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BRELEVENEZ - LANNION - Page 178

  •  PROPOSITIONS  POUR Homélie 26ème Dimanche A  27 09 2020

     

     Ez 18, 25-28  Ps 24  Ph 2, 1-11   Mt 21, 28-32 

                             

     LE FONDEMENT DE L’ AUTORITÉ ET DE L'OBÉISSANCE, C’EST L’AMOUR ! 

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    La Parole de ce dimanche nous interroge sur notre véritable relation à Dieu …pas celle que nous prétendons avoir, mais celle que nous avons réellement, en toute vérité. Comment je vis l’autorité de Dieu ? Quel est le ressort de mon obéissance ? Et comment, de mon côté, j’exerce mon autorité sur le prochain ? L’Amour est-t-il à l’origine de tout cela ? Ai-je compris que, pour gagner le Royaume des cieux il me faut « aimer Dieu de tout mon cœur, mon esprit, ma force et aimer mon prochain comme moi-même ! » ?

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Comment les hommes peuvent-ils déclarer que la conduite de Dieu est étrange dans ce domaine de l’Autorité et de l’obéissance ! ( Ez 18, 25). Dieu connaît toutes les pensées de chacun. Quand nous lui obéissons, il voit bien quand c’est par crainte, par peur d’un châtiment, ou par l'appât d'un avantage. Au contraire, Dieu sait quand nous lui obéissons par amour, un amour venant de la certitude de son Amour à notre égard !
    2.  Une obéissance par peur relève d'une attitude évoquant celle d'un esclave et non d’un fils. Une obéissance « intéressée » révèle une relation totalement étrangère à l’amour.  Ce n’est pas cette  sorte d’obéissance que Dieu attend de notre part, mais celle qu’il a reçu pleinement du Fils comme le proclame Paul, dans  Ph 2 !Le Père a demandé au Fils d'assumer le salut des hommes, leur retour vers l'Amour et le Bonheur qui en résulte…au nom de son Amour infini pour l'humanité entière : ("Que pas un ne se perde") ! C'est bien l'Amour qui est à la base de l’autorité du Père!
    3. Et de même le Fils obéit au Père par cet Amour qui le lie à l'Esprit et au Père, mais aussi aux hommes.  Il l’a manifesté par son incarnation, sa passion, sa mort et sa résurrection.
    4.  C’est ce qui fait dire à Ezechiel (Ez18,25), qu'il est vraiment étrange que les hommes puissent croire que Dieu ne les aime pas, voire même qu'ils lui sont simplement indifférents!
    5.  La parabole nous montre, bien au contraire, que Dieu est patient, compatissant pour nos faiblesses. Il admet, dans sa bonté, nos dérapages de désobéissance, nos erreurs sur ce que nous pensons de lui dans notre ignorance. Il espère toujours notre conversion à l'Amour! Ainsi, le premier fils s’était trompé  sur  ce qui motivait l’ordre de son père d’aller travailler à la vigne. Peut-être pensait-t-il que c’était toujours lui que le Père sollicitait, injustement, pour les corvées ! Une considération plus juste de tout l’Amour que lui manifeste son Père l’a amené alors, ensuite, à se repentir. Le repentir, c'est la guérison du doute envers Dieu, les autres et nous-mêmes, la guérison du doute sur notre vocation à l'Amour et au BONHEUR, c'est la douloureuse joie du retour au Père, dans une obéissance d'amour! C’est aussi une certaine "souffrance" car nous prenons conscience des dégâts faits par nous à l'Amour. Mais c’est surtout la Joie immense d'être pardonné totalement par cet Amour! Par contre, le second fils, en faisant semblant d'obéir, se moque de son père et montre son absence d'amour et son mépris, puisqu’il n’avance même pas la moindre justification de son attitude.
    6.  Puissions –nous comprendre que le moteur de l'autorité de Dieu sur nous c'est l'Amour et qu'en y répondant par une obéissance d'amour, nous entrerons dans le Royaume du Bonheur avec tous ceux et celles qui ont fait erreurs et dérapages, mais qui les ont réparés, par la grâce de Dieu, dans la douloureuse joie du repentir.

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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  • PROPOSITION  POUR  HOMÉLIE  25 EME Dimanche ORD A 20 9  2020

    Is 55, 6-9   Ps 144    Ph 1, 20-27  Mt 20, 1-16

    PARABOLE  DES  OUVRIERS  DE  LA  DERNIÈRE  HEURE 

     

    Quelle véritable relation avons-nous vis-à-vis de Dieu ? Quelle justice pratiquons-nous ? Celle  de Dieu ? ou celle des hommes ?

     

    FIL CONDUCTEUR :

    A travers cette parabole, le Seigneur Jésus nous fait comprendre qu’il y a, pour nous, envers Dieu, deux relations possibles : celle qui procède de la « justice de Dieu » et celle découlant de la « justice des hommes ». L’incompatibilité entre les deux est totale !

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Le Maître du Domaine (Dieu Créateur) a préoccupation de sa vigne, sa Création, cadre de vie de cette humanité qu’il destine au BONHEUR par l’AMOUR. Dans ce but, il sollicite des « ouvriers », c'est-à-dire des « co-créateurs » au service de l’épanouissement de cette humanité. Ces « ouvriers », il va les choisir les plus efficaces possibles et les plus en accord avec son but final qu’est le BONHEUR « en plénitude » par l’AMOUR « en plénitude ». Il va donc « éprouver » la capacité de ces ouvriers à former l’humanité à cette « justice de Dieu » qui est en accord avec l’Amour et nous allons découvrir par quel paradoxe inattendu, Dieu va révéler chez ses « ouvriers », leur capacité à entrer dans la « justice de Dieu ».
    2. Les premiers ouvriers à se présenter, de grand matin, bénéficient a priori d’un préjugé favorable en raison de leur « sérieux », de leur efficacité et ardeur au travail !Mais, en même temps, nous constatons que leur relation avec le Maître est méfiante : ils prennent leurs précautions pour ne pas se « faire avoir par le patron »et ils exigent un contrat bien élaboré pour leur salaire.
    3. Lors du règlement de la journée apparaîtra chez eux cette jalousie malsaine qui critiquera la générosité du Maître et les rendra malheureux du bonheur des autres ! Ils fonctionnent selon une « justice » strictement humaine, totalement étrangère à la compassion, à l’Amour !
    4. A la « neuvième heure »,les embauchés entrent avec le Maitre dans une relation totalement différente ! En effet, le Maître sollicite leur confiance en obtenant d’eux l’acceptation d’un salaire établi unilatéralement par ledit Maître, mais avec l’assurance de toucher « ce qui est juste ».
    5. Les ouvriers acceptent ainsi une dépendance vis-à-vis de la bonne volonté et de l’honnêteté du Maître. Plus on avance dans la journée et plus cette confiance en lui réclamée par le Maître sera forte et révélatrice d’une acceptation de la « Justice de Dieu ».
    6. A la dernière heure, il y a plus encore, car on pourrait douter de la volonté de travail de ceux qui sont restés désœuvrés à ne rien faire ! En leur confiant du travail dans sa chère vigne, le Maître prend un risque certain. Mais il veut rendre leur dignité de travailleurs à ces hommes que d’aucuns auront déjà qualifiés de « chômeurs professionnels » et il leur offre d’entrer dans la relation de confiance de la véritable « Justice », celle de l’Amour véritable, celle de Dieu, celle du Père envoyant son Fils vers et dans l’humanité pour la « sauver »! Et nous, dans tout cela, quelle « justice » choisissons –nous ?

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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