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BRELEVENEZ - LANNION - Page 225

  • TROISIÈME  DIMANCHE  AVENT  C (16/ 12/18)

     

     So3, 14-18a  cant  Is 12  Ph 4, 4-7  Lc 3,10-18

                     

     Et nous, que devons-nous faire?

     

    FIL  CONDUCTEUR : Comme au temps de Jean Baptiste, nous sommes dans une période d’attente !

    Certes, nous attendons le Noël 2018, rappel de la venue de Jésus parmi nous. Mais, dans la perspective du retour du Christ aux derniers jours, nous attendons un changement dans notre société, changement qui soit capable de nous sortir de la course à la consommation dans un individualisme effréné enfantant la violence. Mais pour cela, que devons nous faire ? C’est la question que posaient déjà les juifs de bonne volonté qui avaient compris que critiquer le pouvoir en place, romain ou pas, même avec de bonnes raisons, peut être légitime, mais doit être accompagné d’une conversion de soi-même ! Nous, chrétiens, devons nous poser la même question qu’avec Jean Baptiste : « que devons nous faire » pour nous convertir et changer le monde qui, lui, prétend se changer tout seul et sans Dieu !

     

    PRINCIPAUX  POINTS

    1. Certains juifs de bonne volonté comprennent donc le message de Jean et réalisent que, pour obtenir des autres la « justice », il faut être juste soi-même ! Il faut opérer les changements nécessaires dans sa propre vie avant de prétendre faire changer les autre. Ainsi seulement peut-on être conforme au Plan de Dieu.
    2. Les autres auditeurs de Jean le Baptiste ont entendu, eux aussi ! Mais ils sont peu soucieux de conversion, préoccupés de garder et renforcer leur pouvoir déjà acquis ou impatients de prendre le pouvoir qu’ils guettent dans la main des autres. C’était, à l’époque de Jésus, le cas de la plupart des notables, dont les dirigeants religieux d'alors.
    3. Actuellement, c’est pareil. Notre société, dans sa grande majorité, déclare ne pas avoir besoin de Dieu ni de la morale et surtout pas de celle de la religion. Elle fait semblant de s’intéresser au Bien de tous, mais s’en moque en réalité !
    4. En tant que chrétiens, nous devons, nous aussi, comme au temps de Jean, demander : "Que devons-nous faire? que devons- nous modifier dans notre propre comportement, pour que changent notre société et ce monde de violence? C’est  la première étape …elle est impérative et doit, pour que nous soyons crédibles, précéder la seconde qui est d'interpeller notre société!
    5. Mais la comparaison entre l'époque de Jean Baptiste et la nôtre montre une différence de taille. Au temps de Jean Baptiste, le peuple juif, dans sa majorité et contrairement à ses dirigeants, reconnaissait sa dépendance envers Dieu! Actuellement, hélas, il n’en n’est plus de même. Autour de nous il y a plutôt une "absence de besoin de Dieu", une sorte d'indifférence, voir de haine!
    6. L'éloignement vis-à-vis de Dieu, la défection par rapport à l’Eglise, ont favorisé une contamination de notre société par la"violence", masquée par de bonnes intentions apparentes : "tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil"! Cette violence est induite par un individualisme forcené, par une négation des droits des plus faibles, y compris du droit de vivre…et finalement, par une négation de l’autorité…de Dieu ! Dés lors, quand un groupe de violents avérés fait irruption de façon barbare au milieu de l'assoupissement quasi général, on ne sait plus vers qui se tourner : pas question de demander à Dieu : "que devons-nous faire?" puisqu’on l’a « éliminé »!
    7. La vraie solution, c'est une conversion au Plan de Dieu qui est "le Bonheur par l'Amour" et donc la recherche de ce que nous devons tous faire pour cela! C’est ce que nous, chrétiens, avons à proclamer autour de nous!

