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  • 7ème DIMANCHE  ORDINAIRE C 23 FEVRIER 2025

    Is 26  Ps102  1Co 15, 45-49  Lc 6, 27-38

    CHOISIR,  COMME  DIEU, L’AMOUR  DES  ENNEMIS

     

    FIL CONDUCTEUR : Le Seigneur Jésus fait la distinction entre la simple solidarité et l’amour du prochain. Il pousse encore plus loin, en nous demandant d’aimer nos ennemis et, encore plus, en pratiquant cet amour de la même façon que le fait Dieu, c'est-à-dire jusqu’au bout !

    Tout cela du fait que nous sommes vraiment enfants de Dieu tout comme le sont ces « frères » que nous disons être nos « ennemis » !

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. La solidarité humaine n’est qu’une entente sur un minimum de droits et devoirs de chacun vis-à-vis des autres pour améliorer le « vivre ensemble ». Encore faut-t -il préciser que le but de cette solidarité n’est pas forcément le « Bien commun », mais parfois la facilitation d’une emprise sur les autres. C’est ainsi que la Mafia fait preuve d’une grande solidarité entre ses membres, au détriment de la société. La solidarité n’est donc pas le propre des chrétiens et les « païens en font autant » !
    2. Par contre, l’amour des ennemis ne vient pas des hommes, mais tire son origine de Dieu Lui-même et de son Plan sur l’humanité. Les faiblesses qui caractérisent notre nature humaine nous font rejeter toute idée de pardonner à nos « ennemis » ce que notre absence d’amour véritable pour eux nous fait supposer occuper leur cœur à notre égard !
    3. Cela veut dire qu’il y a en nous une idée défavorable vis-à-vis de ceux que nous reconnaissons être nos frères puisque enfants du même Père céleste !
    4. Il y a là une contradiction qui ne semble pas nous faire problème. A moins que nos yeux ne s’ouvrent et que nous admettions que, dans l’immense fratrie des « enfants de Dieu », il y a souvent plus de jalousie, emprise et mépris que d’amour fraternel tel que le Père nous demande d’en avoir.
    5. Le terme même « d’ennemi » nous parait alors ce qu’il est : inapproprié ! Le Père ne peut l’admettre, même si c’est légitimement que nous pouvons regretter l’attitude de nos « frères » envers nous.
    6. C’est comme dans nos familles, quand nous voyons entre nos enfants des attitudes faisant souffrir nos cœurs de parents. Comme nous voudrions alors les voir entrer dans la « Justice de Dieu » et son Pardon. C’est à dire non seulement renoncer à des réclamations incessantes de « dommages et intérêts », mais aussi accepter que l’amour exprimé au « frère »,  puisse tarder à  revenir, en retour, depuis le bénéficiaire jusqu’à l’emetteur !
    7. C’est ainsi que Jésus a rétabli entre ses « frères » la paix du « Salut » par son cri vers le Père, sur la croix : « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » !

    Le mot de la fin est bien la recommandation de Paul : « par-dessus tout cela, qu’il y ait l’Amour… » (Col 3, 14) !

     

    Michel  ANDRE, diacre    jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • 6ème DiMANCHE ORDINAIRE C 16 février 2025

                

             Jr,17,5-8    Ps1 1Co 15,12.16-20    Lc 6, 17.20-26 

                                                       LES  BEATITUDES                          

    FIL  CONDUCTEUR : Pour le Bonheur, tous sont d’accord, tous courent après lui ! Mais comment « le saisir » ? Jésus, Lui, nous promet un Bonheur incroyable et, aujourd’hui, nous donne même le « mode d’emploi » que sont les « BEATITUDES », pour y parvenir !

    PRINCIPAUX POINTS :

    1. Il y a une première difficulté, pour nous qui sommes toujours pressés de saisir le Bonheur « Tout de suite pour tout de suite» mais beaucoup moins disposés à nous engager sur le chemin qui y mène ! C’est que les promesses de Bonheur, certes catégoriques, de Jésus, sont, la plupart, pour le futur et leur réalisation nous apparait lointaine, trop lointaine !
    2. En fait, nous voulons surtout disposer à notre gré de tous ces moyens que le monde  nous présente comme indispensables pour être heureux et que nous recherchons sans toujours évaluer leur vraie valeur…et leurs inconvénients.
    3. Avouons que parfois nous les préférons même à ceux que recommande Jésus avec les « Béatitudes ». Le « monde » nous pousse à nous « assurer » contre tout : le vol, l’incendie, les intempéries, la maladie, la « vie »(en fait, contre la mort et ses conséquences (comme si on pouvait y échapper), le travail et ses conséquences, le chômage, la pauvreté, le vol,… Bref, tout y passe, en une sorte « d’assurance globale contre…le malheur, tous les « malheurs » redoutés par les humains. Mais le « Monde » nous prend pour des imbéciles en prétendant que c’est là qu’est le Bonheur.
    4. Le Seigneur Jésus, Lui, nous assure d’obtenir le véritable Bonheur, ce Bonheur parfait, en plénitude, qu’il partage de toute éternité, en tant que FILS, avec le PERE et l’Esprit, dans la Trinité divine !
    5. Et si l’on regarde le détail des « Béatitudes », on voit que la première et la dernière nous sont offertes dès maintenant, mais à condition de faire confiance à Dieu. La première vise l’encombrement de notre cœur, de notre esprit, de notre vie, par toutes ces précautions visant à contourner les recommandations que sont les autres Béatitudes. Il nous faut ouvrir notre cœur pour y laisser sa place à Dieu : C’est cela être pauvre de cœur et non être « sans cœur », comme certains l’interprètent!
    6. Pour ce qui est de la dernière des Béatitudes, elle

    nous fait peur par les souffrances qu’entraînera pour nous le fait de « témoigner » pour le Christ et à sa suite. Seule la confiance totale en Jésus, née de tout ce que son amour a consenti pour notre  Bonheur, nous permet d’envisager…jusqu’au martyre parfois inévitable ! Mais, en cette « Béatitude » se trouve la certitude du Bonheur définitif

    1. Cette confiance naîtra et grandira en nous grâce à la relation d’intimité avec Jésus accompagnant concrètement chaque journée de notre vie, si elle en devient la raison indispensable ! Cet évangile des Béatitudes nous ouvre vraiment la route du Bonheur en plénitude !

    Michel ANDRE,  diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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