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BRELEVENEZ - LANNION - Page 178

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMÉLIE  5ème Dim Ord A 9 février 2020

    Is 58, 7-10  Ps 111  1 Cor2, 1-5  Mt 5, 13-16

     

    Etre "sel de la terre et lumière du monde"!Voila ce que Jésus nous demande d’être, avec une insistance qui nous étonne !  pour quoi?  et comment?

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Quand Jésus nous demande d’être sel de la terre et lumière du monde, ne nous y trompons pas : c’est un commandement impératif, incontournable !

    Mais alors, pourquoi? et comment?

    C’est parce que, tout comme la nourriture a besoin de sel pour avoir du goût, être agréable, notre vie a besoin de ce sel indispensable qu’est l’AMOUR  pour réaliser son véritable sens et la mener au BONHEUR !

     A nous, disciples de Jésus, qui sommes dans le monde, Dieu nous confie le soin d'y apporter ce sel indispensable de l'Amour. Mais c'est bien du Christ, Lumière du monde, que nous recevons nous-mêmes cet Amour de Dieu! Nous devons en vivre et refléter ainsi la Lumière  de Celui qui s'est affirmé comme étant la Lumière du monde et que les ténèbres n’ont pu et ne pourront empêcher de briller!

    Sel, lumière, Amour, sont donc bien une réalité indispensable dans le monde et dans notre vie, mais plus fragile que nous le pensons, car pas toujours conformes à ce que Dieu en attend de notre part!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. De quel Amour aimons-nous? Quand nous déclarons aimer quelqu'un, de quoi s'agit-t-il réellement? C'est facile, en effet de dire "je t'aime!", mais , pour être en vérité, nous devons, à chaque fois, regarder si cet "amour" remplit les deux conditions nécessaires pour être reconnu tel par le Seigneur, conditions bien connues, qu'on ne répétera jamais assez, à savoir :
      • faire tout ce que je puis pour apporter à l'autre son véritable Bonheur
      • accepter d'avoir besoin de l'autre pour mon véritable Bonheur et être heureux de cette dépendance d'Amour vis-à-vis de lui, qui est, en fait, une « interdépendance », vu l’Amour infini dont nous bénéficions de la part de Dieu!
    2. S'il en est ainsi, dans ma relation avec "l'autre" (qu'il s'agisse des autres en général, d'un(e) autre en particulier, ou du Tout Autre qu'est Dieu Lui-même), cela montre que je suis véritablement dans l'Amour et non dans une recherche d'emprise sur "l'autre" pour, en fait, l'exploiter hypocritement. Ainsi serai-je alors "sel" de la terre et reflet de la Lumière du monde qu'est le Christ!
    3. Encore faut-il que, outre la "qualité" satisfaisante de mon amour, la quantité en soit juste, elle aussi : ni trop ni trop peu! C'est comme pour le sel dans l'alimentation : son excès rend écoeurant…mais le régime sans sel aussi (c'est pourquoi il est difficile à suivre)!
    4. Pour ce qui est du "trop d'Amour"…cela n'a pas de sens, si l'amour donné est réel, car, par définition, l'Amour veut une croissance illimitée dans le Bonheur donné à l'autre et reçu de l'autre!

     

         L'amour tend vers l'infini puisque sa Source est Dieu! S'il y a un "trop", ce     ne peut être qu'un excès de faux amour. Celui-ci étouffe la personnalité de l'autre, qui le subit. Il dégrade la personnalité et la dignité de celui qui exerce une emprise au lieu de faire vivre et grandir! Ainsi, par exemple, dans la "jalousie", quand le jaloux veut satisfaire sa soif  de valorisation personnelle au détriment de la confiance, donc de l'Amour et du Bonheur de l'autre!

