REVELATION ET MISE A L'EPREUVE DE NOTRE
VERITABLE RELATION A DIEU ET AUX AUTRES
1R 19, 9a.11-13a Ps84 Rm9, 1-5 Mt 14, 22-33
FIL CONDUCTEUR :
C'est étrange, dans cet évangile, cette difficulté a reconnaître Jésus, alors que les apôtres le fréquentaient chaque jour .Est-ce pareil pour nous ?
Cela montre bien le mélange de méfiance et de confiance qui entre dans nos relation, d'une façon générale et peutêtre…avec Jésus lui-même!
C'est pourtant en parvenant à une confiance absolue en Dieu que nous deviendrons libres et…convertis, dans l'AMOUR!
PRINCIPAUX POINTS :
- Notre relation à l'Autre et aux autres manque souvent de profondeur et de simplicité, car marquée de plus de méfiance que de confiance. Notre première réaction à la crainte que provoque en nous l'ignorance de l'autre est le recul, la peur. C'est ce que ressentent les disciples dans la barque!
- Dans un second temps, la confiance réapparait, aidée par le souvenir des merveilles vécues avec Jésus (les guérisons, les enseignements la multiplication des pains…). La confiance fait même place à un peu de honte, entraînant une réaction exagérée, d'exaltation. C'est pourquoi Pierre apostrophe Jésus de façon presque provocante : "Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de te rejoindre sur l'eau..."!
- C'est bien, pour Pierre, de reconnaître ainsi que Jésus le considère certainement comme " Merveille", pleine de capacités quasi surhumaines. Mais Pierre en oublie sa faiblesse et son peu de foi et, du coup, s'enfonce dans les flots. Heureusement que, reconnaissant la réalité de ce qu'il est vraiment, Pierre retrouve humilité, simplicité et confiance pour appeler à l'aide et saisir la main secourable de Jésus!
- Il en est de même dans nos relations aux autres et en particulier avec nos plus proches, tels que famille, conjoint…Notre connaissance du prochain reste trop superficielle, ainsi que celle que nous lui donnons de nous. Nous ne pouvons donc le "reconnaître" tel que nous le pensions, quand certaines de ses réactions nous déconcertent. Comme Pierre, nous avons peur, nous demandant si c'est bien lui, si c'est bien elle.
- Heureusement que nous gardons le souvenir de tout le positif déjà vêcu entre nous! Mais nous pouvons aussi déraper dans l'exaltation provocante, rechercher une fusion, décevante, au lieu de l'AMOUR véritable. C'est alors que nous risquons, comme Pierre, de perdre pied et couler.
- Heureusement que, dans un geste d'humilité et d'Amour, nous pouvons toujours tendre la main vers l'autre en lui demandant son aide …et en sachant que celle de Jésus, en tous cas, ne nous fera jamais défaut, de même que l’intercession de Marie dont nous allons fêter l’Assomption.
Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com
BLOG http://puzzlebondieu777.over-blog.com