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BRELEVENEZ - LANNION - Page 57

  • PROPOSITIONS  POUR  HOMELIE  26ème Dimanche ord A 1er octobre 2023

    Ez 18, 25-28  Ps 24  Ph 2, 1-11   Mt 21, 28-32 

    AUTORITE  ET  OBEISSANCE  SELON  DIEU

                                                         

    FIL  CONDUCTEUR :

                 Les textes de la Parole de ce dimanche nous ramènent au problème capital de notre véritable relation à Dieu…pas celle que nous prétendons avoir, mais celle que nous avons réellement, en toute vérité et que révèlent nos actes concrets!

    C'est la pratique concrète de l'autorité et de l'obéissance, dans notre relation (avec les autres comme avec Dieu!) qui est le révélateur de ce qu'est cette relation!

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Comment les hommes peuvent-ils déclarer que la conduite de Dieu dans ce domaine est étrange? C'est plutôt la nôtre car elle montre que nous n'avons rien compris au problème autorité/obeissance tant que nous abordons ce problème…
    • par la crainte, la peur qui nous rend "obéissant" pour éviter une punition
    • ou par l'appât d'un avantage, sorte de récompense que "mérite", pensons-nous, une obéissance intéressée…

    Ces deux motifs d'obéissance relèvent d'une attitude évoquant celle d'un esclave et sûrement pas d'une obéissance filiale dictée par l'amour, qui doit être le véritable moteur  de l'obéissance…comme de l'autorité!

    1. C'est d'ailleurs ce que nous montre Paul dans Ph 2 :
    • Le Père demande au Fils d'assumer le salut des hommes, leur retour vers l'Amour et le Bonheur qui en résulte…au nom de son Amour infini pour l'humanité entière : "Que pas un ne se perde"! C'est bien l'Amour qui est à la base de son autorité!
    • Et de même le Fils obéit par Amour, uniquement par cet Amour qui le lie à l'Esprit et au Père et celui qui le lie aux hommes
      Il n'y a là aucune trace d'agressivité, encore moins de haine, mais surtout pas la moindre indifférence. Ce qui fait dire à Ezechiel qu'il est vraiment étrange que les hommes puissent croire que Dieu ne les aime pas, voire même qu'ils lui sont simplement indifférents!
    1. La parabole nous montre bien au contraire que Dieu est patient, compatissant pour nos faiblesses. Il admet, dans sa bonté, nos dérapages de désobéissance, nos erreurs sur ce que nous pensons de lui dans notre bêtise, notre vanité etc...Il espère toujours notre conversion à l'Amour!
    2. Ainsi, le premier fils  rentrera en communion avec le Père, par le repentir.

    Le repentir, c'est la guérison du doute vis-à-vis de Dieu, des autres et  de nous-mêmes, la guérison du doute sur notre vocation à l'Amour et au BONHEUR, c'est la douloureuse joie du retour au Père, dans une obéissance d'amour! "Souffrance" car nous prenons conscience des dégâts faits par nous à l'Amour et Joie d'être pardonné totalement par cet Amour!

    1. Par contre, le second fils a montré sa totale indifférence par rapport au Père, par rapport à l'Amour: tout en faisant semblant d'obéir, il n'en fait qu'à sa tête, montrant bien par là son absence d'amour et, pire, son indifférence totale: c'est "un tiède"…Il sera donc "vomi"! Puissions –nous comprendre que le moteur de l'autorité de Dieu sur nous c'est l'Amour et qu'en y répondant par une obéissance d'amour, nous entrerons dans le Royaume du Bonheur avec tous ceux et celles qui ont fait erreurs et dérapages, mais qui les ont réparés, par la grâce de Dieu, dans la douloureuse joie du repentir.

     

    Michel  ANDRE, diacre  jeannemichel.andre@gmail.com

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  • VINGT CINQUIEME  DIMANCHE   ORDINAIRE A 24 Septembre 2023

    Mt 20, 1-16  avec Is 55, 6-9 et Ph 1, 20c -24. 27a

    Parabole des ouvriers de la dernière heure:

    Cette parabole nous oblige à reconnaître la véritable relation que nous avons envers le Seigneur et non celle que nous prétendons avoir. Elle nous met devant le choix essentiel entre « justice des hommes »et « justice de Dieu » et nous rappelle que si nous n’optons pas pour celle-ci, nous n’entrerons pas dans le Royaume des Cieux (Mt 5, 20)!

    Principaux points:

    • Le Maître du domaine (Dieu), a préoccupation de sa vigne, c’est-à-dire de cette création qu’il a mise en place et dont le résultat devrait être le bonheur, par l’Amour, pour toute l’humanité. Il veille donc à ce que son projet aboutisse et, pour cela, va embaucher des ouvriers (des co-créateurs!) efficaces et sérieux.
    • Les premiers à se présenter bénéficient d’un a priori favorable : sérieux, travailleurs, on peut compter sur eux. Mais, en revanche, ils ont, par rapport au Maître une relation d’indépendance qui leur permet de discuter pied à pied leurs conditions de travail (puisque le Maître a besoin de leur collaboration!). Il y a donc palabre, discussion serrée, entente sur le salaire, mérité en toute justice…humaine. C’est un « contrat », en toute indépendance. Et ils vont le remplir scrupuleusement, tout comme nous, « les bons chrétiens » qui avons toujours suivi le « bon chemin » et supporté « le poids du jour et de la chaleur »!
    • A la neuvième heure, le Maître et les nouveaux travailleurs entrent dans une relation totalement différente, une relation de confiance!

    Confiance totale en la justice de ce Maître (qui est Dieu!) et promet simplement de donner comme salaire « ce qui est juste »!

    Et plus on avance dans la journée, plus les ouvriers acceptent une dépendance…de totale confiance!

    • A la dernière heure, il y a plus encore. Humainement parlant, on pourrait douter de la volonté réelle de ces gens de travailler. En disant que personne ne les a embauchés jusqu’à cette heure là, ils ignorent délibérément les quatre précédentes propositions d’embauche du Maître. A croire qu’ils étaient ailleurs et ne veulent pas en convenir! Le Maître, cependant, n’insiste pas. Son but, en effet est non seulement de réaliser pleinement la vendange (de toute l’humanité), mais d’y faire participer aussi ceux qui…étaient loin, indifférents. Il leur rend leur dignité de travailleurs (co-créateurs) et leur offre d’entrer dans une relation de confiance réciproque, premier pas d’une relation d’Amour, dans la « justice de Dieu ».
    • C’est cette justice là qui va triompher lors de la distribution du salaire et va récompenser la confiance à l’égard du Maître, autrement dit l’acceptation de la dépendance d’Amour, caractéristique de cet Amour! Le fait de donner à chacun le « salaire total », montre que, dans le Royaume, ce n’est pas la « quantité » qui comptera pour chacun, mais la « plénitude de Bonheur par l’Amour », pour tous!
    • Au contraire, les travailleurs de la première heure qui contestent, montrent qu’ils sont restés dans la « justice des hommes », englués dans la jalousie qui est la souffrance de voir le bonheur des autres. N’est-ce pas les prémices de l’enfer?

     

    A chacun de nous de voir où nous en sommes sur le plan de la « justice » (des hommes où de Dieu?) et celui de la confiance (donc de l’amour) envers ce Maître si bon!

     

     

    Michel  ANDRE, diacre         jeannemichel.andre@gmail.com