     

    Michel  ANDRE jeannemichel.andre@gmail.com

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  • DEUXIÈME  DIMANCHE  AVENT  C  9 Décembre 2018  

     

    Evangile Lc 3, 1-6, avec Ba 5, 1-9 Psaume 125 Ph 1,4…11

     

    NECESSAIRES  CHANGEMENT  ET  CONTINUITE

     

     

    FIL CONDUCTEUR :

    • Nous sommes dans l'Avent, dans la continuité de cette attente de Noël, naissance du Christ, donc dans la continuité de l'attente du SALUT. Mais aussi, avec Jean et son baptême de repentance et la présentation de Jésus, nous sommes dans le changement qui fera passer
    • de la repentance au salut
    • de l’attente à l’espérance
    • du baptême de repentance de Jean au baptême d’adhésion au Christ.

     

    Principaux points :

    1. Ce temps de l’Avent est celui de l’attente de Noël, naissance de Jésus, mais aussi attente du retour du Christ à la fin des temps, bien au-delà de ce Noël prochain !
    2. Dimanche dernier, nous avons vu que cette attente est une « veille », nécessitant de notre part une « conversion ». A travers la préparation, par Jean Baptiste, de la venue de Jésus, nous comprenons mieux quelle conversion nous est aujourd’hui nécessaire.
    3. Cette conversion est toujours un changement à partir d’une situation dont les difficultés nous accablent trop souvent : problèmes« insolubles », souffrances personnelles, déceptions,découragement devant le triomphe apparent du MAL Face à l’adversité, celle d’un monde menaçant qui nous entoure et celle de notre propre faiblesse, de nos insuffisances et de nos chutes, les promesses du Christ semblent, parfois, ne plus faire le poids!
    4. Dès lors, après la prise de conscience réaliste de notre situation et surtout de notre responsabilité là-dedans, notre réaction doit être à la fois, comme pour les juifs venant vers Jean, la repentance par rapport à notre péché et manque de confiance en Dieu. Mais en même temps l’espérance, motivée par l’amour de Dieu pour nous, seule capable de nous relever et de nous diriger vers le Bonheur du Royaume, malgré toutes les épreuves auxquelles il faut toujours faire face.Il s’agit, en découvrant notre vulnérabilité, de passer d’une confiance en nous-même à la confiance en Dieu. C’est un véritable changement d’attitude, une véritable conversion.
    5. Mais en fin de compte, c’est aussi une libération, par rapport à l’anxiété de devoir sans cesse faire face avec nos seules forces !
    6. A ce propos, l'anecdote concernant Tristan Bernard est toujours d'actualité. Lorsque, juif traqué par les nazis, il fut arrêté, il déclara que, jusqu’alors, il avait été dans l’anxiété de l’attente et que, désormais, il était dans l’espérance (…d’un secours… qui ne pouvait plus venir seulement de ses propres capacités) !
    7. C’est la même conversion que nous demande la Parole de Dieu en ce jour : passage d’une confiance exagérée en nous-même à un confiance (d’amour) totale en Dieu. Cette confiance nouvelle est symbolisée, concrétisée, par notre adhésion à l’esprit profond de notre baptême.
    8. Nous aussi, il nous faut passer du baptême de repentance de Jean au baptême d’adhésion en toute confiance au Christ : c’est le baptême chrétien annoncé par Jean le Baptiste (Mc 1, 8) : « Moi je vous ai baptisé d’eau, mais lui vous baptisera d’Esprit-Saint ! », baptême d’espérance concrétisant la rencontre personnelle d’amour de chacun de nous avec Jésus. Dieu est patient avec nous. Il attend, pour nous rencontrer, le temps nécessaire, sans se lasser. Paul nous dit, en effet, que l’Amour est patient. Il nous dit aussi que c’est maintenant le temps favorable. N’attendons pas plus longtemps !

    Changeons  notre vie habituelle d'attente anxieuse en une Vie d'ESPERANCE.

     

    Michel ANDRE diacre jeannemichel.andre@gmail.com

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