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BRELEVENEZ - LANNION - Page 88

  • 27 ème DIMANCHE  ORDINAIRE  C 2 OCTOBRE 2022

    LA  RELATION  JUSTE  DE  DIEU  AVEC  L'HOMME  ET  LA  JUSTE

    RELATION  DES  HOMMES  AVEC  DIEU

    Ha 1,2-3; 2, 2-4  Ps 94  2Tm 1,6-8.13-14  Lc 17,5-10

     

    FIL  CONDUCTEUR  :

    Dieu veut pour l'homme une destinée de Bonheur et, pour cela, il lui offre l'instrument efficace et puissant de la Foi! Les disciples de Jésus l'avaient bien compris et lui avaient demandé de renforcer  leur Foi, dont la faiblesse, confirmée par le Maitre, nécessitait une sérieuse remise en question de leur relation à Dieu! Cela nous concerne aussi, bien sur!

     

    PRINCIPAUX  POINTS  :

    1. Jésus commence par confirmer à ses apôtres, et à nous, la puissance extraordinaire de la Foi véritable, capable de déplacer les montagnes, ….parce qu’elle est en lien avec l’amour, tout simplement ! Une simple croyance en Dieu n’est pas la foi : Satan croit en Dieu mais le rejette car il ne l'aime pas ! Si donc nous avons une fausse foi, un « faire semblant », une vague croyance à base de peur, elle est alors incapable de changer quoi que ce soit  dans la jungle de nos relations humaines.
    2. Car Jésus nous le dit sans chercher à embellir les choses : "voyez comment ce maître traite son serviteur éreinté par une journée de dur travail : aucun ménagement, aucune pitié pour sa fatigue"! Certes, c’est de l’exploitation  et c'est tout à fait le reflet de ce que sont les relations habituelles entre les humains: le plus fort abuse du plus faible, le plus « malin » du plus « innocent ». Dimanche dernier, avec Lazare, on voyait la place de l’indifférence dans les relations humaines. Aujourd’hui, Jésus souligne la  place de l’exploitation, d’où naîtront tôt ou tard affrontements, hostilité, pleurs et malheurs, guerres et calamités.
    3. Mais avec Dieu, beaucoup d’hommes restent indifférents et déclarent qu'ils n'ont que faire de Dieu! Bien sur, ils savent, quand ils gardent un peu de bon sens, que Dieu est « le plus fort » et adoptent alors vis-à-vis de lui une attitude prudente, un « profil bas ». Mais s’ils n’ont pas compris tout l’amour que Dieu leur porte, alors leur soi-disant foi ne sera que calculs, combinaisons marchandages. Ils vont chercher à forcer la clémence de Dieu en acquérant des « mérites », en faisant pression sur Dieu, s’imaginant que Dieu leur « doit », en retour de leurs prières et bonnes œuvres, une protection « tous risques » contre les malheurs de la vie !
    4. Si, dans ce monde, nous constatons avec joie et admiration la beauté de certaines relations humaines, dans des couples, des familles, des sociétés de tolérance et de paix, c’est parce que l’amour a transformé les relations « quelconques » de ces hommes entre eux et d’eux avec Dieu, grâce à la Foi véritable, c'est-à-dire grâce à l’Amour ! Les deux vont ensemble ! C’est bien ce que Paul disait à Timothée en constatant que sa Foi ne venait pas de la peur de Dieu mais de l’AMOUR !
    5. Nous aussi, demandons à Jésus d’augmenter notre Foi, en la basant sur l’AMOUR et la confiance en Dieu, afin que nous-mêmes et le monde changions et que nous nous tournions résolument vers le BONHEUR!

     

    Michel  ANDRE, diacre   jeannemichel.andre@gmail.com

    BLOG   http://puzzlebondieu777.over-blog.com

     

     

  • 26ème DIMANCHE  ORDINAIRE C 25 septembre 2022

     

                      Am 6,1a,4-7  Ps145 1Tm6,11-16  Lc 16,19-31

                     Le riche et le pauvre Lazare

    Sachons regarder  nos erreurs  avant qu’il ne soit trop tard pour les réparer

     

    Fil conducteur : La parabole de ce dimanche met en relief deux destinées que séparent :

    -l’ouverture de l’une vers l’Amour et

    -la fermeture de l’autre à l’Amour !

    Dés lors, aucune rencontre n’est possible et, tandis que la première amène au BONHEUR, la seconde conduit au Malheur, inéluctablement !

