Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 279

  • PROPOSITIONS  HOMÉLIE 15ème DIM ORD A 16 juillet 2017

    PARABOLE  DU  SEMEUR

    " QUE  PAS  UN  NE  SE  PERDE"

     

    Is 55, 10-11  Ps 64  Rm 8, 18-23  Mt 13, 1-23

     

    FIL  CONDUCTEUR :

              L'offre du Salut (le Bonheur en plénitude par l'Amour de notre Dieu), reçoit des hommes un accueil très varié! Mais Jésus compte sur ses disciples que nous sommes, pour aider à ce que tous parviennent au Salut!

     

    PRINCIPAUX  POINTS:

    1. Qui sème et pourquoi? Pourquoi semer ? C’est pour récolter du fruit…au maximum, pas du 1 pour 1! Le semeur, c’est Jésus lui-même, le Verbe. Et ce qu’il sème, c’est la Parole : c’est lui-même. Il est « sorti »…du Père : Lumière née de la lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu. Il est Lui-même la semence offerte et le fruit qu’il apporte, c’est le salut…offert à tous les hommes. Son désir, c’est de tomber en terre pour mourir, produire le salut et ressusciter. Voila du côté de Celui qui apporte : Jésus !
    2. Qui accueille ce salut? C'est aujourd'hui cette humanité de sept milliards d’hommes, mais dont l’accueil est très divers :
      • D'un côté inconscience, indifférence, fermeture ou hostilité, ou faux accueil d'un enthousiasme aussi bruyant que passager, voir hypocrisie, faiblesse et défaut de persévérance, manque de discernement, de volonté, de courage!
      • Ou, au contraire, accueil attentif, véridique et profond!

          Pour autant, devant l’immensité de la tâche, Jésus n'a pas renoncé à

          sauver l’ensemble des hommes. Il a voulu au contraire qu’aucun « ne se perde ».

     

    1. Pour cela, il nous fait la confiance de solliciter notre aide, comme il l'a sollicitée de ses trois disciples à Gethsemane lors de son agonie.

     

    1. Jésus compte en effet sur la « bonne terre » qui est en nous, pour l'accueillir dans la confiance en son amour et, malgré notre faiblesse, participer à son œuvre de salut. A chacun de nous aujourd’hui, Jésus, à travers cette parabole, demande d’être cette terre de bonne volonté et d’amour. Pour quels fruits ? Eh bien, pour que, à partir de notre « oui » à Jésus, « oui » à l’amour, non seulement nous soyons chacun sauvé, mais que trente, soixante, cent autres le soient… bien que récalcitrants à première vue, car inattentifs à la Parole, sans racines profondes, ou étouffés par les convoitises!

     

    1. Jésus souhaite qu'ils soient eux aussi gagnés pour le salut et qu’ainsi "pas un ne se perde"!
    2. Certes, quand nous regardons le monde où nous sommes, les fruits que ce monde porte n'évoquent guère le salut, mais trop souvent mensonge, mépris, haine, violence, massacres, piétinement des plus faibles par les plus forts, égarements de toutes sortes dans lesquels les hommes risquent de se perdre.
    3. Jésus, d'ailleurs, vient de nous confirmer que ceux qui refusent l'Amour, qui refusent de le suivre, préfèrent "se boucher les yeux et les oreilles". De la sorte, ils ne peuvent profiter de la Parole et se convertir.

              Ce refus va se révéler dans l'impossibilité de comprendre le sens des paraboles qui sont des révélateurs pour nous faire comprendre!

    1. Par contre, lors de la dernière Cène, Jésus nous a demandé, en

    mémorial de son offrande de lui-même au Père pour le Salut de tous, de nous offrir, avec lui, lors de chaque eucharistie.

               C'est ce que nous allons faire, chacun, tout à l'heure, par notre AMEN, à l'invitation du prêtre!

     

     

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

                         BLOG    http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

  • PROPOSITIONS POUR HOMÉLIE 14ème Dim. ord. A 9/7/2017

    PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  14ème Dim. ord. A 9/7/2017

                  Za 9, 9-10  Ps 144  Rm 8, 9. 11-13 

    JOUG  FACILE  FARDEAU  LEGER

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Jésus exulte, car il voit se réaliser le magnifique projet de Dieu pour tous les hommes : le BONHEUR par l'AMOUR!

    En effet, c'est Jésus lui-même qui institue et réalise la nouvelle Alliance d'Amour en son sang, par son sacrifice qui nous ouvre au Salut! Pour cela, Jésus accomplit pleinement les "œuvres du Père : enseignements, guérisons, conversions…et offrande de sa vie. Mais il nous offre, aussi, de nous associer à ce projet magnifique en marchant à sa suite sur ce chemin du Bonheur. Mais pour cela, il faut nous placer "sous son joug"!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Quand Jésus parle de ce que son Père, a caché aux sages et aux savants, nous devons bien comprendre que le Père, Lui, ne cache rien (et d'ailleurs, Jésus nous a affirmé que la Vérité sera "proclamée sur les toits"!). Mais ce sont certains sages et savants prétentieux, qui, voulant accéder à la connaissance par leur seule intelligence à eux, sans le secours éclairant de Dieu, se cachent à eux mêmes la connaissance profonde de toutes choses!
    2. Jésus loue alors son Père de ce que, par contre, les humbles, les petits sans prétention que nous voulons rester, ceux là ont alors un moyen infaillible de découvrir la Vérité! Et ce moyen, c'est de suivre celui qui est la "VERITE", le chemin et la Vie, Jésus Lui-même, en se mettant sous son joug! Pourquoi cette nécessité est-t-elle incontournable?
    3. Par ce que, nous précise-t-il, "Tout m'a été confié par mon Père…personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler"! Toute connaissance du Père passe donc par le Fils, Lequel trouve sa joie à révéler la Vérité à ceux qui le rejoignent dans l'humilité en partageant son joug!

    Car, dit-il,  son joug est facile à porter et son fardeau léger!

     

    1. Mais que signifie "prendre sur soi un joug"? Cela fait allusion à un ancien mode de traction des charrettes par une paire de bœufs assemblés au moyen d'un joug, pièce de bois placée sur leur tête à cet effet. De ces deux bœufs, l'un était le principal, orientant les efforts des deux dans le sens voulu et l'autre, plus petit, obéissait aux impulsions du premier pour la bonne marche de l'ensemble.
    2. Quant aux "fardeaux", c'est ce qu'il convient de porter. Mais, en réalité, si certains sont incontournables, venant de nos obligations vitales, comme, par exemple le "fardeau" que représentent la nourriture ou les soins élémentaires du corps, d'autres nous sont imposés par le prochain …ou par nous-mêmes et n'ont rien à voir avec le "fardeau léger" que nous aurons à porter en suivant le Christ!
    3. Le fardeau dont nous chargeons nous-mêmes nos épaules, c'est surtout l'ensemble de ces désirs encombrants qui montent en nous quand nous écoutons le Tentateur. C'est une illusion de penser que la satisfaction de ces désirs et non l'Amour peut nous obtenir le BONHEUR. Ces désirs désordonnés deviennent alors de véritables drogues et l'obsession de les satisfaire est un insupportable fardeau! (Rm 9, 13).
    4. La bonne question que nous devons nous poser devient alors : "suis-je, peut-être sans le savoir, sous le joug de ces désirs insatiables et destructeurs ou sous le joug d'Amour de Jésus, en route avec Lui vers le Royaume et dés maintenant dans une amoureuse confiance en la Trinité d'AMOUR"?

     

     

    Michel  ANDRE, diacre     jeannemichel.andre@gmail.com

     

                       BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com