2018 - NATIVITÉ DE SAINT JEAN BAPTISTE

    LA  FORCE  DE  LA  FOI

     

                   Is 49, 1-6    Ps 138  Ac 13, 22-26   Lc 1, 57-66. 80

     

    FIL  CONDUCTEUR  Ce récit est celui du passage d’une simple croyance à la Foi. Il nous invite à regarder où nous en sommes, chacun, en ce domaine. Il nous incite à la confiance totale en ce Dieu d’Amour qui veut nous mener jusqu’au BONHEUR du Royaume. Il nous invite à joindre l’offrande de notre vie à celle que le Christ fait à son Père lors de chaque eucharistie !

     

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nous avons pu nous reconnaître dans l’incrédulité de Zacharie lorsque l’ange lui avait annoncé l’incroyable histoire de la proche conception miraculeuse d’un fils par son épouse Elisabeth ! Certes, Zacharie, prêtre du Seigneur croyait en Dieu, en sa puissance ! Mais de là à devoir affronter les commérages de tous, les moqueries des jaloux…non ! C’était trop demander à ce pauvre Zacharie, qui n’avait pu, par manque de confiance, ajouter foi au merveilleux projet de Salut de Dieu contenu dans cette annonce !
    2. Resté dans une honnête croyance, mais n’ayant pas encore atteint la pleine confiance en Dieu caractérisant la Foi, Zacharie était devenu, de ce fait, dans l’impossibilité de parler durant toute la grossesse d’Elisabeth ! Et cela au sens propre, puisque devenu muet et au sens figuré puisqu’il ne pouvait plus témoigner de Dieu.
    3. La souffrance de deviner les hypothèses, sans doute pas trop charitables des gens autour de lui , à propos de son mutisme, a contribué certainement à préparer son passage de la « croyance » à la FOI !
    4. Ceci nous interpelle, nous qui, comme  Zacharie, affirmons notre croyance en Dieu, confirmée par une pratique conforme à cette croyance, nous qui, comme Zacharie, sommes capables d’offrir des sacrifices agréables à Dieu. Osons-nous regarder la profondeur et l’existence même de notre FOI ? Nous savons, en effet, que la Foi, c’est la « croyance », avec, de plus, la confiance réelle en Dieu. Cette confiance devrait se vérifier dans l’accueil que nous faisons aux événements de notre vie, épreuves comprises, bien entendu ! Mais peut-être que, dans le concret de notre vie, notre conduite dans « le monde » montre que nous faisons plus confiance à notre force, notre débrouillardise, qu’à Dieu lui-même et en ce qu’il  nous préconise de faire. Si c’est le cas, nous ne pouvons être à l’aise et nous devenons même incapable de « parler ». Comme pour Zacharie lorsqu’il n’avait pas encore pleinement confiance en Dieu, Tout ce que nous pouvons dire aux autres leur devient inaudible. Même le témoignage que nous aurions le désir de rendre à Dieu ne pourrait passer auprès des autres. On croit prêcher la Vérité au nom du Seigneur, mais on constate que cela ne porte pas ! Certains, même, parfois, dans notre entourage familial, déclarent dans notre dos, que notre témoignage  les dégoûte de la « religion ! Et si c’est ce que déclarent nos enfants, quelle souffrance !
    5. Par contre, quand notre confiance en Dieu s’est enfin affermie, la Foi qui en résulte change tout, comme nous le voyons chez Zacharie. Il est devenu alors capable de tenir tête à toute la famille pour réaliser la volonté de Dieu en déclarant : « son nom est Jean » ! Tout de suite après, il récupére sa voix et peut ensuite donner ce magnifique témoignage de Foi du « Béni soit le Seigneur, Dieu d’Israël… » qui continue, depuis, à alimenter notre louange dans la prière des heures. Enfin, c’est par notre Foi que nous pouvons, chacun, joindre l’offrande de notre vie au Père à celle que fait Jésus de la sienne, lors de chaque eucharistie !

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

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