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BRELEVENEZ - LANNION - Page 59

  • IDEES  POUR  HOMELIE  24ème Dimanche  ordinaire A  17 septembre 2023

    Si 27, 30  28, 1-7   Ps102  Rm 14, 7-9  Mt 18, 21-35                  

    JUSTICE  DE  DIEU  OU  JUSTICE  DES  HOMMES?

    RANCUNE  OU  PARDON?

     

    FIL  CONDUCTEUR  :

     

    Qui d'entre nous  ne réclame justice? Les occasions pour ce faire ne nous  manquent

    pas et la juste colère que fait monter en nous le flot de ces injustices ne saurait se retirer sans que la justice ait été rétablie! Oui, mais, de quelle justice s'agit-il?(Mt 5, 20)...celle des pharisiens ? (justice humaine basée sur le talion), ou la justice de Dieu basée, sur la Miséricorde? Entre ces deux justices incompatibles (cf Mt 5, 20), Dieu attend de nous un choix catégorique pour le Pardon, dont il nous montre l'exemple à travers le cri de Jésus sur la croix : "Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu'ils font"!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nous tous, les humains, avons besoin de la Miséricorde de Dieu, en raison des dégâts, dans notre relation à Dieu, causés par nos "refus d'Amour", c'est-à-dire nos péchés, de toutes sortes. En raison de la majesté incomparable de Dieu et de l'infini de son Amour ainsi bafoué, les dégâts causés par nous sont, en fait, irréparables, si intenses que puissent être nos efforts pour les réparer, au sens strict! De plus, Jésus nous montre que le Père considère comme fait à Lui-même toutes les blessures infligées par nous à nos frères (ainsi le traitement infligé au deuxième débiteur dans la parabole).
    2. Toute prétention de notre part à effacer par nos efforts de "justice humaine", les dégâts causés par nous à Dieu, vont à l'encontre de la Vérité, donc à l'encontre de Jésus qui s'est défini comme" le Chemin, la Vérité et la Vie". Cette entorse à la Vérité, de notre part peut relever de l'erreur fréquente dans l'appréciation de nous-même…ou, malheureusement aussi, du mensonge, entorse voulue à l'égard de la Vérité!
    3. L'entorse à la Vérité, c'est le cas du premier "débiteur" de la parabole : il sait très bien que l'énormité de sa dette ne lui permettra jamais de la rembourser et croit naïvement pouvoir "rouler le Maître" par des promesses mensongères. Ne faisons-nous pas de même, quand nous promettons à Dieu, lors du sacrement de Réconciliation, de ne plus "l'offenser et de faire pénitence"… sans rechercher vraiment les causes de nos incessantes rechutes. Autrement dit, quand nous négligeons ce qui est la véritable REPARATION. complément indispensable de la "douloureuse joie du REPENTIR sincère.
    4. Or, cette recherche des causes véritables de nos rechutes nécessite de se faire aider dans un accompagnement psycho spirituel, en complément du sacrement de réconciliation. Sinon, nous risquons, en restant hors Vérité, de nous situer à nouveau dans le cadre de la "justice humaine des pharisiens" et d'agir avec la même hypocrisie que le premier débiteur rencontrant le second.
    5. Par ailleurs, il nous faut prendre conscience de la multiplicité de nos "débiteurs".

    Il n'y a pas, autour de nous, que des "débiteurs méchants", ennemis déclarés, bien repérables et ultra dangereux. Il y a aussi tous ces "débiteurs gentils" que l'on aime "bien" (ou que l'on aime, tout court, ce qui est mieux mais plus difficile) et qui sont souvent nos plus proches…si proches que nous pensons connaître par cœur ces travers qui nous agacent chez eux et représentent des "torts"…à rembourser!

    1. A bien voir les choses, reconnaissons que nous avons envers ces "débiteurs gentils…et même aimés", une insistance rappelant beaucoup le premier débiteur de la parabole, quand il refuse de reconnaître la situation difficile de son débiteur. Nous avons trop souvent, vis-à-vis de ces "prochains", une exigence de changement de leur part, aussi rapide que profond et nous la leur signifions sans cesse, en oubliant nous même de pratiquer le même changement que nous exigeons d'eux!
    2. Ce changement consiste, pour tous, eux et nous, à ne plus considérer "l'autre" comme un "cas"psychologique", relevant d'une "justice simplement humaine", mais à le considérer aussi comme un être spirituel relevant d'abord de la "justice de Dieu", qui est Amour miséricordieux. C'est cela la "justice" dont doit témoigner notre comportement, si nous suivons vraiment le Christ comme il nous le demande (Mt 16, 24-26).

