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BRELEVENEZ - LANNION - Page 32

  • TROISIEME  DIMANCHE  DE  CAREME  B 3 Mars 2024

     

    Ex 20, 1-17 Ps 18 B 1 Co 1, 22-25 Jn 2, 13-25

    Sainte colère ou laisser-faire ? Croyance ou Foi ?

     

    Fil conducteur :

    1. La réaction de « sainte colère » de Jésus, face aux marchands du Temple pose problème à certains « puristes ». En vrai, elle nous montre la voie juste, à observer. Mais surtout, elle va exiger de chacun de nous une prise de position ferme et constante contre les dénis de justice notoires suscités par le Mal et dont notre société tend de plus en plus à s’accommoder sans problème ! De ce fait, si nous suivons Jésus, à contre courant du « monde », nous allons vivre forcément cette « béatitude » qui nous fait si peur :« bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, le Royaume des cieux est à eux » !

    Principaux points :

    1. Qu’est-ce qui va différencier d’une colère injuste, dangereuse et condamnable, la « sainte et courageuse colère », comme celle de Jésus devant la souillure du Temple par un intérêt mercantile? C’est la bonne question, alors que certains condamnent systématiquement toute « colère », sans comprendre la différence capitale entre l’une et l’autre !
    2. Il y a, d’abord, une question de définition! La juste colère, c’est le cri de scandale devant une injustice Ainsi, la colère de Jésus devant la transformation de la Maison de prière, vouée au culte de Dieu son Père, en « maison de trafic ». C’est une situation injuste, blasphématoire, qui provoque à juste titre sa colère 
    3. Ensuite, il y a une question d’attitude devant l’injustice flagrante ! On peut suivre l’exemple de Jésus, à nos « risques et périls ». Mais on peut aussi faire le dos rond ! Soit parce que l’on n’a aucun moyen de réaction possible, soit parce que l’on préfère « ne pas s’en mêler » afin de n’avoir point d’ennui ! Tant pis, alors, pour la justice ! Mais nous avons, bel et bien, une responsabilité à assumer envers la «justice», à chaque fois que c’est possible !
    4. Enfin, nous avons à trouver l’issue juste à la situation d’injustice en cause. Car il y a deux « portes de sortie » en face d’une injustice (cf Mt 5, 20) : Soit pratiquer la « justice des hommes», c'est-à-dire la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent), avec sa séquence de rancune, haine, violence ! Soit pratiquer la « justice de Dieu », c'est-à-dire le véritable  PARDON !
    5. Le « déblayage musclé » de Jésus départage les hommes. Il y a ceux qui voient leurs privilèges et leur emprise en danger et qui vont contrer Jésus.  Il y a ceux qui l’approuvent et commencent à « croire en son nom ». Mais leur « croyance » à l’égard de Jésus, voit en lui un chef politique pour les libérer des romains ou d’autre chose. Ils n’ont pas la FOI vraie dans la « Bonne Nouvelle » du Salut qu’apportait Jésus par l’offrande de sa Vie par Amour! Ils ont crié quelques jours plus tard « crucifie- le », déçus de ce « faux chef de guerre » ! Il y a, enfin, ceux qui ont en Jésus cette confiance amoureuse qui caractérise la Foi ! Puissions-nous être de ceux-là !

    Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com

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  • PREMIER  DIMANCHE  DE  CAREME  B 18 février 2024

    Marc 1, 12-15 avec 1P3,18-22 et Gn9,8-15

    Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

    FIL  CONDUCTEUR :

    Le carême nous invite à confirmer le choix que, en tant que chrétiens, nous avons fait, par notre baptême, du moyen le meilleur d’obtenir le BONHEUR.

    Ce choix, c’est celui de l’Amour et la véritable concrétisation de celui-ci dans notre vie, c’est le but même de ce carême. Mais l’évangile de ce jour nous envoie un avertissement .  Il nous affirme  qu’il est indispensable et urgent de nous convertir d’abord !

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nous convertir, c’est changer quelque chose ou y renoncer, dans notre situation, dans nos habitudes, nos façons de faire, nos méthodes etc….Non parce que tout cela était mauvais à proprement parler, mais parce que cela était insuffisant pour atteindre le BUT merveilleux que Jésus nous propose : partager cet Amour en plénitude qu’il vit avec le Père et l’Esprit, de toute éternité, dans la Trinité Divine !
    2. Or, ce but, c’est bien le BONHEUR véritable, celui auquel Dieu nous a destinés en nous retirant du Malheur pour nous sauver et nous remettre sur le chemin du BONHEUR. Et le seul moyen pour y parvenir, c’est l’AMOUR !
    3. Notre habitude, c’est de rechercher le Bonheur à notre façon, selon notre idée ! Le Plan de Dieu, lui, au contraire, nous propose d’obtenir le Bonheur par l’AMOUR et pas autrement !
    4. Mieux encore, Dieu a réalisé sa part dans notre remise en route vers le Bonheur. Il l’a fait grâce à la Rédemption accomplie par le Christ. C’est cela cette Bonne Nouvelle à laquelle Jésus nous invite à avoir foi et qu’il nous demande de répandre jusqu’aux extrémités de la terre !
    5. Pour cela, une double obéissance est nécessaire :
    • Celle du Christ au Père, déjà pleinement réalisée lors de l’incarnation et de la Rédemption, par Jésus…
    • Celle de chacun de nous envers le Christ, par le biais de notre participation active à l’offrande du Christ à son Père, en particulier au cours de chaque eucharistie et plus particulièrement au cours de ce carême en y joignant prière, aumône et pénitence.

     Nous convertir consiste alors à passer d’une obéissance trop motivée peut-être par la peur, ou acceptée du bout des lèvres mais pas du cœur,  à une obéissance vraiment motivée par l’Amour et ressemblant à celle du Christ envers son Père !

    Nous nous rendrons compte alors de certaines « désobeissances » de notre part, telles que :

    • Revendiquer une indépendance quasi-totale envers notre conjoint, ou
    • Refuser « d’aimer sa femme comme le Christ a aimé son Eglise et s’est livré pour elle…tout en l’appelant sans cesse « ma chérie » !Et parfois, pareillement le refus, chez la femme, d’une dépendance d’amour vis-à-vis de son mari ! Notre obéissance véritable, celle à laquelle nous incite ce carême, nous la vivrons dans notre habituel état de vie, là où nous sommes et surtout dans la confiance en notre Dieu qui nous enseigne, en Jésus, le vrai chemin qui conduit au BONHEUR : l’AMOUR.

    Michel ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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