     

    Principaux points :

     

    1) Contraste saisissant entre la situation du « riche » et  celle de Lazare durant leur vie et après leur sortie de ce monde. Avant comme après, tout les sépare. Il y a une opposition irréductible entre eux, alors qu’ils se côtoyaient dans la vie, comme chacun de nous le fait avec de nombreux hommes et femmes. A quelques mètres l’un de l’autre, il y a  quelque chose qui les sépare profondément. Ce n’est pas leur aspect extérieur: Celui, florissant, du riche qui s’empiffre à longueur de journées, contrastant avec celui du pauvre Lazare, couvert de plaies et d’ulcères !

    Mais ce qui les sépare totalement, c’est ce qu’il y a au fond de leur cœur.

     

    2) Certes, l’un comme l’autre ont recherché le bonheur, comme tout le monde, légitimement !

    Mais le « riche » n’a pas su le trouver par la voie que Dieu nous montre, c'est-à-dire par l’Amour ! Il a fait taire en lui le besoin normal d’être aimé et d’aimer, il a fermé son cœur dans l’indifférence et rempli sa vie par ces produits de remplacement de l’amour que sont les convoitises. Il a sombré dans la débauche pour « s’étourdir ».

     Il n’a rien fait de mal, pense-t-il, à l’encontre de Lazare, puisqu’il l’a seulement ignoré. De plus, il n’est pas si méchant que ça puisqu’il se préoccupe du sort de ses propres frères et veut leur éviter un destin de malheur !

     

    3) Il n’a pas su, en fait, regarder ni autour de lui ni en lui. D’ailleurs, les deux vont de paire : je ne saurais regarder les autres dans l’amour que si je me découvre moi-même, en profondeur, dans le regard de Dieu sur moi, comme la Merveille résultant de sa Toute Puissance d’Amour créatrice. Le « riche » de la parabole est donc dans l’erreur totale sur lui, sur les autres et sur Dieu. Il est à côté de la plaque, a perdu le chemin du véritable bonheur.

    Il a forgé son propre malheur en s’entourant (pour « se protéger ») de ces fossés d’indifférence qui se retrouvent dans ce grand fossé qui le sépare ensuite de Dieu, d’Abraham et Lazare !

     

    4) Ce dernier, lui, a gardé confiance en Dieu dans ses épreuves. Il ne montre ni révolte ni haine pour l’indifférence du  mauvais riche.

     

    5) Ce n’est pas Dieu qui « punit » ce dernier, mais le mauvais choix que lui-même a décidé pour sa vie, ce gaspillage qu’il en a fait, dans sa bêtise !

     

    6) Aujourd’hui, c’est à nous que Dieu lance un appel solennel : «que fais –tu de ta vie, dans ta recherche du bonheur ? Prends-tu le temps de regarder en toi…avec le regard que moi, Dieu, je porte sur toi, pour y découvrir la force de mon appel à aimer? Comment regardes-tu les autres ?( pas tellement ceux qui sont loin et que tu ne connais pas, rendant facile la compassion pour eux), mais ceux qui sont tout prés : déjà les voisins qui te bornent (est-ce que tu les ignores ou cherches tu à les connaître, dans la discrétion bien sur)! Est-ce que tu les supportes ou les exècres ? Et puis les membres de ta famille et surtout ton conjoint ? les regardes tu vraiment et de quelle façon ? Quelles  miettes de ta table leur laisses-tu ? as-tu mis sur la porte de la pièce où tu t’isoles « entrée interdite » ? Quand je dis, à ma femme dans la voiture : « tu as une tache sur ta robe ! » elle me rétorque, avec raison sans doute: « tu vois bien que tu ne me regardes pas vraiment, car tu aurais dû me le dire avant de partir ! ».

     

    7) Dieu m’interpelle aussi sur mon « gaspillage » : est-ce que je ne cherche pas à combler mon manque d’amour par des convoitises, ces produits de remplacement inefficaces (comme l’a fait ce mauvais riche) ? Dans la parabole, on le voit regretter son erreur !

     

    8) Que n’a-t-il pas changé plus tôt son attitude vis-à-vis de Dieu, des autres et de lui-même : quand on voit que notre vie est dans l’erreur, vite  reprenons nous pendant qu’il en est encore temps !

     

    Michel  ANDRE, diacre

    Jeannemichel.andre@gmail.com

     

    BLOG  http://puzzlebondieu777.over-blog.com