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BRELEVENEZ - LANNION - Page 187

  • PROPOSITIONS POUR HOMÉLIE 32ème Dimanche Ordinaire C 10 Nov 2019

    2 M 7, 1…14 Ps16 2 Th 2, 16 . 3, 5 Lc 20, 27-38

     

    REMISE A LEUR JUSTE PLACE, PAR JÉSUS, DE L'AMOUR ET DE

    LA SEXUALITÉ

     

    FIL CONDUCTEUR :

    Pour bien comprendre l’enjeu de cette attaque contre Jésus par les sadducéens, il faut préciser ce qu’étaient ces derniers. A l’époque de Jésus, dans le milieu juif, l’athéisme était inconcevable. Et pourtant, les sadducéens se comportaient comme s’ils étaient maîtres de leur propre vie, décidant de ce qui était Bien ou Mal, en dehors de toute intervention d’un pouvoir divin. Ils voulaient jouir de la vie à leur façon et sans avoir de compte à rendre sur leur comportement, en particulier sexuel, lors d’une résurrection future que, de ce fait, ils niaient. C’est pourquoi ils interpellent Jésus en se moquant de la résurrection des morts, à travers la ridicule histoire de la veuve aux 7 maris successifs !

     

    PRINCIPAUX POINTS :

    1. Jésus affirme la légitimité de la croyance en la résurrection. Mais surtout, il ramène ses adversaires sur le terrain de la principale question : Dans le Plan de Dieu, à quoi doit servir la sexualité dans l’espèce humaine ? Il explique très clairement :

    Notre sexualité, outre le rôle de propager l'espèce humaine comme chez les animaux, assume ce rôle, essentiel au Plan de Dieu, qu'est le progrès de l'homme et de la femme en Amour, afin de devenir capables, un jour, de vivre de la plénitude de l'Amour même de Dieu dans le Royaume. La sexualité humaine est donc un élément essentiel de notre apprentissage de l’Amour, mis à la disposition des humains tant qu'ils sont en ce monde.

    1. Par contre, parvenus au Royaume, après la résurrection des morts, dans la « création renouvelée », nous serons à la fois les mêmes et différents, comme Jésus après sa résurrection. Nous serons rendus au "top niveau" de l'Amour. Nous n’aurons alors plus besoin de ce moyen qu’est la sexualité!(Lc 20, 34-36)! En cela, nous ressemblerons alors aux anges qui, eux, étant purs esprits, n’ont jamais eu besoin de la sexualité comme moyen de grandir en Amour !

    2. C'est la fidélité de l'homme et de la femme à une sexualité vécue selon le Plan de Dieu, qui assure, durant notre vie, un progrès en Amour, aussi bien, d'ailleurs, dans le mariage que dans le célibat.La condition essentielle est en effet d'assumer sa sexualité conformément à L'Amour, en suivant les commandements du Christ en la matière.

    3. Le choix du célibat ou du mariage, lui, relève de l'appel personnel reçu de Dieu. Chacun, ensuite, assume l'état de vie que Dieu lui propose, dans la Liberté éclairée des enfants de Dieu.

    4. En matière d'Amour, il ne saurait y avoir contrainte! Il faut être libre pour aimer! Pour autant, chacun, dans le choix entre célibat et mariage doit se garder des pressions abusives et s'astreindre à un discernement personnel éclairé, en concordance avec le Plan personnel de Dieu sur lui. Il en va de même dans la vie concrète de marié ou de célibataire!

    5. La sexualité humaine est un moyen, non une fin en elle-même. Dans toutes ses modalités, elle doit servir l'Amour!Quant aux "règlements" en la matière, dont ceux invoqués par les sadducéens et réfutés par Jésus, ils ne doivent jamais prendre le pas sur l'Amour ni jamais se mettre en travers d'un réel appel de Dieu pour le choix d'un état de vie de célibat ou de mariage. Un règlement est l'adaptation d'une loi à une situation déterminée et possiblement évolutive. Il doit parfois être changé, par l'Autorité elle-même qui l'avait décidé. Faute de cela, l'Autorité en question pourrait bien tomber sous le coup de l'avertissement solennel fait par Gamaliel au Sanhédrin, d'avoir à se garder "d'entrer en guerre contre Dieu"! (Ac 5, 34-39).

    6. On peut donc se poser la question de l’opportunité ou non du maintien de l’exigence actuelle, dans le rite latin de notre Eglise catholique romaine (et non dans ses rites orientaux qui n’ont pas le même règlement), de l’exigence, dans tous les cas, du célibat pour les candidats au sacerdoce?

    Jésus, une fois de plus, nous invite à nous soumettre à l'appel personnel concernant notre état de vie (célibat ou mariage) qu'il désire pour chacun de nous.