     

    1. Pour ce qui est du "trop peu d'Amour", ce défaut quantitatif traduit bien notre fragilité dans le choix fondamental en faveur de l'Amour comme moyen d'obtenir notre Bonheur. Sans cesse, le Mal nous sollicite vers le choix inverse et malencontreux de rechercher par nous même et en dehors du Dieu d'Amour, un bonheur qui sera illusoire, car coupé de la Source de tout Bonheur qu’est Dieu lui-même! C'est cela la "tentation", l'affadissement du sel, la pâleur de ce reflet, que nous sommes, de la Lumière du monde, Jésus, qui nous aime et que nous voulons aimer!
    2. Alors, gare aux "produits de remplacement de l'Amour" que nous fait miroiter notre "société de consommation"!

     

     

    Michel ANDRE, diacre      jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE  Dimanche 2 février 2020

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    CÉLÉBRATION DE LA LUMIÈRE
    Tenant en main des cierges non allumés, le prêtre et les fidèles se rassemblent
    en un lieu déterminé en dehors ou à l’arrière de l’église. Tandis qu’on allume
    les cierges, on chante l’antienne suivante ou un autre chant qui convienne.


    Antienne
    Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance ;
    il vient illuminer notre regard, alléluia. (cf. Is 35, 4-5)

    Le prêtre invite ensuite les fidèles à la célébration,
    en ces termes ou d’autres semblables :
    Frères et sœurs bien-aimés, il y a quarante jours, nous célébrions
    dans la joie la Nativité du Seigneur. Voici maintenant arrivé le jour
    où Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph : Jésus se conformait ainsi à la loi du Seigneur, mais, en vérité, il venait à la rencontre
    du peuple des croyants. En effet, le vieillard Syméon et la prophétesse
    Anne étaient venus au Temple, sous l’impulsion de l’Esprit Saint;
    éclairés par ce même Esprit, ils reconnurent leur Seigneur dans le
    petit enfant et ils l’annoncèrent à tous avec enthousiasme. Il en va de
    même pour nous: rassemblés par l’Esprit, nous allons nous mettre
    en marche vers la maison de Dieu (ou vers l’autel du Seigneur) à la
    rencontre du Christ; nous le trouverons, et nous le reconnaîtrons à
    la fraction du pain en attendant sa venue dans la gloire.

    Puis le prêtre invoque la bénédiction du Seigneur en disant :
    Dieu qui es la source et l’origine de toute lumière, toi qui as montré au vieillard Syméon la lumière qui éclaire les nations, nous te
    supplions humblement : que ta bénédiction ✢ sanctifie ces cierges;
    exauce la prière de ton peuple qui s’est ici rassemblé pour les recevoir
    et les porter à la louange de ton Nom : qu’en avançant au droit chemin, nous parvenions à la lumière qui ne s’éteint jamais. Par Jésus,
    le Christ, notre Seigneur.
    — Amen.
    OU
    Seigneur Dieu, véritable lumière, source et foyer de la lumière éternelle, fais resplendir au cœur de tes fidèles la lumière qui jamais ne
    s’éteint; donne à ceux qui portent ces cierges, et qui en sont illuminés
    dans ce temple, de parvenir à la splendeur de ta gloire. Par Jésus, le
    Christ, notre Seigneur.
    — Amen.
    Pendant la procession, tenant en main leurs cierges allumés, les fidèles chantent
    le cantique de Syméon (page suivante) ou un autre chant qui convienne.

    LITURGIE DE LA PAROLE
    Lectures propres à la fête de la Présentation du Seigneur au Temple
    Lecture du livre du prophète Malachie (3, 1-4)

    « Soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez »
    Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j’envoie mon messager
    pour qu’il prépare le chemin devant moi; et soudain viendra
    dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de
    l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient – dit le Seigneur de
    l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra
    rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du
    fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s’installera pour
    fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme
    l’or et l’argent; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter
    l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
    sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens,
    dans les années d’autrefois.
    – Parole du Seigneur.

