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  • VINGT ET UNIEME DIMANCHE ORDINAIRE B

     (25/08/2024) Jos 24, 1…18 Ps 33 Ep 5, 21-32 Jn 6, 60-69

    Un choix décisif et difficile, mais véritable clé du Bonheur : la soumission à l'Amour! Fil conducteur : Tout au long de notre vie, à travers tous les événements, les rencontres, les joies comme les épreuves, nous devons choisir, librement mais intelligemment, soit la soumission à l'Amour, nous menant au BONHEUR de Dieu Lui-même, soit le refus de nous soumettre aux exigences de cet Amour.

    Principaux points :

    1) Nous sommes, qu'on s'en rende compte ou non, soumis à de multiples nécessités, règlements, pressions. La soumission fait partie de notre vie de chaque jour. Dés notre réveil, lequel est programmé par la soumission à des horaires assez stricts en général, nous sommes soumis à un tas de règlements : mettre la poubelle à telle heure, tel jour…et ne pas se tromper dans la couleur, aller au travail, circuler selon le code de la route, encaisser les ralentisseurs qui abîment les suspensions, manger à telle heure, de telle façon. Bref, cela n’en finit plus et quand vient l’heure de dormir tranquille, enfin,…on est souvent soumis ….au bruit du voisin dont la télé hurle alentour ou aux cris du stade qui joue en nocturne ! Cette soumission nous est pénible, ….dans la mesure où elle nous est imposée, et plus encore si nous la jugeons inutile, illégitime, voir abusive. Cette soumission « forcée » nous coûte, car elle souligne nos limites, notre impuissance, alors que nous recherchons, plus de liberté et, avouons le, un maximum de pouvoir, sur les choses, les événements, sur notre santé, notre confort et aussi sur notre prochain! On préfère le soumettre pour ne pas lui être soumis ! (Il est plus sur de prendre les devants!). Voilà ce qui nous habite!

    2) Nous devrions réfléchir au genre de soumission que nous vivons. Si c’est la soumission à la force, discrète ou brutale, elle ne pourra jamais nous rendre heureux. En effet, tantôt c’est nous qui sommes soumis, tantôt nous soumettons les autres : problème insoluble, va et vient déprimant entre les uns et les autres !

    3) Ce n’est pas la soumission à la force, mais à l’amour, qui nous est proposée aujourd’hui dans la Parole. Quand Paul dit aux éphésiens: « soyez soumis les uns aux autres », cela signifie qu’aucun ne doit être, soit en position de force, soit en position de faiblesse, mais à égalité ! A égalité en quoi ? Mais tout simplement dans la recherche, par chacun, du bonheur de l’autre : avoir une égale volonté de procurer, autant que faire se peut, le bonheur de l’autre ! On est là dans le domaine de l’amour ! Paul demande aux femmes de procurer autant de vrai bonheur qu’elles le peuvent à leur cher mari …. (sans remettre à plus tard ce qu’on peut donner le jour même). Quant aux maris, il leur est demandé beaucoup plus (alors qu’il ne sont pas plus saints que leurs femmes !) : ils doivent donner du bonheur à leurs femmes autant que le Christ, lui qui nous en propose à tous, en allant jusqu' à nous donner sa chair et son sang. Cela, c'est la voie de l'Amour et donc du BONHEUR ! 54

    4) Mais quand Jésus a dit cela à ses disciples, beaucoup ont trouvé que c’était incroyable, impraticable et ils ont préféré partir, par peur de l’amour proposé. De nos jours, dans les couples, c'est parfois la fuite en partant. Si c'est "la fuite" tout en restant ensemble, mais sans la soumission d'amour réciproque, alors ce peut être pire!

    5) C’est cette soumission d’Amour, vécue par Jésus avec son Père, dont il parlait à ses disciples, qui est la clé du Bonheur, débouchant vers la Vie éternelle. C'est ce qu’il leur proposait de vivre à leur tour, avec lui et entre eux. Mais il y en avait parmi eux « qui ne croyaient pas" (à l’amour) et sont partis, comme certains aujourd'hui!

  • VINGTIEME  DIMANCHE  ORDINAIRE  B (18 Août 2024)

    évangile Jean 6, 51-58

    Vie naturelle ou vie surnaturelle? Choisir …et réaliser!

     

    Fil conducteur :

     

    Cette interpellation de Jésus à propos du "pain de vie" marque un tournant dans sa prédication. Jésus vient de multiplier les pains pour assouvir la faim de la multitude, combler un besoin naturel. S'il en reste là, c'est l'échec de sa mission, car elle restera à ras de terre, au niveau des désirs "naturels" de ces hommes qui veulent exploiter son pouvoir de les satisfaire et s'en contenteraient, en passant à côté du salut.

    C'est le piège! Comment l'éviter?

     

    Principaux points :

     

    • Jésus va montrer à ses auditeurs que, certes, la vie naturelle des hommes à du prix à ses yeux et il vient de le prouver par ce miracle. Mais il est venu leur apporter beaucoup plus, la Vie spirituelle et le salut et ainsi les conduire au véritable BONHEUR. C'est son union au Père qui lui permet de réaliser cela pour les hommes et vivre de façon surnaturelle et il ajoute pour nous . Il affirme avec force "je vis par le Père" (Jn 6, 57) et ajoute que celui qui mangera sa chair vivra par Lui, Jésus, de cette même Vie surnaturelle. 
    • Voila pourquoi il nous est nécessaire de communier à sa chair et son sang…si nous voulons de cette Vie qu'il apporte et pas seulement de la vie naturelle, comme ceux qui avaient mangé le "pain naturel" (quoique providentiel!) de la manne…et sont morts…de mort naturelle. 
    • Dés lors, le choix est clair :

            Vivre par Jésus de façon "surnaturelle" en mangeant  sa chair et buvant son sang et parvenir au Bonheur sans fin du Royaume. Ou se contenter d'une vie "naturelle cool" mais sans salut possible, car coupée du Christ Sauveur, avec en perspective la mort «  naturelle » et le trou dans la terre ou l’incinérateur

    •  Il s’agit donc bien de choix entre vie naturelle ou surnaturelle, par soi-même tout seul ou par le Christ et son Amour salvateur . Pas de milieu entre les deux : comme le dit l’Apocalypse : « Dieu vomit les tièdes » !
    • Après avoir entendu cela, beaucoup de disciples abandonnèrent Jésus…

    Et nous… ?

     

    Michel  ANDRE, diacre

    Jeannemichel .andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com