    Il nous invite aussi à vivre cet état de vie, quel qu'il soit, comme une progression en Amour destinée à nous conduire au Bonheur du Royaume!

     

    Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

     

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  • PROPOSITIONS POUR HOMELIE 31ème DIMANCHE ORD C 30 X 2016


    Sg11, 23-26 . 12, 2 Ps 144 2 Th, 1, 11-12. 2, 1-2 Lc 19, 1-10

    NOUS LAISSONS-NOUS RENCONTRER PAR JESUS ?


    FIL CONDUCTEUR :

    Chaque eucharistie dominicale est, pour nous une invitation à rencontrer le Christ! Mais aujourd'hui, c'est spécial, car justement l'évangile qui nous est proposé est celui de la rencontre de Zachée avec Jésus. Nous sommes invités à vivre notre rencontre de ce dimanche avec lui à la manière de Zachée : une véritable renaissance libératrice!

    PRINCIPAUX POINTS :


    1. Logiquement, Zachée aurait pu faire comme les gens de Jéricho : chercher simplement à voir celui qui paraissait un prophète puissant, une "curiosité à ne pas manquer"! Pourquoi, d’ailleurs, se déranger quand, comme Zachée, on a tout ce qu'on peut souhaiter: il est comblé, riche, malin et influent, puissant! Mais il y a un problème qui le tracasse : il se sait haï par beaucoup et surement à juste titre, car il a construit sa fortune par des moyens d'une honnêteté douteuse…comme la plupart de ces "profiteurs" de publicains dont il est le chef! Or, comme tout homme, il a besoin d'être aimé et d'aimer et il se demande si, dans sa vie, il n’a pas raté le plus important : l'amour!


    2. Il le sais, mais il est un homme partagé, désireux de changer mais n'ayant pas le courage de larguer tous ces avantages qu'il a accumulés et dont il craint de devoir se passer s'il se convertit. A la fois, il désirait rencontrer Jésus pour trouver le vrai bonheur et il craignait d'avoir à changer de vie car il "n'était pas prêt", comme disent beaucoup de personnes hésitant à se convertir! D’où cette sorte de « discrétion » caractérisant ces personnes désireuses de trouver dans l’Eglise un certain réconfort, mais qui refusent tout « engagement » !


    3. Pour ne pas se dévoiler devant tout le monde (et pas seulement parce qu'il était petit), Zachée monte sur un arbre et se camoufle dans le feuillage autant qu'il peut. Ainsi, il pourra voir sans être vu. Comme nous qui aimons bien fouiller la vie des autres (et pas toujours avec une bonne intention), mais qui ne laissons pas voir ce qu'il y a dans notre cœur, dans notre vie réelle!


    4. Il ne sait pas encore, comme beaucoup d'hommes et de femmes que c'est Jésus qui veut nous rencontrer, beaucoup plus que nous ne désirons nous-mêmes cette rencontre.


    5. Mais puisque Zachée a au cœur, ce désir intense d'amour que Dieu met en tout homme, il va se laisser regarder par Jésus qui, à la surprise de tous, s'adresse à lui avec une attitude pleine d’amour. Le miracle qui s'accomplit alors, c'est que Zachée va instantanément redevenir lui-même, ce qu'il est au plus profond de son être: un vrai fils d'Israël, un véritable enfant de Dieu!


    6. C'est ce même regard de Jésus qu'il va nous falloir accueillir, nous aussi, pour nous laisser transformer de fond en comble, pour notre joie et notre bonheur. Certes nous allons regarder Jésus tout à l'heure, lors de cette eucharistie et l'adorer…mais nous allons surtout nous livrer entièrement à son regard à lui sur nous, sans nous défiler! Ce sera pour nous aussi le miracle! Alors nous ne craindrons plus le regard des autres sur nous, rassasiés que nous serons et rassurés par le regard de Jésus. Nous accepterons alors de nous laisser connaître en vérité, dans une vie renouvelée par l'amour du Christ.


    7. Et en retournant chez nous tout à l'heure, nous dirons à notre prochain : conjoint surtout, mais peut-être aussi enfant ou parent, comme Zachée devant Jésus : "voila, je te donne maintenant et désormais cette moitié de moi-même que j'avais gardée pour moi, la moitié de mon bien, de ce que j'ai de plus précieux et de plus profond dans mon cœur et que j'aurais dû partager avec toi et que j'ai gardée secrète. Et si mes silences, mon absence de vrai dialogue t'ont fait du mal, je veux te rendre en bonté, en amour, quatre fois plus, en me laissant connaître par toi dans un amour véritable. Ce sera le signe que j'ai vraiment rencontré Jésus à la messe et me suis laissé regarder jusqu’au plus profond de moi-même!

    Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

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