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  • 11ème  DIMANCHE  ORDINAIRE A  18 juin 2023

    Ex 19,2-6   Ps 99  Rm 5, 6-11 Mt 9, 36-38   10, 1-8

    LA  BONNE  NOUVELLE  PEUT  CHANGER  LE  MONDE

    FIL  CONDUCTEUR :

    La situation des foules qui l’entourent soulève la compassion de Jésus, car elles sont livrées à elles-mêmes. Il va donc « prendre les choses en mains » et promouvoir la diffusion de la Bonne Nouvelle du Salut qu’il apporte à une humanité désemparée. Cette diffusion, il va la réaliser par le biais de ses disciples qu’il lance dans cette aventure en les munissant de moyens propres à étayer leur témoignage. Ce récit, surprenant à première vue, est pour nous aujourd’hui d’une actualité évidente !

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Les foules actuelles sont-t-elles en « progrès » par rapport à celles dont la situation a fait réagir Jésus ? A moins de restreindre le progrès à son côté strictement « matériel » et encore…., on constate plutôt une régression. Certes on ne manque pas de « bergers »,mais ce sont des « faux », habiles à imposer les idéologies  dérivées du marxisme, nazisme et autres carcans des malheureux humains asservis par elles. Mais la violence, la haine, le mépris, la peur, règnent sur des populations déboussolées qui semblent avoir abandonné presque tout repère moral ou même de simple « bon sens !
    2. La méthode « Jésus » est donc d’actualité. Sans négliger le côté matériel de la vie et même en utilisant les avancées de connaissance des hommes, sa préoccupation est d’agir sur le « spirituel ». La preuve en est dans tous ces moyens destinés à étayer le témoignage des diffuseurs de la « Bonne Nouvelle ». Certains parmi nous ne sourient-t-ils pas à l’évocation de « ressusciter les morts »….et pourtant, pourquoi pas, si vraiment nous avons la FOI, sans toutefois vouloir « épater la galerie » !
    3. Quel critère pour l’envoi en mission ? Certainement l’obèissance à Dieu relayée par celle à Jésus, vrai homme et vrai Dieu et la confiance de la « FOI ». Mais les humbles pêcheurs du lac ont fait aussi ben l’affaire que les puissants percepteur du fic qu’étaient Matthieu….ou Zachée !
    4. Sommes-nous étonnés du choix de Juda ? Non si nous croyons que , dans la liberté accordée à tous, Dieu désire que « pas un ne se perde ». Peut-être que cela doit nous éviter d’être ébranlés par le scandale provoqué par les emprises lamentables pratiquées par certains membres de l’Eglise !...ou par le fait que nous ne donnons pas parfois gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement !

    Mais la conclusion de cette nécessité pour nous de diffuser la Bonne Nouvelle est certainement que nous pouvons compter sur le SEIGNEUR  JESUS POUR NOUS Y AIDER !

     

    Michel ANDRE  diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

  • DIMANCHE  DU  SAINT SACREMENT A 11 JUIN 2023

    Dt8, 2-3 .14-16  Ps 147  1 Co 10, 16-17  Jn 6, 51-58 

    Fête du corps et du sang du Christ

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    « De même que le Père qui est vivant m’a envoyé et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mange vivra par moi ! »

    Jésus peut accomplir le Salut de l’humanité car il vit par le Père. De même, nous pouvons participer à l’œuvre du Salut, à notre niveau, si nous vivons par le Christ , et,  pour cela, nous dit-t-il, il nous faut le manger non pas « symboliquement », mais réellement. Ainsi nous pouvons participer alors vraiment à l’œuvre d’AMOUR  du CHRIST !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Concrètement, c’est par la communion au corps et au sang du Christ lors de l’eucharistie que nous pouvons le « manger », après avoir joint l’offrande de notre vie à l’offrande que Jésus y fait de la sienne au Père, à la fin de la consécration. Nous exprimons alors notre accord pour tout cela en répondant « Amen » au « par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Père Tout puissant tout honneur et toute gloire…. » que prononce le prêtre !
    2. L’offrande de lui-même que Jésus a faite à la dernière Cène a été concrétisée le lendemain à la croix. L’offrande de notre vie que nous joignons à la sienne, elle se concrétise dans notre vie de tous les jours quand nous essayons de la rendre conforme à l’AMOUR, d’autant plus que Jésus nous a dit : « celui qui mange ma chair et boit mon sang, je demeure en lui et lui demeure en moi » !
    3. Pour apporter notre participation à l’offrande puis au sacrifice du Christ, il nous faut donc vivre en permanence avec lui, comme Lui avec son Père !
    4. Mais sommes nous dignes de le recevoir ?Certainement pas si c’est au sens de « mériter » ! C’est pourquoi nous disons « Seigneur , je ne suis pas digne de te recevoir…. » et nous ajoutons « Mais dis une parole et ton serviteur sera guéri… » c'est-à-dire, grâce à cette présence agissante, rendu capable de se joindre, à son niveau, même pas très élevé, à l’offrandc sacrificielle du Christ !
    5. Le «manger » a posé aux juifs autour de Jésus  un problème apparemment insoluble et même scandaleux de rejet de cette « anthropophagie »supposée, car ils n’avaient pas compris que le Christ voulait venir en nous en plénitude de cette Vie qu’il vit avec la Père et non comme un cadavre que se partagent des cannibales !

    Son offrande sacrificielle, liée à sa présence réelle lors de chaque eucharistie, Jésus en a réalisé la possibilité de s’y joindre, aux

    hommes et aux femmes des générations successives jusqu’à la fin des temps. En avons-nous le désir ? C’est la bonne question que Paul pose à chacun de nous avant de communier en disant de nous « éprouver nous mêmes!

    Puissions-nous répondre toujours affirmativement !

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre,@gmail.com