     

                         Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

                                                          BLOG http://puzzlebondieu777.over-blog.com

  • IDEES  POUR  HOMELIE  23ème Dim ord A

    Ez 33, 7-9    Ps 94   Rm 13, 8-10  Mt 18, 15-20

    COMMENT  PARVENIR  A  L'UNITE  SELON  JESUS

     

    FIL  CONDUCTEUR :

    Jésus veut passionnément l’unité des chrétiens, condition indispensable pour que se répande la BONNE NOUVELLE  DU  SALUT. Mais nous, les chrétiens, sommes les premiers à faire obstacle à cette unité par les trop nombreuses entorses à la charité fraternelle que nous commettons, souvent sans nous rendre compte de leur impact sur le prochain. Après avoir démasqué ces fautes, il nous reste à y remédier selon les conseils que nous donne aujourd'hui Jésus!

     

    PRINCIPAUX  POINTS :

    1. Nos fautes contre l’unité, ce sont : nos tentatives d’ emprise sur les autres, pour les soumettre à nos idées (pas toujours bonnes), pour avoir « raison » à tout prix. Ce sont nos manques d’indulgence ou nos petites phrases et remarques assassines, nos rancunes, nos plaintes incessantes, l'exagération d’incidents mineurs pour jouer les victimes ! Bref, ce sont comme des « bobos » qui infectent nos relations. Ces bobos se répandent, s’enflent, se collectent en abcès…qu’il devient nécessaire d’ouvrir pour éviter la septicémie relationnelle, mortelle pour l’unité.
    2. Pour vider les abcès, jésus nous donne ici le mode d’emploi …et les encouragements nécessaires car, souvent on préfère ignorer la maladie plutôt que d’accepter le traitement nécessaire et qui fait peur.
    3. Difficile, en effet, d’intervenir auprès de ceux qui, par leur faute, mettent en péril leur propre salut et l’unité de l’Eglise, dans laquelle ils ont parfois une position forte!

                Or, c’est ce que nous demande Jésus ! Mais c’est risquer de se  "faire

              remettre à sa place" par celui ou celle qu'on aborde pour" lui montrer son

              erreur".

    1. Aussi, Jésus nous recommande-t-il d’opérer dans la plus grande discrétion, seul à seul avec celui qu’on abordera « dans l’amour », c'est-à-dire sans aucun jugement sur lui même, mais aussi sans complaisance vis-à-vis du mal objectif qui a été commis et qui fait courir un danger pour le frère en question et pour tous.

         De cette rencontre peut naître alors l’unité retrouvée, dans le pardon, la

        réconciliation et la réparation!

       

                A noter que juste avant le passage de Mt de ce dimanche, Jésus vient de

               nous montrer, dans la parabole  de la "brebis perdue" (Mt 18, 10 -14) la

               bonne façon d'aborder notre frère égaré!

     

               Mais si le frère ne veut rien entendre malgré le concours de

               quelques autres frères discrets et bienveillants, ni même avec le groupe

               des croyants dont il fait partie, il devient nécessaire de « vider l’abcès » :

               les simples « médicaments » n’ayant pu empêcher l'évolution vers

               un gros abcès.

     

    1. Jésus nous demande alors de considérer ce frère comme un « païen et un publicain ». Quand on connaît l’accueil chaleureux réservé à nombre de ceux-ci par Jésus, on comprend qu’il s’agit, non pas de continuer des démarches inutiles, mais de porter ce frère dans une prière fervente qui devient le dernier recours.

     

    1. Jésus nous précise alors l’efficacité particulière de la prière des fidèles unis dans l’amour fraternel. Jésus est au milieu d’eux, conformément à sa promesse, et il est lui-même ce « lien » d'Amour entre eux.

     

    1. Alors l’unité réalisée ainsi sur la terre aura son effet au ciel et la prière de Jésus pour l' UNITE de tous ses "frères appelés à la FOI", ne pourra qu’être exaucée, bien sur, comme l'a été sa prière devant le tombeau de Lazare !
    2. C’est là qu’il faut nous souvenir de l’interpellation de Jésus à Marthe, la sœur de Lazare : « si tu crois, tu verras la gloire de Dieu » (Jn11, 40) ! Est-ce que nous "croyons" vraiment, avec la confiance de la FOI, comme Marthe à ce moment-là ? C'est dans cet acte de Foi qui nous est demandé, en faveur de notre prochain et souvent de nos plus proches, réfractaires, en apparence, à l'UNITE, que sera l'ultime et efficace recours pour retrouver avec eux cette Unité dans la FOI, espérée dans les larmes.
    3. C'est dire l'importance de notre rôle dans le retour à l'UNITE!

     

                     Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

     

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