Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BRELEVENEZ - LANNION - Page 30

  • CINQUIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 17Mars 2024

     

                                              Jn12, 20-33 avec He 5, 7-9

    Le moment du choix! Acceptation et glorification.

     

    Fil conducteur :

    Quel écho suscite en nous le bouleversement de Jésus à cette croisée des chemins où se lie son destin de la passion, mort et …résurrection, désormais tout proches. Percevons-nous l’appel pressant de Jésus à chacun de nous pour

     participer à cette formidable prise en charge de l’humanité par Jésus ?

     

    Principaux points :

    1. « L’heure est venue ….»! Jésus  est monté à Jérusalem pour accomplir le salut de l’humanité ! Il sait ce qui l’attend de la part des hommes et bouleversé à la pensée de la passion et de la mort qu’il lui faudra traverser, certes librement, mais avec quelle souffrance !
    2. Paul vient de nous le dire : « le Christ a présenté avec un grand cri et dans les larmes sa supplication à Dieu son Père qui pouvait le sauver de la mort… » (He 5). Choisira-t-il d’obéir ou renoncera-t-il à sauver l’humanité ? Notre sort à tous est en balance à cet instant crucial.
    3. C’est alors qu’intervient un élément qui sera décisif : des grecs demandent à voir Jésus, posant un problème aux disciples et provoquant chez Jésus la prise de conscience de l’immense détresse de l’humanité passée, présente et à venir, cette humanité qui s’est coupée de Dieu et va à la dérive, tournant le dos à l’amour, s’éloignant du Bonheur pour lequel elle avait été créée ! C’est lui seul qui peut la sauver ! Et l’énormité d’une telle responsabilité le bouleverse de fond en comble. Il voit l’horreur des guerres, des camps de la mort, les tsunamis de haine qui submergent les autres hommes, femmes, enfants innocents, voués à la souffrance et à la mort par la cruauté de bourreaux dont on peut se demander s’ils sont encore humains. Il nous voit là, tels que nous sommes, affrontés à cette pandémie qui nous dépasse !
    4. Le pardon de tout cela, pour que coupables et innocents soient sauvés, c’est lui, Jésus, qui va le prendre en charge par son sacrifice, en réponse au désir du Père que « tous soient sauvés ».
    5. Plus encore, Jésus voit et entend ces cris de colère lancés par les hommes contre Dieu, leur Père, tenu pour responsable du Mal dans le monde parce qu’il a dû prendre le risque de créer l’homme « libre »! Libre en vue de quoi ? Libre de rejeter la haine et de choisir l’amour qui seul conduit au vrai BONHEUR.
    6. Voir ainsi l’Amour du Père contesté par les hommes achève de bouleverser Jésus! C’en est trop ! Il demande au Père, en sa personne,  de glorifier l’AMOUR, de rendre justice à l’AMOUR ! C’est ce que fait de suite le Père, par cette voix et ce message de glorification de l’Amour, afin que jamais nous ne tombions dans l’accusation envers Dieu et l’inimaginable confusion de Dieu avec le Mal.
    7. Serons- nous bouleversés, dans quelques instants lors de l’eucharistie, quand Jésus va s’offrir à son Père pour notre salut ? allons-nous nous offrir au Père, nous aussi, avec Jésus, pour le rétablissement de l’amour dans ce monde et le bonheur définitif de tous dans l’autre ? C’est ce que Jésus attend maintenant de nous !

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

  • QUATRIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B (10 Mars 2024)

     

    Jn 3, 14-21  avec Eph 2, 4-10

    Persévérer ! Aller jusqu’au bout de notre recherche du Bonheur par l’amour !

    Ne pas faire les choses à moitié !

     

    Fil conducteur :

    Dans ce carême, comme dans toute notre vie, la  persévérance est essentielle pour parvenir au but : le Bonheur …par l’Amour!

    Notre tendance est de nous arrêter face aux difficultés.

    Certes, le moteur de notre progression reste l’exemple, donné par Jésus, de l’efficacité de l’Amour pour vaincre les difficultés. Mais il faut aussi fournir au moteur le carburant que sont ces recettes infaillibles de l’humble demande d’aide et du pardon !

     

    Principaux points :

     

    • Ce Nicodème, nous lui ressemblons étrangement : on voudrait voir clair dans notre vie pour gagner le bonheur, mais on est plein d’hésitations, on est partagés, on a peur (c’est pour cela que Nicodème est venu de nuit !). Alors on s’approche de Dieu, mais avec précautions : on fait les choses à moitié!
    • Aller jusqu’au bout ! Nous venons de passer la moitié du carême : c’est le moment de faire le point ! La question, c’est : « vais-je faire les choses à moitié, comme d’habitude, car je me connais….ou bien vais-je faire les choses comme Dieu, jusqu’au bout ? ». Car Dieu, Lui, va jusqu’au bout de ce que nous pouvons imaginer : donner son Fils pour le Bonheur de l’humanité toute entière ! C’est le « bout de l’Amour qui n’a pas de bout, de l’Amour infini, inimaginable » !
    • Jésus le fait comprendre à Nicodème, et à nous, en rappelant l’histoire du serpent de bronze élevé de terre, pour donner la vie à cette bande d’hébreux ingrats qui ne savent que rouspéter (comme nous), récriminer sans cesse contre leur Bienfaiteur.
    • Jésus n’a pas fait les choses à moitié ! Il nous a donné tout, en nous laissant totalement libres !

    Car le choix est « dans notre main » :

    • soit, nous arrêter à la première difficulté, dans cette conquête du Bonheur, par découragement, doute et méfiance….
    • soit persévérer dans la confiance en Dieu, comme Jésus l’a fait dans la confiance totale à son Père, c'est-à-dire à l’Amour. Concrètement, comment cela se traduit-il pour moi ? C’est quoi persévérer ? Si je vis en couple, c’est ne pas baisser les bras à la première difficulté, la première incompréhension, voir la première désillusion sur l’autre (et peut-être sur moi !). Notre première réaction dans ce cas est le plus souvent de chercher à tout prix que « l’autre change »…et le plus vite possible, au besoin en le bousculant (« pour son bien », évidemment !). Or, le seul moyen efficace pour que ça change, c’est que je commence par changer moi-même sur certains points…que je ne vois même pas et qu’il me faudra découvrir en acceptant de me faire aider ! Mais, en dehors de la vie de couple, c’est bien la même chose dans nos relations avec les autres en général : persévérer dans la confiance, c’est accepter soi-même de changer ce qu’il faut changer. C’est la même chose avec nos enfants et pour eux vis-à-vis de nous. Est-ce que j’accepte de me détacher de l’idéal de vie, de la vision de bonheur que je voulais leur imposer….peut-être avec juste raison, mais peut-être aussi au détriment de la liberté essentielle à leur dignité d’enfant de Dieu (Eph 6, 4) ?
    • Persévérer, c’est aussi aller jusqu’au bout du pardon: non seulement demander pardon et pardonner, mais « réparer », c'est-à-dire chercher pourquoi notre relation, à l’autre et à moi, a dégénéré en agressivité réciproque et réparer cela. Ceci afin que les incompréhensions  ne recommencent plus et que cela débouche, au contraire, sur une véritable réconciliation (avec l’autre et parfois….avec Dieu !).

    Tout cela est parfois décourageant, si nous oublions que c’est un véritable appel à la joie que nous lance le Seigneur Jésus dans cette continuation du carême qui nous est offerte pour aller jusqu’au bout, comme Dieu !

    Michel ANDRE  diacre        jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com