    Lecture de la lettre aux Hébreux (2, 14-18)
    « Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères »
    Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la
    chair, Jésus a partagé, lui aussi, pareille condition : ainsi, par sa
    mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir
    de la mort, c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui,
    par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation
    d’esclaves. Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
    c’est la descendance d’Abraham. Il lui fallait donc se rendre en tout
    semblable à ses frères, pour devenir un grand prêtre miséricordieux et digne de foi pour les relations avec Dieu, afin d’enlever les
    péchés du peuple. Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve
    de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent
    une épreuve.
    – Parole du Seigneur.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 22-40)
    « Mes yeux ont vu ton salut »
    (Lecture brève : 2, 22-32)
    Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la
    purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour
    le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout
    premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient
    aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de
    tourterelles ou deux petites colombes.
    Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un
    homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et
    l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce
    qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie
    du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au
    moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans
    ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta
    parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des
    peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton
    peuple Israël. »

    Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de
    lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet
    enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
    Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée
    d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du
    cœur d’un grand nombre. »
    Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de
    la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de
    mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle
    ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le
    jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait
    les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
    Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
    ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant,
    lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu
    était sur lui.

  • PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE  Dimanche 2 février 2020

               PRÉSENTATION DE  JÉSUS  AU  TEMPLE

                          Ml3, 1-4  Ps 23  He 2, 14-18  Lc 2, 22-32

                                       Dimanche 2 février 2020

     

    C'est la fête de la Solidarité, la vraie, celle qui vient de l'Amour.

    Elle comporte un double mouvement :

    - Le mouvement, inimaginable, de la solidarité complète du Verbe de Dieu, le Fils du Père, avec l'humanité toute entière. Jésus, en se faisant présenter au Temple comme n'importe quel petit premier né juif, se fait totalement solidaire de toute l'humanité, à travers cette appartenance complète au Peuple élu. Il  annonce déjà son baptême, par lequel il va porter sur ses épaules tous les péchés des hommes, sa passion, sa mort sur la croix, voulue par la méchanceté des hommes et non par son Père bien aimé et enfin sa résurrection et son ascension, qui vont clore la merveilleuse épopée de notre salut, dans la solidarité de Dieu avec les hommes!

        C'est bien vrai, le voila, Celui qui est Lumière des nations, salut de son peuple, Celui qui s'est, pour nous, porté "caution solidaire", c'est-à-dire qui paye la dette que nous étions incapables d'honorer!

     

    • L'autre mouvement de solidarité, c'est celui dont nous témoignons quand nous demandons la bénédiction de nos enfants…pas seulement de nos tout petits enfants, mais plus encore de nos grands…qui ne sont peut-être pas là, plus là, loin de nous…et parfois, en apparence au moins, loin de Dieu!?

    C'est donc bien pour tous nos enfants que nous demandons avec beaucoup de conviction et d'humilité, aujourd'hui, la bénédiction de Dieu!

    Mais quelle bénédiction?

    Non pas celle que parfois nous calculons d'après nos désirs de parents… qui voulons réaliser en nos enfants ce que nous n'avons pas pu réaliser nous-mêmes. Ou encore une bénédiction portant sur tout ce qui est confort matériel, recherche de sécurité à tout prix, éloignement de toute épreuve…bref, la bénédiction pour un projet sur eux à l'opposé de ce que Dieu nous propose pour leur Bonheur! Est-ce cette bénédiction là que nous demandons aujourd'hui?

    Je pense que non! Quand nous nous rendons compte de la solidarité d'amour de Dieu avec nous tous, en Jésus, alors nous comprenons que le véritable bonheur de nos enfants, donc le notre aussi, passe par l'amour véritable avec ses efforts, ses renoncements, ses contraintes…mais surtout toutes ses joies et, au bout du compte cette entière solidarité avec Jésus, notre Lumière et notre Joie!

    OUI ! Cette Présentation de Jésus au Temple est bien la fête joyeuse de cette solidarité inimaginable, impensable, de Dieu avec le Peuple de ses enfants bien aimés….que nous sommes !

     

    Soyons donc dans la joie !

     

    Michel  ANDRE  diacre

    Jeannemichel.andre@gmail.com

     

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